Artículos y notícias de actualidad por Alicia Perris
domingo, 3 de agosto de 2025
RAIN OF RUIN: HIROSHIMA 80 YEARS ON | THE INTERVIEW. MUSÉE YVES SAINT-LAURENT, PARIS
Acclaimed historian Richard Overy’s latest book, Rain of
Ruin, looks at the atomic bombing of Japan, events that changed the world 80
years ago and brought World War 2 to an end.
In conversation with Imran Garda, Overy discusses the
context and legacy of that attack and the profound cultural impact it still has
with films such as Christopher Nolan’s Oppenheimer.
Overy is also the author of Why War? A book that aims to
explore the forces that drive human conflict.
From ancient human history to Hiroshima and Nagasaki, to the
current wars raging around the world, why do we fight? And is our species on
the verge of using those diabolical weapons again?
DANS LES COULISSES
DES COLLECTIONS
À l’occasion de la fermeture temporaire du musée pour travaux, l’équipe de la conservation s’est plongée dans les réserves pour mener un vaste chantier descollections. L’objectif ? Réaliser un inventaire précis des pièces de la collection, et redécouvrir, au passage, certains trésors du patrimoine Yves Saint Laurent.
Textiles, photographies, archives, bijoux, croquis, mais aussi ombrelles, fleurs artificielles ou plumes : les réserves du musée abritent une diversité d’objets insoupçonnée. Tous révèlent, à leur manière, la richesse de l’univers du couturier et la complexité de son processus de création.
Couvrant plus de quarante ans de création, les collections du Musée Yves Saint Laurent Paris racontent autant l’histoire de la maison de couture que celle d’une époque. Elles éclairent, au fil des inventaires, les gestes, les matières et les idées qui ont façonné une vision de la mode et de la société.
YVES SAINT LAURENT ET LA PHOTOGRAPHIE AUX RENCONTRES D'ARLES
JUSQU'AU 5 OCTOBRE 2025
Aux Rencontres d’Arles, le Musée Yves Saint Laurent Paris propose une plongée inédite dans l’univers du couturier à travers le prisme photographique. Coproduite avec les Rencontres d’Arles, en collaboration avec la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent, l’exposition Yves Saint Laurent et la photographie explore les liens étroits entre le créateur et les plus grands photographes du XXᵉ siècle.
Deux parcours se complètent : le premier, dédié aux représentations de mode et aux portraits emblématiques du couturier, présente plus de 80 tirages signés Avedon, Penn, Klein, et bien d’autres. Le second, pensé comme un cabinet de curiosités, révèle près de 200 objets d’archives — planches-contacts, publications, clichés personnels — témoignant de l’omniprésence de la photographie dans la maison de couture.
À cette exposition répond un ouvrage éponyme, publié par les éditionsPhaidon. Il prolonge l’expérience, entre images iconiques et trésors moins connus, dans une édition qui fait la part belle aux regards de Helmut Newton, Sarah Moon, Juergen Teller, ou Bettina Rheims.
Commissariat : Simon Baker, assisté d'Elisa Monteillet en collaboration avec Elsa Janssen.
Commissariat scientifique : Serena Bucalo-Mussely assistée de Nastasia Alberti et Clémentine Cuinet.
L’exposition Yves Saint Laurent et la photographie présentée à Arles met en lumière un lien fondamental : la photographie n’a jamais été pour Yves Saint Laurent un simple outil de diffusion, mais au contraire un véritable terrain d’expérimentation esthétique.
Yves Saint Laurent fut sans doute l’un des couturiers les plus photographiés de son époque — et l’un des plus attentifs au pouvoir de l’image. Dès 1957, il est portraituré par Irving Penn, puis Richard Avedon, William Klein et Jeanloup Sieff. À travers eux, Yves Saint Laurent construit un regard en miroir : un regard sur la mode, et un regard sur lui-même.
Plus qu’un simple outil de diffusion, la photographie devient un langage avec lequel le couturier dialogue. Dans l’ombre de l’objectif, il compose ses silhouettes comme des images mentales, pose nu pour Jeanloup Sieff, s’abandonne au regard frontal de Juergen Teller, collabore avec Helmut Newton, Bettina Rheims ou Sarah Moon, explorant les confins du désir, de la beauté et du mystère.
Comme l’écrit Marguerite Duras, Yves Saint Laurent « regarde ce qu’il voit. Il voit les yeux ouverts. » Cette distance, tendue entre fragilité et contrôle, fait de lui non seulement le sujet des images, mais aussi un véritable auteur de leur mise en scène.
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