lunes, 13 de noviembre de 2017

FONDATION-MAEGHT. EDUARDO ARROYO. DANS LE RESPECT DES TRADITIONS

1er juillet au 19 novembre 2017
Eduardo Arroyo est aujourd’hui considéré comme l’un des grands peintres espagnols de sa génération. Né en 1937 à Madrid et rattaché au courant de la Figuration narrative qui se développe en Europe dans le début des années 1960, il peint l’humanité à travers des jeux d’images dont l’origine est tant la société que l’Histoire, l’histoire de l’art ou de la littérature. Eduardo Arroyo, qui est aussi écrivain, utilise la narration par fragment avec humour et goût du paradoxe. Elle se traduit dans une œuvre picturale extrêmement construite et faisant preuve d’une liberté constante.


L’exposition de la Fondation Maeght indique ce parti pris, entre l’absurde et l’ironie, dans son titre : Dans le respect des traditions. Du 1er juillet au 19 novembre 2017, année du 80e anniversaire de l’artiste, elle proposera un parcours thématique d’œuvres réalisées depuis 1964 et composé de tableaux célèbres comme de peintures inédites dont une série de toiles réalisées spécialement pour cette exposition. Elle présentera de nombreux dessins et un ensemble de sculptures dont des pierres modelées et des assemblages, entre fiction et réalité, comme cette série de têtes hybrides de Dante-Cyrano de Bergerac ou de Tolstoï-Bécassine. Spectaculaire par sa diversité de matières, par la profusion de personnages, par son éventail de couleurs, l’accrochage mettra en scène des petits théâtres comme celui autour du tableau l’Agneau Mystique de Hubert et Jan Van Eyck ou celui rassemblant des « vanités », des crânes et des mouches dans la Cour Miró.

« La peinture est en quelque sorte littéraire ; et c’est dans ce sens que je travaille sur des thèmes. Il y a un début, une fin, des personnages, et l’ambiguïté propre aux romans. C’est donc un récit, comme si j’avais écrit une quinzaine de romans… », explique Eduardo Arroyo.

Artiste engagé, Eduardo Arroyo refuse toute esthétisation complaisante de l’art et défend l’exemplarité de l’œuvre, la force de l’image. Il veut que sa peinture soit accessible au plus grand nombre. Ses toiles sont peintes en aplats, mais il emploie aussi fréquemment le collage. Il exécute également des sculptures pour lesquelles il utilise la terre cuite, le fer, la pierre, le plâtre et le bronze. L’usage du « nonsense », de l’absurde, en fait un héritier direct de Lewis Caroll et de Francis Picabia.


http://www.fondation-maeght.com/fr/exposition/212/eduardo-arroyo

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