domingo, 19 de enero de 2014

WERTHER EN LA OPERA GARNIER





DRAME LYRIQUE EN QUATRE ACTES ET CINQ TABLEAUX (1892)

MUSIQUE DE JULES MASSENET (1842-1912)
POÈME D'EDOUARD BLAU, PAUL MILLIET ET GEORGES HARTMANN D'APRÈS JOHANN WOLFGANG VON GOETHE
En langue française
Dans le chef-d’oeuvre de Massenet, les larmes ne cessent de couler et cela dès qu’au clair de lune, l’idylle s’est à la fois révélée et brisée. « Tout monêtre pleure », dit Werther. Voilà qui nous mène bien loin des larmes habituelles de l’opéra, qu’elles soient furtives ou qu’elles éclatent en violents sanglots. Celles-là coulent lentement et inexorablement, une à une, « patientes gouttes », dit Charlotte : en quatre actes, elles auront fait leur oeuvre. Charlotte ne peut les retenir en relisant les lettres de Werther et ses larmes sont la seule part d’elle-même, le seul sacrifice qu’il ose lui demander. Elles couleront devant l’ange de la consolation qu’est Sophie. Elles couleront à la lecture d’Ossian. Elles couleront enfin devant le corps baigné de sang de Werther. Mais ces dernières, il les refuse : le voilà libéré et heureux.Werther est un long requiem, « lacrimosa dies illa », jour plein de larmes que celui-là, et sans doute l’oeuvre la plus personnelle de Massenet. 
Roberto Alagna et Karine Deshayes incarnent ces malheureux amants sous la direction de Michel Plasson et dans la production désormais légendaire de Benoît Jacquot.
http://www.operadeparis.fr/saison-2013-2014/opera/werther-jules-massenet

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