lunes, 30 de diciembre de 2019

HA FALLECIDO UNA GRAN ESTADISTA, FALLECE MADELEINE ALBRIGHT. “READ MY PINS”. EL MICRÓFONO DE ALICIA PERRIS (ENTREVISTA DICIEMBRE 2019)



AUDIO:


MADELEINE ALBRIGHT, UNA DIPLOMÁTICA CON MANO DE HIERRO, QUE CONSIGUIÓ ADENTRARSE EN LOS MISTERIOS DEL PODER.

Caudalosa como el Moldava, ese río interminable que fluye con bravura y por momentos arremansado, dibujado musicalmente por Smetana. Así son la vida y la trayectoria de la diplomática Madeleine Albright, de origen checo y judío, que representó con inteligencia y fuerza los intereses de los Estados Unidos en el marco de las naciones del planeta.

Otra oportunidad más que me dan los personajes inefables para resituarme en la política internacional, ese territorio mágico e inestable que pude sobrevolar con fascinación en los años que pasé en el entorno y en las aulas de la Escuela Diplomática de Madrid.

Madeleine Albright es la política profesional por excelencia, un paradigma de elegancia y dureza, a mitad de camino entre los desdobles florentinos y el posibilismo político, siempre presentes en la Razón de Estado.

Tal vez el uso de broches en su casi regia solapa fuera una de las pocas concesiones de un ser pensante, que también era una mujer preocupada por su imagen y su apariencia. Pero la supuesta coquetería escondía un desciframiento que bucea en los códigos ocultos de la comunicación no verbal y la advertencia “avant la lettre” de su posicionamiento en los salones de la diplomacia.

“Read my pins”, su libro-exégesis, tuvo una magnífica exposición en el Museo de Arte y Diseño de Nueva York, institución a la que donó probablemente la totalidad de sus mensajes-joya.

En épocas de Janucá y fin de año ”occidental”, los mejores deseos también para un 2020 venturoso y amable, cordial y creativo. Así, festejando el año nuevo dos veces, el judío y el cristiano, es más probable que se cumplan nuestros deseos. Los que les envía con todo el afecto El Micrófono en esta nueva edición. Amen.

Caudalosa como el Moldava, ese río interminable que fluye con bravura y por momentos arremansado, dibujado musicalmente por Smetana. Así son la vida y la trayectoria de la diplomática Madeleine Albright, de origen checo y judío, que representó con inteligencia y fuerza los intereses de los Estados Unidos en el marco de las naciones del planeta.

Otra oportunidad más que me dan los personajes inefables para resituarme en la política internacional, ese territorio mágico e inestable que pude sobrevolar con fascinación en los años que pasé en el entorno y en las aulas de la Escuela Diplomática de Madrid.

Madeleine Albright es la política profesional por excelencia, un paradigma de elegancia y dureza, a mitad de camino entre los desdobles florentinos y el posibilismo político, siempre presentes en la Razón de Estado.

Tal vez el uso de broches en su casi regia solapa fuera una de las pocas concesiones de un ser pensante, que también era una mujer preocupada por su imagen y su apariencia. Pero la supuesta coquetería escondía un desciframiento que bucea en los códigos ocultos de la comunicación no verbal y la advertencia “avant la lettre” de su posicionamiento en los salones de la diplomacia.

“Read my pins”, su libro-exégesis, tuvo una magnífica exposición en el Museo de Arte y Diseño de Nueva York, institución a la que donó probablemente la totalidad de sus mensajes-joya.


En épocas de Janucá y fin de año ”occidental”, los mejores deseos también para un 2020 venturoso y amable, cordial y creativo. Así, festejando el año nuevo dos veces, el judío y el cristiano, es más probable que se cumplan nuestros deseos. Los que les envía con todo el afecto El Micrófono en esta nueva edición. Amen.

Alicia Perris

https://www.radiosefarad.com/madeleine-albright-read-my-pins/

sábado, 28 de diciembre de 2019

"DON PASQUALE" : UN TOURBILLON COMIQUE ET MÉLANCOLIQUE À L'OPÉRA DE ZURICH


Par  Katharina Rabillon  •
Une comédie pleine d'esprit et de faux-semblants autour d'une intrigue amoureuse où pointe la mélancolie, c'est tout cela : "Don Pasquale". Le chef-d'œuvre de Donizetti est de retour à l'opéra de Zurich avec Julie Fuchs et Johannes Martin Kränzle dans les rôles principaux.


Le metteur en scène de cette production Christof Loy revisite ce grand classique en se concentrant sur la complexité des personnages plutôt que sur les clichés.

Un autre Don Pasquale
"La plupart des versions de cet opéra se ressemblent beaucoup : Don Pasquale y apparaît comme un esprit chagrin qui traîne des pieds, sa bouillotte à la main," fait remarquer le baryton allemand Johannes Martin Kränzle qui interprète ce personnage dans cette production. "D'où cette question que nous nous sommes posée : comment faire de lui, un portrait différent ?" ajoute-t-il.

Nous l'accompagnons lors de sa préparation en coulisses : au moment de la pose de son postiche, il nous confie : "Ça, c'est la première étape de la transformation."

"Le second degré de Norina"
Au fil de ce récit riche en rebondissements, Norina incarnée par la soprano française Julie Fuchs mène un double jeu en épousant Don Pasquale et en bouleversant sa vie.

"Le rôle de Norina est très agréable à jouer parce que c'est drôle et il y a beaucoup de second degré, notamment dans cette mise en scène," estime la jeune chanteuse.

"Dans l'air "So anch'io la virtù magica", elle dit qu'elle sait très bien comment faire avec les hommes : elle sait ce qu'on peut faire avec un regard, une larme, un soupir, une langueur," s'amuse-t-elle.
Mais cette œuvre a une dimension bien moins frivole. Quand Donizetti a composé cette œuvre en 1842, les premiers signes de la maladie mortelle qui l'avait atteint étaient déjà visibles.

"Ce sentiment de devoir dire adieu à la vie, mais aussi ces moments de joie que la vie nous procure, je voulais montrer ces deux aspects et trouver un équilibre ; c'était mon objectif quand j'ai décidé de mettre en scène cet opéra," indique Christof Loy.

"S'ouvrir à tout ce que la vie peut nous offrir"
Quant à Norina, il voulait la "présenter comme une femme qui à travers la rencontre avec Don Pasquale, découvre quelque chose en elle-même, comme une conscience morale," dit-il.
"Et je trouve magnifique qu'elle fasse un tel cheminement personnel," poursuit-il.
La soprano Julie Fuchs renchérit : "Pour moi, la morale de cette histoire, c'est peut-être : l'amour est partout."
Christof Loy ajoute enfin : "Dans "Don Pasquale", on apprend beaucoup sur ce que cela signifie de tomber amoureux et surtout, d'avoir le cœur plus ouvert à tout ce que la vie peut nous offrir."

https://fr.euronews.com/2019/12/26/don-pasquale-un-tourbillon-comique-et-melancolique-a-l-opera-de-zurich?utm_source=newsletter&utm_medium=fr&utm_content=page&_ope=eyJndWlkIjoiNThkMWI4YjE0MWNmNDE0NDNhZGE5M2E5NjE4ZTFlODEifQ%3D%3D

NOUVEAU CD: GAUTIER CAPUÇON ET LA PIANISTE YUJA WANG. FRANCK, CHOPIN



Release on December 6th
with Yuja Wang

Tout le feu, la sensibilité et la complicité de la relation musicale entre les deux interprètes stars, le violoncelliste Gautier Capuçon et la pianiste Yuja Wang est palpable dans ce premier album partagé. C'est « l'union de deux tempéraments animés par le seul désir d'élever la musique sur des hauteurs insoupçonnées au-delà de leur maîtrise instrumentale que lon sait sans limite.» Depuis plusieurs années, ces deux artistes se produisent en duo sur les scènes du monde entier. De ces concerts, est née une rencontre au sommet, inédite au disque, un enregistrement capté lors de leur tournée Nord-Américaine au printemps 2019, dans lequel ils explorent ensemble deux chefs d'oeuvre du répertoire romantique : les Sonates de Franck et de Chopin, complété du Grand Tango de Piazzola. Un évènement exceptionnel qui grave au disque les étincelles créées sur scène

https://www.gautiercapucon.com/#C=projet.php?disc=31&lg=FR

THE VOLUNTEER BY JACK FAIRWEATHER REVIEW — THE MAN WHO INFILTRATED AUSCHWITZ


Witold Pilecki deserves recognition for his extraordinary bravery, says Robbie Millen
1941 concentration camp photos of Witold Pilecki


FACES OF AUSCHWITZ/COLOURISED BY MARINA AMARAL/COURTESY OF AUSCHWITZ MEMORIAL AND MUSEUM
“Out! Out! Out!” The freight car door crashed open and Witold Pilecki and his fellow prisoners tumbled forwards. Dogs barking, guards shouting, the men were beaten and kicked through the camp’s gateway under a sign that proclaimed “Arbeit macht frei” (“Work sets you free”).

Pilecki did not notice those blackly ironic words above his head. He was distracted by the SS guards who for entertainment had encouraged a prisoner to run to a fencepost so they could gun him down. They then dragged ten more men from the crowd and shot them as punishment for the “escape” attempt. That was Pilecki’s introduction to Auschwitz.


The 39-year-old entered the Nazi death camp — by choice — on September 21, 1940. Pilecki, a landowner with an estate in eastern…




https://www.thetimes.co.uk/article/the-volunteer-by-jack-fairweather-review-the-man-who-infiltrated-auschwitz-7n5jrrvxx

THE MOST POWERFUL MOMENTS IN PHOTOJOURNALISM IN 2019



Jacqui Palumbo

Each year, more and more people are able to tune into major world events from their own homes. Photojournalists are tasked with creating unforgettable images that make an immediate impact, provide crucial visual context, and remain as unbiased as possible. Photographs are often our first and longest impression of a news event—we see the image before the headline as we scan our social media feeds, and images can be disseminated faster than journalists can write. Long after we’ve forgotten the details of a particular feature, the feeling of a powerful image remains.

This year, images of Hong Kong protestors have become emblematic of the fight for autonomy under increasingly dystopian settings. Photographs of Notre-Dame and the Amazon burning triggered ardent international attention. And young girls saw the best gymnast in the world perform history-making routines at the United States and world championships. These 10 images represent the most powerful photojournalism moments of 2019.


Simone Biles makes history at the 2019 World Gymnastics Championships
Photo by Laurence Griffiths/Getty Images.

Since earning four gold medals at the 2016 Olympics, Simone Biles has dominated women’s gymnastics and has held the world’s attention with gravity-defying skills. Her performance in Stuttgart, Germany, for the World Gymnastics Championships resulted in her 24th world medal—the most for any gymnast, male or female. Photographer Laurence Griffiths captured this shot on October 13th of her record-breaking routine on the balance beam. Just after, Biles collected another gold medal for good measure on the floor.
Both of these routines at Stuttgart were history-making. In August, at the U.S. Gymnastics Championships, Biles became the first gymnast ever to dismount from the balance beam with a double-twisting double somersault, and the first female gymnast to land a triple-twisting double somersault during her floor routine. Landing them for a second time at Stuttgart established the moves’ new names: the Biles and Biles II, respectively.

The Sudan Uprising causes a monumental but troubled power shift
Sudan has seen major unrest, violence, and transitions of power since railway workers took to the streets last December to protest low salaries and high unemployment rates in Atbara. The uprisings turned into national protests against former president Omar al-Bashir. In April, the Sudanese military ousted the autocratic leader, and in June, they killed at least 100 people in a protest camp in Khartoum.
On June 19th, more than two weeks after the Khartoum massacre, photographer Yasuyoshi Chiba witnessed a young Sudanese man in the capital city reading a poem about revolution in the glow of protestors’ mobile phones. Demonstrators have demanded a civilian government, but the future remains murky. The ruling Transitional Military Council agreed to a structure that shares power with a civilian-led transitional government, but the military would remain in control for nearly the first two years. Meanwhile, in Atbara, where the revolution first took hold, the conditions that sparked Sudan’s uprising still remain.



Notre-Dame burns in Paris
Photo by Veronique de Viguerie/Getty Images.

On April 15th, a fire broke inside of the Notre-Dame Cathedral in Paris, destroying its wooden roof and collapsing its spire. The French Gothic building, one of the most recognized landmarks in the world, burned for over nine hours. Many photographers arrived on the scene as it unfolded and Parisians looked on in shock. Photojournalist Veronique de Viguerie took this image as dusk settled on the city, showing the bright flame still blazing.
Following the fire, French president Emmanuel Macron announced an international architectural competition to redesign the roof of the damaged landmark, but so far, reconstruction plans have been fraught. The winning plans were nixed after legislation was passed in May requiring the cathedral to be rebuilt according to its original design. In November, news outlets reported that project head Jean-Louis Georgelin and chief architect Philippe Villeneuve have exchanged heated words over the design of the spire. Macron aims to have reconstruction completed by the Olympic Games in summer 2024, which will take place in Paris.


Donald Trump writes notes for his impeachment inquiry press conference
Photo by Mark Wilson/Getty Images.

On November 20th, when U.S. president Donald Trump held a presser about the ongoing impeachment inquiry hearings, a surprising photograph went viral. Photojournalist Mark Wilson snapped a picture of his talking points, scrawled in sharpie on an Air Force One notepad. It read: “I WANT NOTHING. I WANT NOTHING. I WANT NO QUID PRO QUO. TELL ZELLINSKY TO DO THE RIGHT THING. THIS IS THE FINAL WORD FROM THE PRES OF THE U.S.”
Getty Images posted the image to Twitter and it was quickly picked up by major outlets. Critics of the president derided him for his strange, repetitive language; misspelling of Ukranian president Volodymyr Zelensky’s name; and the fact that he needed notes at all to remember his simple talking points. Wilson’s image became an unlikely icon of the impeachment process, which began in August when a whistleblower revealed that Trump had allegedly withheld aid to Ukraine unless Zelensky agreed to dig up dirt on presidential candidate Joe Biden.

When Scott Olson took this photo of a roadway in Saint Mary, Missouri, submerged under water on May 30th, the Midwest had already been deluged by water for more than two months. The U.S. experienced the wettest year ever from May 1, 2018, to April 30, 2019, and flooding from the Mississippi, Missouri, and Arkansas rivers have affected 14 million people and caused nearly $3 billion in property damage. According to the National Oceanic and Atmospheric Administration, climate and weather disasters have cost the U.S. more than $10 billion this year as of October 8th.
Olson’s photograph shows the high waters that have displaced Midwesterners and deeply impacted agricultural production. In September, the New York Times published an interactive composite map to show the scale of the flooding. Though some areas have begun to rebuild, others have had no relief: The Missouri River may flood throughout winter due to a particularly wet season, an already saturated ground, and levees in disrepair.


Hong Kong protesters have shown their resilience since June, when hundreds of thousands of residents first took to the streets to demand the withdrawal of an extradition bill that would afford more Chinese influence in the autonomous region. The demonstrations have continued since then, bringing international attention to the cause.
This image by Chris McGrath was taken on August 25th in the Tsuen Wan district, showing two demonstrators fighting with the police. Police have often reacted with violence, blinding one girl and beating others on public transportation. Hong Kongers have become highly organized, subverting police tactics by using umbrellas and tennis racquets for defense, and laser pointers to disrupt facial recognition software.
Though the extradition bill was officially killed, mass marches have continued to effect change. In November, Hong Kong’s elections saw major wins for pro-democracy parties.
Wildfires burn the Amazon rainforest

On August 25th, photojournalist Victor Moriyama surveyed the burning Amazon rainforest from above, taking this aerial shot near Porto Velho, Brazil. During the month, the news cycle turned its attention to the surge of fires that had cropped up in the world’s largest tropical rainforest, deemed “the lungs of the world.” The country’s National Institute for Space Research reported an 84 percent spike in wildfires in the region based on its satellite data. The photographs that circulated caused mass internet panic, empathy, and calls for action.

The drastic increase has been attributed to industrial-scale deforestation and lax forest laws. The Amazon has self-sustaining moisture, generating clouds and rain, but since 1970, 20 percent of the forest has been cleared. Warmer temperatures exacerbate the already dry conditions. Those factors are still present, and the Amazon continues to burn, though the news cycle moved on when the number of fires dropped in September.
Southern California weathers back-to-back earthquakes

A sequence of two major earthquakes hit Ridgecrest, California, in July, triggering more than 100,000 aftershocks around Southern California. Photographer Mario Tama visited the neighboring Trona, about 170 miles north of Los Angeles, which had been rocked by the 6.4- and 7.1-magnitude tremors. There, he met Chimene and Johnnie Jackson, who were sleeping outside of her parents’ home on mattresses due to dangerous structural damage inside. Their tenderness on a shared mattress was a moment of respite during a hard week for residents. The town had struggled economically before the tremors hit, causing widespread blackouts, broken sidewalks, rockslides, and loss of drinking water.

The earthquakes surprised geophysicists monitoring fault lines in the state. The Garlock fault had remained relatively quiet for half a century, but researchers found in October that it had shifted .8 inches, sending a warning signal that another large quake could be on the way………..

LAST VERSION: THE EXUBERANT, MEDITATIVE NEW LITTLE WOMEN


The latest adaptation of Louisa May Alcott’s novel, written and directed by Greta Gerwig, uncovers new textures for its iconic characters.

Katherine Connell

Emma Watson, Florence Pugh, Saoirse Ronan, and Eliza Scanlen in Little Women (all images courtesy Sony Pictures Releasing)

The newest film adaptation of Louisa May Alcott’s Little Women, written and directed by Greta Gerwig, makes a nuanced case for the ways stories enrich an individual’s experience of the world, and how sharing them is central to one’s interpersonal livelihood. Alcott and her iconic protagonist Jo March are examples of women who, to paraphrase Hélène Cixous, write themselves into the world as a personal and political act of creativity. The book has been brought to the screen numerous times before, most memorably by director Gillian Armstrong and screenwriter Robin Swicord in 1994. Compared to its predecessors, this Little Women attends more to the pain of writing, and with Jo’s arc, it subtly comments on a writer’s subject position and ego. It is not another weary reboot.

The movie pulsates with exuberance drawn from the family-focused vignettes that structure the novel. The bustling 1860s Concord home of the March sisters — Jo (Saoirse Ronan), Meg (Emma Watson), Beth (Eliza Scanlen), and Amy (Florence Pugh) — is once again teeming with activity. The men in their community, particularly Laurie (Timothée Chalamet), are overwhelmed by their ferocity of spirit, and look upon their strong-willed closeness with wonder that tips into envy. While earlier interpretations center Jo’s coming-of-age and neglect other characters, Gerwig cuts open the seams of Alcott’s work to accommodate all the March sisters as they navigate the complexities of a social order defined for them by class and gender.
As with any good adaptation, Gerwig uncovers new textures for its familiar characters. Jo (previously embodied by the likes of Winona Ryder and Katharine Hepburn) is still the theatrical, impassioned writer whose potent sense of self sits in defiance of the status quo. Here, however, we’re shown a more humanized, less tenaciously energetic Jo, who is sometimes worn down by what she’s up against. In one scene, she delivers a forceful argument about the complexities of women, and how their talents are reduced and blunted by marriage. Then she crumples, confessing loneliness and lamenting the evaporation of sororal solidarity she found in childhood. Other characters also gain new dimensions. Amy blossoms from reactionary villain to a thoughtful observer and keen strategist. Meg and Marmee (Laura Dern) aren’t purely maternal saints. Aunt March (Meryl Streep), while still funny, is no longer an antagonistic caricature.

While the book’s politics are limited by its period, Little Women remains relevant for its capacity to evoke the vigour of adolescent feelings. It makes sense that this would appeal to Gerwig, a filmmaker so committed to affect that it has nearly become her trademark. Her earlier works, like Lady Bird (2017), Mistress America (2015), and Frances Ha (2012) are similarly about women negotiating the largeness of their ambitions, and each contain a warmth, tenderness, and optimism which endear viewers to their protagonists. While Gerwig’s films can edge toward a constructed quality associated with treacly white hipster twee-ness. they also contain keen insight into the experiences of their characters. Little Women hangs on to this heartfelt nature, but pushes it toward a deeper vision that loosens her usual attachment to a specific individual. Her script remixes the linear progression of Alcott’s novel that other adaptations adhered to, creating a more impressionistic portrait of family life which eschews the cliché that coming of age is a straightforward path. The characters’ intense emotions find formal expression in cinematographer Yorick Le Saux’s merging of body and surrounding. His camera tracks the movement of characters as they rush through crowds, dance in secret, or leap off carriages.

Little Women is primarily considered as a celebration of sisterhood, but this film is equally about the painful moments in which we reckon with ourselves alone. In Lady Bird and Frances Ha, this took shape as revelatory moments of self-discovery (Lady Bird’s hungover voicemail, Frances writing her name on a new apartment). Little Women doesn’t sacrifice the March sisters’ shared intimacy, but it gives each sibling a private individuality that previous renditions haven’t explored. The generally optimistic Marmee wipes away tears as she approaches the family home on Christmas morning. Meg considers a marital fight in the dimming candlelight of her sparse new home. Amy stoically decides to throw away her paintings. After her raw rejection of Laurie, Jo crouches on a rust-colored hillside, nearly blending in with the landscape. Beth, so often defined by her sickness, shyness, and eventual death, is given a rich inner life. While the other sisters are married or away in New York and Europe, she remains home and finds a unique intergenerational friendship with Mr. Laurence. All these images of solitude culminate in a poignant final shot of Jo alone, clutching her newly published book.

There’s an unintended but notable parallel here, potentially a problematic one. Jo, originally Alcott’s semiautobiographical cipher, might now be seen as another refraction of Gerwig’s own semiautobiographical flourishes. Writing was Alcott’s act of autonomy, a way of preserving herself through observation and imagination. As Gerwig establishes herself as an auteur, are the stakes as high for her? Perhaps questions about biography, which is grating in Gerwig’s films but also lends them their vulnerability, are less relevant here. After all, what’s enjoyable about this version of Little Women is its fusion of solitude and warmth — the pleasures found in the company of others, and the vitality of keeping one’s own.

https://hyperallergic.com/534493/little-women-2019-greta-gerwig-review/?utm_medium=email&utm_campaign=Daily%20122619%20-%20New%20Little%20Women&utm_content=Daily%20122619%20-%20New%20Little%20Women+CID_432d052f05c19298a02ce78f91785f59&utm_source=HyperallergicNewsletter

miércoles, 25 de diciembre de 2019

COLLEGIUM VOCALE GENT, LOS ANGELES QUE ANUNCIARON LA NAVIDAD EN MADRID, A LA MANERA LUTERANA, EN EL AUDITORIO NACIONAL


Madrid. Auditorio Nacional de Música. 22-XII-2019. Universo Barroco. Bach, Oratorio de Navidad (partes I, II, III y VI). Hana Blažíková, soprano. Alex Potter, contratenor. Georg Poplutz, tenor. Peter Kooij, bajo. Collegium Vocale Gent. Director: Christoph Prégardien.

Para mi maestro de francés y relator de tantas historias que iluminaron mi adolescencia, Fernan Goethals, embajador y fascinante políglota nacido en Gante. Todavía recuerdo las frases que me decía en swahili, sotto voce, en mitad de una clase de cultura y civilización europeas. Mi cosmovisión ha cambiado mucho desde entonces. Kanga Munuko, mika bakalele. Danke, lieber Lehrer.

El Collegium Vocale Gent  como “ángeles” de la Navidad, es decir, en su sentido etimológico griego clásico, “emisarios” o “embajadores” (que anuncian). Así llegaron y tocaron en la capital española, como un anticipo de una de las fiestas más conmovedoras y celebradas de la geografía cristiana, la Navidad.

Y para ilustrarla, la siempre espléndida y contundente, algo severa y menos exuberante que la de un Vivaldi, por ejemplo, solar y destellante, (por eso es la iglesia reformada) obra sacra de Johan Sebastian Bach. El gran arquitecto en el sentido más mágico y esotérico, en la tradición original de un Renacimiento siempre renovado. Pura alquimia de pentagramas y fiorituras y el sonido en cascadas concebido y organizado como un corpus matemático y total.

El Collegium Vocale Gent, de la ciudad de mi maestro siempre querido y evocado, es una agrupación coral con sede en Gante, la Bélgica que habla neerlandés, volcada hacia la tradición alemana cultural y musical, también lingüística.


Fue fundada en 1970 por Philippe Herreweghe y se ha hecho famosa por sus interpretaciones de música vocal de Johann Sebastian Bach. En esta ocasión llegó a Madrid de la batuta de Christoph Prégardien, que también para subrayar un nombre y un apellido no exentos de misterio (¿ vinculados en su gens a” Cristo” y a sus “guardianes”?).
Esta agrupación es la primera en aplicar en la década de 1970, una nueva forma de interpretar la música barroca, centrándose en los textos y la retórica. Muy pronto la transparencia de este nuevo lenguaje musical llama la atención de grandes directores como Gustav Leonhardt, Nikolaus Harnoncourt o Ton Koopman.

Sin embargo, aunque el Collegium Vocale es más conocido por su frecuentación de obras de barrocas del norte de Alemania, como Bach, el repertorio de este conjunto no se limita a este tipo de elección. Fueron también Philippe Herreweghe y Collegium Vocale quienes abrieron las puertas al  redescubrimiento de la música antigua y del Renacimiento y en la actualidad interpretan música romántica y contemporánea muy a menudo. A finales de 1980 al coro se unió la orquesta Collegium Vocale Gent.

Ha actuado además en los principales escenarios internacionales en Europa, Japón, Estados Unidos o Australia. El conjunto ha llevado a cabo más de sesenta grabaciones tanto en solitario solo como con otros conjuntos, como la Orquesta el Collegium Vocale Gent, la Orchestre des Champs Elysées, el coro de la Chapelle Royale entre otros y cuentan con una discografía selecta sobre Bach o  Monteverdio Dusapin, entre otros.

Christoph Prégardien (Limburg an der Lahn, 18 de enero de 1956) es un tenor lírico alemán especializado en oratorio, música sinfónico-vocal, de cámara y ópera, que comenzó como corista en la catedral de Limburgo y estudió en Frankfurt am Mein con Martin Gründler y con Harmut Höll ganando en 1978 la competición de Berlín.

Como se  ha podido comprobar muy recientemente en el Ciclo de Lied del Teatro de La Zarzuela, es un género donde se mueve con eficacia y sabiduría. También cantó ópera en Frankfurt am Mein, Stuttgart, Hamburgo, Amberes, Karlsruhe, Zúrich, Ginebra, Gante, Montpelier, Salzburg, Tokio, Parma, Barcelona, colaborando con directores como Frans Brüggen, John Eliot Gardiner, Michael Gielen, Nikolaus Harnoncourt, Philippe Herreweghe, Christopher Hogwood, René Jacobs, Ton Koopman, Sigiswald Kuijken, Gustav Leonhardt y Helmuth Rilling.

Frecuenta los senderos diferentes de la ópera, donde se destaca como Tamino, Don Ottavio, Tito, Conde Almaviva, Fenton y Ulises de Monteverdi. Y como educador mantuvo una cátedra en la Hochschule für Musik und Theater en Zúrich y desde el 2004 en la Hochschule für Musik Köln.

Desde hace un par de años el prodigioso tenor, a veces más en la tesitura baritonal,  Christoph Prégardien ha comenzado a surcar nuevos caminos en una carrera colmada de éxitos: la experimentación, también en la dirección.

Grande y corpórea, palpable, su interpretación del Oratorio de Navidad en el Universo Barroco del Centro Nacional de Difusión Musical (CNDM). Otro nuevo acierto de elección y apuesta por la excelencia de sus responsables.


El Collegium Vocale de Gante, muy veterano,  ponía punto y final en 2019 a su ciclo de grandes composiciones sacras de Bach en el Auditorio Nacional, luego de haber experimentado con la Pasión según San Juan, la Pasión según San Mateo y la Misa en Si menor, con  Philippe Herreweghe al mando. Esta vez el desafío y la gran oportunidad fue para el cantante Christophe Prégardien, que dirigió de la manera más conseguida posible, ya que “solo” se limitó a cambiar de “orilla” interpretativa.

El grupo belga y su director en Madrid manejan un repertorio que les resulta un territorio por demás frecuentado en sus recitales. Vestidos de negro al completo, casi monacales, hasta saludando castrenses, su espíritu se diferenció muchísimo de los intérpretes franceses del domingo anterior, dirigidos por el chispeante William Christie, con un muestreo brillante y en general menos intimista en la lectura y en la interpretación (compositores mandan) que las Cantatas a las que honró la técnica y el saber hacer del Collegium. 

Magníficos los músicos de los instrumentos más convencionales, el órgano de Maude Gratton,  el contrabajo de Shalinsky y los intérpretes de los traversos, Patrick Beuckels, Amélie Michel, los oboes d´amore de Ponseele y Kitazato, los oboes de caccia de Timothée Oudinot y Marta Blawat, así como el fagot de Debordes, los timbales de Piechotta y las trompas de Drees, Staff y Kamps.  El coro, seguro, claro, con una emisión generosa, ajustada a la partitura e interpretada a la perfección con la guía, amable y entregada del director Christoph Prégardien, un verdadero “gardien” de sus músicos, que hace holgadamente honor a su apellido.

Entre los cuatro solistas tal vez el más aplaudido fue el contratenor Alex Potter, con una prestación peculiar y amplia, segura en lo vocal y generosa en el despliegue escénico, gran fiato, musicalidad manifiesta, siempre dentro de la línea contenida de la formación y su presentación general.

Hana Blažíková cantó adecuadamente con el bajo Peter Kooij, que estuvo a la altura, Er ist auf Erden kommen arm y  en la segunda parte, Herr, dein Mitleid, dein Erbarmen. El tenor Georg Poplutz tuvo un papel destacado en la velada, como por ejemplo en su aria de la Cantata II, Frohe Hirten, eilt, ach eilet.

Las partes corales verdaderamente ofrecieron una expresividad que para los alemanes siempre tiene unos límites bien marcados, porque se prestan a una mayor fluidez y decontracción. Bonitas, con una pronunciación dolorosamente perfecta y audible.
Mientras discurría el concierto, leyendo a ratos la traducción del alemán una reflexión sobre la estructura de esta lengua tan lejana y tan cerca del Latín, que la impregnó de su racionalidad, con los verbos al final, una sintaxis incomprensible para algunos y la aportación importante germana, esas palabras adosadas unas a otras e interminables y otras invenciones.

La batalla de Teutoburgo la perdieron los romanos en Germania  “Varo, devuélveme mis legiones” (“Quintili Vare, legiones redde!”), le escribió el emperador Augusto a su general). Una enorme confrontación entre dos mundos distintos,  belicistas y territoriales. Sin embargo, a lo largo de los siglos, más reconciliados los pueblos por momentos, la tradición musical alemana y su lengua, densa y compacta, casan muy bien con la voluntad fusional del mundo católico, más volcado hacia fuera, más explosivo.


La sala, al completo, ovacionó a los músicos, cantantes y solistas, todos, que ofrecieron bises y se mostraron conmovidos por el recibimiento de la audiencia.

Las Cantatas de Bach en el Auditorio, con un texto reducido, nada caudaloso, una lección de orden y de una musicalidad de todos, plenamente disfrutable y angélica, como se dijo al principio. Que el mensaje y los deseos de Paz y serenidad, de solidaridad, pues,  prosperen dentro y fuera de las fronteras propias y ajenas. Hace falta. Y un venturoso 2020 para todos (Frohes neues Jahr für alle).

Alicia Perris 

Fotos: Elvira Megías (CNDM)