lunes, 2 de diciembre de 2013

ACTUALIDAD DEL COMIC EN FRANCIA


Le Gros plan de la semaine

Bande dessinée : l'Histoire derrière les histoires
"Nos trois sympathiques Pieds-Nickelés, Ribouldingue, Filochgard et Croquignol, ne connaissant que leur devoir de Français, se sont engagés dans l'armée des combattants sans attendre leur ordre de mobilisation et les Boches apprennent à leurs dépens ce que vaut un loustic parisien." C'est pas cette brève annonce parue le 10 décembre 1914 que les jeunes lecteurs du journal L'Épatant apprennent que leurs héros favoris ont revêtu l'uniforme bleu horizon. A l'occasion de la réédition de ces aventures sous la forme d'un album inédit, Jean Tulard explique les raisons de cet engagement improbable. Une façon de redécouvrir que la bande dessinée ne se contente pas toujours de raconter des histoires. Parfois, à l'instar des investigations du reporter Tintin, elle se mêle aussi de l'Histoire avec un grand "H", voire y participe directement.

Les affinités électives
"Les Pieds-Nickelés s'en vont en guerre", par Jean Tulard
L'historien et académicien Jean Tulard évoque l'engagement improbable des célèbres héros de bande dessinée lors de la Grande Guerre.

Preuve de l'élan patriotique qui s'empare de la France en 1914, même les personnages de bande dessinée vont revêtir l'uniforme bleu horizon y compris les moins recommandables. Ainsi de Croquignol, Ribouldingue et Filochard, les déjà célèbres "Pieds-Nickelés", pourtant davantage connus pour leur esprit frondeur voire anarchisant qui, de 1915 à 1918 vont mettre leur art consommé de l'escroquerie au service de la nation. A l'occasion de la réédition sous forme d'album de ces planches parues en feuilleton (Editions Vuibert, septembre 2013), l'historien Jean Tulard, membre de l'Académie des sciences morales et politiques et fin connaisseur des Pieds-Nickelés, décrypte les raisons de cet engagement aussi sincère qu'improbable.
 

Bande dessinée et histoire : de Jeanne d'Arc à la Guerre de Corée...
Deux albums historiques qui démontrent que la bande dessinée peut être davantage qu'un simple divertissement.
 
 
Canal Académie reçoit le philosophe Fabrice Hadjadj (Prix Montherlant-Académie des beaux arts en 2009), Jean-François Cellier, respectivement scénariste et dessinateur de Jeanne la Pucelle (Éditions Soleil), et Olivier Grenson, auteur de La douceur de l'enfer (Le Lombard). Au travers de ces deux œuvres remarquables, l'histoire se trouve au carrefour de la pensée religieuse et de la philosophie, de la recherche et de l'accomplissement de soi.

 
Tintin face à l'Histoire : Hergé respecte-t-il la vérité historique ?

Plusieurs fois primés par les Académies pour leur oeuvre d'historiens, nos invités François Kersaudy et Michel Vergé-Franceschi ont contribué au numéro Hors-Série des magazines Le Point et Historia consacré aux personnages de Tintin dans l'Histoire. Ils dévoilent ici la façon dont les événements marquants des années 1930 à 1944 ont inspiré Hergé pour l'élaboration des aventures du célèbre reporter à houpette.
 

Une ancienne BD au Vatican

Le Vatican posséderait-il une B.D. ? Bertrand Galimard Flavigny nous apprend ici que l'alliance du texte et de l'image sous forme de bande dessinée n'est pas née au siècle dernier : on trouve, à Rome, et notamment dans "Le Rouleau de Josué" et la Bible des pauvres, des ancêtres lointains et parfois inattendus aux créations d'Hergé et Hugo Pratt
 

BD : Un indien nommé Oumpah-Pah
A la renconre de l'ancêtre d'Astérix


Le bibliologue Bertrand Galimard Flavigny révèle que l'indien Oumpah-Pah est l'ancêtre du célèbre Astérix. Une belle façon de découvrir que la bande dessinée peut aussi être objet d'histoire et d'érudition.

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