sábado, 25 de junio de 2022

ARLES, CAPITALE DE LA PHOTOGRAPHIE UN ÉVÉNEMENT MAJEUR ET POPULAIRE

Les Rencontres d’Arles, festival annuel de la photographie, a été fondé en 1970 par le photographe arlésien Lucien Clergue, l’écrivain Michel Tournier et l’historien Jean-Maurice Rouquette. La photographie est à l’époque considérée comme un art « mineur » et n’a pas encore acquis ses lettres de noblesse. Le festival arlésien va largement contribuer à sa reconnaissance institutionnelle : d’un simple rendez-vous entre amoureux de la photographie, il deviendra au fil des ans un événement culturel majeur et très couru. Un succès exponentiel depuis le début des années 2000, avec l’intérêt grandissant du public pour la photographie.


© Claire Debost

LES PLUS GRANDS NOMS

Depuis plus de 50 ans, les plus grands noms de la photographie ont participé aux Rencontres d’Arles, authentique vivier de nouveaux talents. Anticiper les basculements du médium photographique et l’évolution des nouvelles technologies, proposer à tous les publics de faire l’expérience de l’image : telles sont les ambitions des Rencontres. Le programme tire sa richesse de la multiplicité des points de vue de photographes et de commissaires d’exposition issus de d’horizons différents. Il arrive que les artistes se voient confier une partie de la programmation, comme ce fut le cas pour Martin Parr, Raymond Depardon, Nan Goldin ou le couturier arlésien Christian Lacroix. D’autres fois, par le jeu des décloisonnements, la photographie entre en résonance avec le cinéma, la musique ou l’architecture. Année après année, le festival se veut le décrypteur d’un monde qui change, à travers le regard des photographes, sans doute ceux qui le racontent le mieux.

L’ART DANS LA VILLE

De début juillet à fin septembre, le public est invité à découvrir une quarantaine d’expositions. Souvent produites en collaboration avec des musées et des institutions françaises et étrangères, elles sont présentées dans différents lieux de la ville, patrimoniaux – chapelles ou cloître du XIIe siècle, bâtiments industriels du XIXe siècle… – ou contemporains, voire inattendus (le magasin Monoprix et sa façade classée patrimoine du XXe siècle, par exemple). Pendant la semaine d’ouverture du festival, début juillet, Arles toute entière, drapée dans sa douce lumière du Sud et son patrimoine exceptionnel, vibre pour la photographie. En marge des expositions, les soirées sont rythmées par des projections nocturnes, concerts et autres performances au théâtre antique de la ville. La fameuse Nuit de l’Année, l’événement festif incontournable du festival, est l’occasion d’assister à des débats, des signatures de livres, des rencontres avec les artistes… et de faire la fête jusqu’au bout de la nuit, sous les étoiles.

UN RAYONNEMENT INTERNATIONAL

Les Rencontres d’Arles s’inscrivent toute l’année dans une démarche active autour de la pratique photographique et de l’éducation au regard. Des stages encadrés par de grands professionnels sont proposés, qui permettent aux participants de s’engager dans une quête personnelle de création. Quant à la « Rentrée en images », elle accueille plus de 10 000 élèves formés à la lecture des images.

Ces dernières années, le festival a également développé des collaborations à l’échelle régionale, avec les expositions du Grand Arles Express (Aix, Avignon, Le Puy-Sainte-Réparade, Marseille, Nîmes, Saint-Rémy-de -Provence). Les Rencontres d’Arles s’exportent aussi à travers des initiatives menées à l’étranger, notamment à Xiamen, en Chine où depuis 2015, se tient en novembre le Jimei x Arles International Photo Festival. Des initiatives qui augurent d’un avenir toujours plus radieux pour ce festival né en pleine lumière.

https://www.rencontres-arles.com/fr/arles-capitale-de-la-photographie/#:~:text=Les%20Rencontres%20d'Arles%2C%20festival,'historien%20Jean%2DMaurice%20Rouquette.

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