martes, 30 de julio de 2019

KAY NIELSEN’S ENCHANTED VISION THE KENDRA AND ALLAN DANIEL COLLECTION


July 20, 2019–January 20, 2020
Clementine Brown Gallery (Gallery 170)
Enter a world of beauty from the mind of a rare visionary

Luminous and often haunting, Kay Nielsen’s interpretations of classic fairy tales are among the most celebrated book illustrations of the 20th century. Showcasing more than 45 dramatic watercolors, drawings, and illustrated books from the Kendra and Allan Daniel Collection, “Kay Nielsen’s Enchanted Vision” celebrates the Danish artist’s significant achievements in illustration while highlighting some of his work in theater design and animation.

Born in Copenhagen and educated in Paris, Nielsen (1886–1957) gained international recognition for his exquisite gift book illustrations, notably his masterpiece East of the Sun and West of the Moon, Old Tales from the North (1914), a collection of Norwegian fairy tales. In contrast to some of his contemporaries, Kay (pronounced kigh) Nielsen often focused on the melancholic or dramatic elements of tales, creating memorable visual sequences reflecting themes of love, passion, loss, and death.

Illustrations in the exhibition are complemented by a Fendi gown and evening bag designed by Karl Lagerfeld for his Fall/Winter 2016 “Legends and Fairy Tales” couture collection, which drew inspiration from Nielsen’s watercolors for East of the Sun and West of the Moon. These dazzling contemporary additions, shown directly alongside their source material, demonstrate how Nielsen’s work continues to resonate today.

https://www.mfa.org/exhibitions/kay-nielsens-enchanted-vision

ADRIANA LECOUVREUR. OPERA IN FOUR ACTS (1902)


Francesco Cilea (1866 - 1950)

Libretto by Arturo Colautti after the play Adrienne Lecouvreur (1849) by Eugène Scribe and Ernest Legouvé

Concert performance

CREATIVE TEAM
Marco Armiliato Conductor
CAST
Anna Netrebko Adriana Lecouvreur
Yusif Eyvazov Maurizio, conte di Sassonia
Anita Rachvelishvili La principessa di Bouillon
Nicola Alaimo Michonnet
Mika Kares Il principe di Bouillon
Andrea Giovannini L’abate di Chazeuil
Alina Adamski Mlle Jouvenot
Valentina Pluzhnikova Mlle Dangeville/Participant of the Young Singers Project
Ricardo Bojórquez Quinault/Participant of the Young Singers Project
Josh Lovell Poisson/Participant of the Young Singers Project

ENSEMBLES
Philharmonia Chor Wien
Walter Zeh Chorus Master

‘I am his, for love is stronger than destiny!’
Two women of the Rococo, who could hardly be more different from one another, are rivals in love. In order to further his political ambitions, Maurizio, count of Saxony, has started an affair with the married, haughty Princess of Bouillon, an adept player in the cabals of the Parisian nobility. However, his true love is the celebrated actress Adriana Lecouvreur, who rejects rather than savours compliments about her art. ‘I am the humble maidservant of the creative spirit’, begins her first aria in the eponymous opera by Francesco Cilea that premiered in 1902. Adriana clings to her creed of truthfulness both on the stage and in life. The elderly theatre director Michonnet, who secretly loves her but has always been too shy to confess his feelings, gives her a warning: as ‘poor people’ they are better advised to stay out of the intrigues of the powerful. But Adriana defends her love and believes she can take on the princess, not realizing that her perfidious antagonist will stop at nothing.
Apart from the ‘passionate love of the protagonist and the moving final act’ it was above all the ‘fusion of comedy and drama in the sumptuous 18th-century setting’ that attracted Cilea to the historical play of intrigue Adrienne Lecouvreur (1849) by Eugène Scribe and Ernest Legouvé. The comic element is supplied by the escapades of the Prince of Bouillon and his sidekick, the Abbé of Chazeuil, and by Adriana’s vivacious fellow-actors at the Comédie- Française. Compared with the other composers of the giovane scuola, Cilea’s music distinguishes itself by a greater lightness, delicacy and transparency, which does not, however, come at the expense of intensity of expression or tragic potential. Jules Massenet congratulated the composer following the work’s triumphal premiere: ‘Your Adriana is an affecting and enchanting score’, and the opera rapidly gained admiring audiences all over the world.

https://www.salzburgerfestspiele.at/en/p/adriana-lecouvreur#tickets

ANGOISSE CLIMATIQUE, ÉCO-ANXIÉTÉ: SOUFFREZ-VOUS DE SOLASTALGIE?


Les effets du réchauffement climatique et notre manque d'action en faveur du climat nous poussent à faire le deuil du monde tel que nous le connaissons.
Par Sandra Lorenzo


Que vous viviez de près ou de loin le réchauffement climatique, vous pouvez ressentir de l'éco-anxiété.

PSYCHOLOGIE - Depuis ce lundi 29 juillet, nous sommes dans le rouge. Nous avons épuisé toutes les ressources renouvelables de la planète, cinq mois avant la fin de l’année. “Nous avons pêché plus de poissons, abattu plus d’arbres et cultivé plus de terres que ce que la nature peut nous offrir au cours d’une année. Quant à nos émissions de gaz à effet de serre, elles ont été plus importantes que ce que nos océans et nos forêts peuvent absorber”, résume WWF.

Cette date arrive toujours plus tôt dans le calendrier. Elle est devenue un véritable rendez-vous médiatique, un énième rappel de l’urgence écologique et une nouvelle occasion de sentir nos entrailles se contracter face à notre manque d’action et à la fin de notre planète telle que nous la connaissons.

Au début de son engagement, Greta Thunberg a fait une dépression pendant plusieurs mois après avoir regardé des documentaires sur les ours polaires et la fonte des glaces. “Cela m’a beaucoup atteinte, confiait-elle au New York Times. J’ai commencé à penser à ça tout le temps et je suis devenue très triste. Ces images sont restées bloquées dans ma tête.” Et elle n’est pas la seule. En France comme ailleurs, cette inquiétude gagne du terrain.

Parmi les victimes de l’éco-anxiété, on retrouve aussi les scientifiques eux-mêmes. Sur le site “Is This How You Feel”, des spécialistes du climat partagent dans des lettres manuscrites leurs ressentis, leurs espoirs mais aussi leur crainte et leur colère face à l’ampleur de ce qu’ils veulent accomplir et au peu de réactions que cela engendre.
“Cette angoisse a toujours existé dans le militantisme écologique, mais elle s’est récemment aggravée sous l’effet d’une réduction des horizons temporels. Le dérèglement climatique ne va plus ­affecter les générations futures mais celles d’aujourd’hui, analyse Luc Semal, maître de conférences en sciences politiques au Muséum national d’histoire naturelle, interrogé par Le Monde. Ce sujet est tellement écrasant, d’un point de vue émotionnel, qu’il peut phagocyter la vie personnelle”.

Éco-anxiété, éco-paralysie ou solastalgie?
Plusieurs termes existent pour définir cette angoisse. L’éco-anxiété désigne ce que les gens ressentent lorsqu’ils se sentent constamment rappelés aux problèmes associés au changement climatique. L’éco-paralysie renvoie au sentiment lié au fait de ne pas être capable de faire des choses concrètes pour atténuer les risques liés au changement climatique. La solastalgie est définie comme “l’état d’impuissance et de détresse profonde causé par le bouleversement d’un écosystème”, selon les termes de Glenn Albretch, philosophe de l’environnement et professeur au Département d’études environnementales de l’Université de Murdoch, en Australie, qui a inventé ce mot.

Les premières victimes de l’éco-anxiété sont celles qui subissent les conséquences immédiates du changement climatique. Dans un rapport publié en mars 2017, l’association de psychologie américaine montre que, parmi les personnes qui ont subi, directement ou non, une catastrophe climatique, jusqu’à 40% d’entre elles contractent une psychopathologie, en majorité de l’anxiété mais aussi des pensées suicidaires ou du stress post-traumatique.

Les effets de cette anxiété ont pu être observés par exemple sur les victimes de l’ouragan Katrina qui a touché La Nouvelle-Orléans, mais aussi auprès de la communauté inuite. Celle-ci vit dans une des parties du monde où le réchauffement climatique progresse le plus rapidement. Dans cinq communautés du nord du Canada, depuis le début des observations, les problèmes de drogue et d’alcoolisme ont augmenté pour “remplir le vide” laissé par cet environnement qu’ils ne reconnaissent plus.

https://www.huffingtonpost.fr/entry/angoisse-climatique-souffrez-vous-de-solastalgie_fr_5d3eb1c0e4b0db8affaaea4c

domingo, 28 de julio de 2019

EL ROTO VIÑETA DE EL ROTO DEL 28 DE JULIO DE 2019



https://elpais.com/elpais/2019/07/27/opinion/1564243915_936006.html

“RELAXING CUP OF CAFÉ CON LECHE” Y TAN TRANQUILOS


Madrid es ese lugar donde los líderes roban cremas, cargan sacas sospechosas o defienden los atascos
BERNA GONZÁLEZ HARBOUR


José Luis Martínez Almeida, alcalde de MAdrid JAIME VILLANUEVA

Madrid es ese lugar donde la última 
presidenta robó unas cremas mientras acumulaba buenas notas sin ir a clase, donde otro presidente cargó unas sacas sospechosas en Colombia, una alcaldesa vendió ¡viviendas de protección oficial! a fondos buitre o el nuevo alcalde parece querer preservar el eau de aire contaminado en frasquitos aunque le hayan explicado que es nocivo para la salud. “Si sigue Podemos no va a haber atascos”, llegó a proclamar la futura presidenta regional, escandalizada, mientras defendía una supuesta idiosincrasia madrileña basada en el amontonamiento de coches por la noche como...
https://elpais.com/elpais/2019/07/27/opinion/1564224337_713834.html

HOW ELECTRICITY TRANSFORMED PARIS AND ITS ARTISTS, FROM MANET TO DEGAS


Sarah Dotson
 “An artist has no home in Europe except in Paris,” asserts Friedrich Nietzsche in his 1888 autobiography Ecce Homo. For artists in the late 19th century, a stint in Paris was an important right of passage for the development of their philosophies and practices. As it approached the end of the century, Paris entered a period of rapid modernization and urbanization, a time characterized by a sense of prosperity and optimism among its population.

One of the major innovations during this era was the invention of the electric light bulb. For artists, the proliferation of both gas and electric lights throughout the city transformed their surroundings. With this change in scenery came a change in representations of the city—artists responded with stylistically avant-garde works that capture both the joie de vivre and the anxiety of modernization during the Belle Époque.

This was an era of indulgence and innovation for an emerging middle class that had the resources and time to engage in fashionable leisure activities. Fin-de-siècle Paris was epitomized by the new, shimmering Eiffel Tower and the abundance of raucous, late-night cabarets like the Moulin Rouge. With innovation, though, comes the unknown, and artists at times painted their newly lit city with skepticism.
In the mid–17th century, Louis XIV, known as the Sun King, increased lighting throughout Paris in an attempt to reduce the crime rate. City- and community-wide efforts that placed lanterns on major streets and required citizens to light candles in their windows literally illuminated wrongdoing, making criminals visible to the police at night. This structured implementation made Paris one of the first European capitals to adopt street lighting, which contributed to its famous nickname—the City of Light.

Fast-forward to the end of the 19th century, after Georges-Eugene Haussmann’s ambitious renovation project to update the infrastructure of the formerly medieval city and the invention of the gas lamp—by 1870, Paris boasted 20,766 streetlamps. The lamps themselves, placed between trees on groomed boulevards and perched next to park benches, quickly became Parisian icons; they likewise star in countless paintings and photographs of the city.

Charles Marville, appointed as the city’s official photographer in 1862, took a particular interest in the streetlamps, capturing what can only be described as portraits of lamp posts throughout Paris. In her 2019 book Illuminated Paris: Essays on Art and Lighting in the Belle Époque, Hollis Clayson notes the anthropomorphic qualities of Marville’s photographs: “The lamps are enough like us to engage our curiosity and sympathy, yet sufficiently distinct to fascinate as singular individuals that could activate our capacity for empathy.”
The lamps have a commanding presence in this series, which Marville began in about 1861, and it seems to mark the new era of modern lighting. In the pictures, the lamp posts stand erect in front of buildings, street corners, and fences. Each one adopts a unique personality in its surroundings, with the different backgrounds informing the look and feel of the lamps as much as the flourishes at their bases or slight differentiations in their globes.
Towards the end of Marville’s photographic exploration of Paris’s lamp posts, Gustave Caillebotte painted Paris Street: Rainy Day (1877). One of the key elements in the work, which depicts a bustling Parisian intersection during a mid-day shower, is a street lamp. Centrally focused, the tall, green structure anchors the composition. In a review of the work for Le Bien Public, one critic asked: “Why does this streetlamp flaunt its unpleasant perpendicular right in the middle of the picture?” In the middle of the day, when the scene of the painting takes place, the lamp doesn’t serve a practical purpose. By this point, gas lamps had been woven into the fabric of the city; for Caillebotte, it was merely another architectural element of the modern Parisian streets. Yet there is a certain dissonance between the natural light of day and the useless invention that splits the canvas in two.

Clayson further explores this dissonance in an analysis of John Singer Sargent’s 1879 painting In the Luxembourg Gardens. She identifies five depictions of light in the painting: the twilight sky; the Moon; glowing orange gas lamps; the bright, frenetic reflections of the experimental electric lights, called Jablochkoff candles, in the water of the boat basin; and the faint sparks of cigarettes that glitter throughout the serene park scene.
When electricity began to be installed throughout Paris in the late 1870s, the harsh, white light was a shocking departure from the muted glow that gas lamps offered. “The electric light is as cruel as the sun,” remarked a Chicago journalist visiting Paris in 1878. In Sargent’s picture, the reflections in the pool from the electric lights are almost indiscernible from the natural glow of the Moon. Nature and modernity meet in this boat basin in a poetic representation of the dawn of a new, electric era.
In 1881, the Exposition Internationale de l’Électricité (“International Exhibition of Electricity”) was held in the Palais de l’Industrie, and Paris was briefly known as the Electric Capital of the World. While the city’s slowness to actually replace the tens of thousands of gas lamps lighting the city kept this name from sticking (the last gas lamps remained until 1962), the excitement surrounding the fair was palpable.


The ubiquity of gas lighting throughout the city and the buzz around the future of electricity contributed to a new kind of social life for Parisians. “Nocturnalization,” a term coined in 2011 by American historian Craig Koslofsky, refers to “the expansion of social and economic activity into the night and the subsequent spread of illumination.” Cabarets proliferated during the 1880s and offered patrons more than just drinks and peanuts. Nightly performances debuting women in ruffled bloomers performing new dance moves made clubs like the Moulin Rouge and the Folie Bergère popular venues for night-time entertainment. Édouard Manet, Edgar Degas, Henri de Toulouse-Lautrec, and Pablo Picasso are just a few artists who would look to the dazzling cabarets for inspiration.

Toulouse-Lautrec’s At the Moulin Rouge (1892–95) features the Who’s Who of the Moulin Rouge, which opened in 1889. Jane Avril—the celebrated cancan dancer and star of many of Toulouse-Lautrec’s works—sits facing away from the viewer, her red hair shining; a popular performer named La Goulue (“The Glutton”), known for chugging patrons’ drinks, checks her hair in a mirror; the artist himself, standing a foot shorter than his cousin next to him, sulks in the background. The canvas is dominated, though, by the cropped face of another dancer, May Milton.
“I paint things as they are. I don’t comment,” Toulouse-Lautrec once said. In the harsh glow of the artificial lights, Milton’s face is a deep, jarring shade of green. Electric lighting changed the color, depth, the texture of the scene, just as it changed the color, depth, and texture of Paris.

Sarah Dotson is Artsy’s Production Editor.

https://www.artsy.net/article/artsy-editorial-electricity-transformed-paris-artists-manet-degas?utm_medium=email&utm_source=17582689-newsletter-editorial-daily-07-24-19&utm_campaign=editorial-rail&utm_content=st-V

VISITE A EXPOSIÇÃO GOLD – MINA DE OURO SERRA PELADA, DE SEBASTIÃO SALGADO, NO SESC PAULISTA



O premiado fotógrafo brasileiro Sebastião Salgado traz para o Sesc Avenida Paulista a partir do dia 17 de julho de 2019, quarta, a exposição “Gold – Mina de Ouro Serra Pelada“. O registro, feito na década de 1980, mostra a realidade do que foi o maior garimpo a céu aberto do mundo, na região da Amazônia Paraense. Em mais de cinquenta fotos, a exposição revela o cotidiano da mina de onde foram extraídas toneladas de ouro em mais de uma década de exploração. Pelas lentes do fotógrafo mineiro o visitante percorre a realidade da jazida, os trabalhadores em atividade, as condições precárias, e a “febre do ouro” que reuniu cerca de 50 mil garimpeiros no auge do período de extração. Sebastião Salgado passou um mês no local registrando a chegada de pessoas de todos os cantos do Brasil, o ambiente imerso na brutalidade do trabalho, os sonhos de quem vinha para construir seu futuro e a esperança de encontrar um dos materiais mais cobiçados na história da humanidade. A exposição tem a curadoria e design de Lélia Wanick Salgado, responsável pela editoria e organização de todo o trabalho de Sebastião Salgado, co-fundadora da agência Amazonas Images e do Instituto Terra. Ocupando um andar inteiro da Unidade e outro reservado para a ação educativa, “Gold – Mina de Ouro Serra Pelada” tem entrada gratuita e permanece em cartaz até 03 de novembro.
SEBASTIÃO SALGADO


Sebastião Salgado nasceu em 1944 em Minas Gerais, Brasil, e vive em Paris, França. É casado com Lélia Wanick Salgado, com quem tem dois filhos e dois netos.

Formado em economia, Salgado começou sua carreira como fotógrafo profissional em 1973, em Paris, e trabalhou com agências de fotografia – dentre as quais a Magnum Photos – até 1994, quando ele e Lélia Wanick Salgado fundaram a Amazonas Images, dedicada exclusivamente à sua obra.

Ele viajou por mais de 100 países para desenvolver seus projetos fotográficos. Além das publicações na imprensa, sua obra foi apresentada em livros como Other Americas [Outras Américas] (1986), Sahel: l’homme en détresse (1986), Sahel: el fin del camino (1988), Workers[Trabalhadores] (1993), Terra (1997), Migrations [Êxodos] e Portraits [Retratos de crianças do êxodo] (2000), Africa (2007), Genesis (2013), The Scent of a Dream [Perfume de sonho] (2015), Kuwait, a desert on fire (2016) e Gold (2019). Todos esses livros foram editados, concebidos e tiveram seu projeto gráfico elaborado por Lélia Wanick Salgado. Exposições itinerantes dessas obras foram, e continuam a ser, apresentadas em museus e galerias por todo o mundo.

Em 2013 foi lançado o livro De ma terre à la Terre [Da minha terra à Terra], um relato sobre a vida e a carreira de Salgado escrito pela jornalista francesa Isabelle Francq. Em 2014, estreou o documentário The Salt of the Earth [O sal da terra], codirigido por Wim Wenders e Juliano Ribeiro Salgado. Selecionado para os mais importantes festivais de cinema, ele recebeu o Prêmio Especial do Festival de Cannes de 2014, na seção Un certain regard, bem como o Prêmio César do cinema francês para melhor documentário em 2015, além de uma indicação para o Oscar de melhor documentário (longa-metragem) na 87a Cerimônia do Oscar, no mesmo ano.

Salgado está trabalhando atualmente em um projeto fotográfico sobre a Amazônia brasileira, seus habitantes e as comunidades indígenas; seu objetivo é ampliar a conscientização sobre as ameaças que elas enfrentam em consequência da exploração ilegal da madeira, da mineração do ouro, da construção de represas, da criação de gado e do cultivo de soja e, cada vez mais, das mudanças climáticas.

Sebastião Salgado é Goodwill Ambassador [Embaixador da Boa Vontade] da Unicef, e, entre outras distinções, foi nomeado membro honorário da Academy of Arts and Sciences nos Estados Unidos. Ele recebeu inúmeros prêmios e honrarias, como o Grand Prix National, Ministério da Cultura, França; o prêmio Príncipe de Asturias de las Artes, Espanha; a Medaglia della Presidenza della Repubblica Italiana, Internacional, Centro de Pesquisa Pio Manzù, Itália. Ele foi nomeado Comendador da Ordem do Rio Branco, no Brasil, e Commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres, Ministério da Cultura, França.

Em 2016, Salgado foi eleito membro da Académie des Beaux-Arts do Institut de France, e no mesmo ano, a França o nomeou Chevalier (Cavaleiro) de la Légion d’Honneur. Em 2018, foi condecorado Chevalier de l’Ordre du Mérite Culturel pelo Principado de Mônaco. Nesse ano, foi também eleito Foreign Honorary Member [Membro Honorário Estrangeiro] da American Academy of Arts and Letters, Nova York, Estados Unidos.

Desde 1990, Lélia e Sebastião vêm trabalhando juntos na recuperação de parte da Mata Atlântica brasileira, no estado de Minas Gerais. Em 1998, conseguiram tornar essa área uma reserva natural e criaram o Instituto Terra. A missão do Instituto é voltada ao reflorestamento, à conservação e à educação ambiental.
GOLD – MINA DE OURO SERRA PELADA

“O que dizer desse metal amarelo e opaco que leva homens a abandonar seus lares, vender seus pertences e cruzar um continente, a fim de arriscar suas vidas, seus corpos e sua sanidade por causa de um sonho? “


Sebastião Salgado

Um morro que se transformou em cratera e a cratera que se findou lago, assim foi o processo de exploração da mina de ouro conhecida como Serra Pelada. Desde sua descoberta em 1979, o local, na atual cidade de Curionópolis, chegou a receber 50 mil garimpeiros, de diversas partes do país, em busca do mesmo sonho: enriquecer. O “formigueiro humano”, que recebeu o título de maior mina a céu aberto do mundo, tinha um fluxo intenso de trabalho, com condições precárias e muitos olhos atentos. Tudo o que era retirado da terra tinha roteiro e destino final, e cada metro quadrado um dono. Com 200 metros de diâmetro e mesma profundidade, o garimpo era repartido em lotes de 2×3 metros, e os trabalhadores divididos segundo suas funções: meia-praça, cavador, apontador, apurador e o formiga. Não eram permitidas mulheres, armas e álcool, sendo os policiais federais responsáveis por conter a violência. Em 1986, neste ambiente de tensão e esperança, chegava na região Sebastião Salgado, fotógrafo que tinha no currículo trabalhos para agência Magnum e registros icônicos como o do atentado ao presidente norte-americano Ronald Reagan.

Na exposição “Gold – Mina de Ouro Serra Pelada” os visitantes reencontram esta história, na qual o mineral protagoniza momentos abruptos no itinerário antrópico: a movimentação de massas humanas, mudanças ambientais e marcas permanentes na sociedade. Em 56 fotografias, é possível acompanhar o olhar de Salgado pelas diversas vidas que passaram, permaneceram ou se perderam no garimpo paraense. As trilhas encravadas na cratera, os garimpeiros com sacos de terra nas escadas de madeira (apelidadas sugestivamente de “adeus mamãe”), o sobe e desce de corpos cobertos de lama e suor, o desapontamento em cada vão aberto sem uma pepita achada e a euforia quando do encontro com um lampejo dourado. A paisagem de Serra Pelada que Sebastião Salgado apresenta nesta exposição revela as aflições, alegrias e os anseios de um povo que largou suas vidas e suas famílias para irem desbravar uma terra com configurações inóspitas e de futuro incerto. “O ouro é um amante imprevisível. Enquanto alguns garimpeiros afortunados partiram da Serra Pelada com dinheiro, compraram fazendas e empresas e nunca se sentiram traídos, outros, que encontraram ouro e pensaram que havia mais fortunas esperando por eles, acabaram, por fim, perdendo tudo o que tinham obtido. Com o amigo do meu pai aconteceu isso. Ele achou 97 kg de ouro, reinvestiu seus ganhos em novos lotes e equipes adicionais de peões para, no fim, deixar a mina de mãos vazias” – comenta o fotógrafo.

Com curadoria e design de Lélia Wanick Salgado, fotografias inéditas guardadas há trinta anos chegam a público, revelando a dimensão e a egrégora por trás deste capítulo importante da história nacional. Serra Pelada permanece na memória coletiva e na visão de Sebastião Salgado como uma das mais impetuosas incursões humanas impelidas pela ambição. “Por uma década, ela evocou o El Dorado há muito prometido, mas, atualmente, essa corrida do ouro mais selvagem que o Brasil já teve se tornou apenas uma lenda, que permanece viva por meio de algumas lembranças felizes, muitos arrependimentos dolorosos — e fotografias”.

GOLD

A exposição compartilha do lançamento do livro “Sebastião Salgado – Gold”, pela Editora Taschen, que reúne o portfólio completo de Sebastião Salgado feito em Serra Pelada. A publicação acompanha pictoriamente a trajetória do fotógrafo a partir da autorização para visitar o garimpo, em setembro de 1986, após ter sido negada por seis anos pelas autoridades militares brasileiras.

A opção pelo preto e branco marca um retorno à fotografia monocromática, seguindo uma tradição de nomes como Edward Weston, George Brassaï, Robert Capa e Henri Cartier-Bresson, que definiram o início e o meio do século XX. “Em toda a minha carreira no The New York Times”, lembrou o editor de fotografia Peter Howe, “nunca vi editores reagirem a nenhum conjunto de imagens como fizeram com Serra Pelada”.

Tanto no livro quanto na exposição, é perceptível a concretude do trabalho de Salgado, o que o torna vivamente contemporâneo. Com mais de duzentas páginas a publicação traz um prefácio do próprio fotógrafo e um ensaio do escritor e jornalista Alan Riding. A publicação pode ser adquirida nas Lojas Sesc e o lançamento acontece no dia 17 de julho, com a assinatura do fotógrafo, na própria Unidade.

PROGRAMAÇÃO INTEGRADA

A exposição contempla ainda uma programação integrada, com cursos, oficinas, e atividades para diversos públicos sobre o pensar e o fazer fotográfico. Os temas abordam desde parâmetros históricos como técnicos, apresentando ao público visões distintas sobre a fotografia. Fotojornalismo, fotografia documental e História da Fotografia Brasileira estão entre as abordagens que a programação integrada oferece até final da exposição, correlacionando ainda aspectos socioambientais e históricos relacionados à Serra Pelada.

MOSTRA PARALELA – GALERIA MARIO COHEN

A partir do dia 19 de julho, quinta, o público pode conferir a mostra paralela que acontece na Galeria Mario Cohen, com fotografias do mesmo trabalho apresentado no Sesc Avenida Paulista. A Galeria, que fica localizada no bairro de Pinheiros, mantém as obras em cartaz até o dia 21 de setembro, das 11h às 19h (segunda à sexta), e das 11h às 15h (sábados).

https://passeiosbaratosemsp.com.br/visite-a-exposicao-gold-mina-de-ouro-serra-pelada-de-sebastiao-salgado-no-sesc-paulista/

GUSTAVO DUDAMEL AUX RENCONTRES MUSICALES D'ÉVIAN : "LA BEAUTÉ À L'ÉTAT PUR"


Les Rencontres musicales d'Évian se distinguent par leur décor grandiose au bord du lac Léman et leur salle de concert extraordinaire. Le festival a consacré son édition 2019 à un compositeur emblématique de la période romantique : Johannes Brahms. Le chef d'orchestre Gustavo Dudamel a partagé son enthousiasme avec le public lors du concert de clôture.


Les Rencontres musicales d'Évian se déroulent dans un décor magique : une salle de concert extraordinaire et un lac enchanteur. Le charismatique Gustavo Dudamel et l'orchestre du festival ont mis leur passion au service de la Symphonie n°4 de Brahms lors du concert de clôture.

"Cet endroit, c'est la beauté et la nature à l'état pur," décrit le chef d'orchestre vénézuélien. Directeur artistique du festival, Philippe Bernhard renchérit : "L'ADN des Rencontres musicales d'Évian est dans son nom : la rencontre."

Gustavo Dudamel est charmé par les lieux : "Nous sommes au milieu de la forêt avec un magnifique lac devant nous. Cela nous permet d'être en lien avec cette facette de la musique qu'est la nature," estime-t-il avant d'ajouter : "Tous les compositeurs dont nous jouons les œuvres ont été inspirés par des lieux comme celui-ci."

La "dacha" de Rostropovich
Ces Rencontres se déroulent dans une salle unique : la Grange au Lac est entièrement réalisée en bois et une forêt de bouleaux se dresse sur sa scène.

L'architecte visionnaire Patrick Bouchain l'a imaginée pour le violoncelliste de légende Mstislav Rostropovitch qui a dirigé le festival pendant des années. "Il a considéré cette maison comme la sienne," raconte l'architecte. "D'ailleurs, il l'appelait tout le temps 'ma dacha'," fait-il remarquer.


Philippe Bernhard ajoute : "Quand on entre ici, on est chez Rostropovitch."

Patrick Bouchain renchérit : "C'est peut-être cela, la magie : on est surpris d'avoir simplement ouvert une porte et d'être passé du dehors au dedans : c'est un peu comme dans les cirques. Et l'autre chose qui fait la magie," estime-t-il, "c'est le plafond qui est comme un épi de blé."

"J'avais décidé de faire une surprise à Rostropovitch et de faire un décor avec l'arbre qui représente la Russie : le bouleau," précise l'architecte. "Et là, vous rentrez dans un bâtiment qui a du parfum et qui parfume, vous êtes en osmose avec le bois," estime-t-il.
Brahms, "le Dieu de la tradition"
Johannes Brahms, compositeur emblématique de la période romantique, est au cœur de cette édition 2019.

"Je crois que Brahms est le Dieu de la tradition," affirme Gustavo Dudamel. "La quatrième symphonie, c'est un monument : c'est comme si on entrait dans une cathédrale et que l'on avait l'histoire sous nos yeux," dit-il.

Sur scène, le Sinfonia Grange au Lac. Cet orchestre unique créé pour le festival réunit des musiciens au talent exceptionnel.

Un orchestre "familial-amical"
"Cet orchestre est très particulier," indique le directeur artistique des Rencontres. "Il est composé de musiciens qui viennent chacun d'ensembles différents, de pays différents et qui se retrouvent ici et avec Gustavo Dudamel, cela a fonctionné immédiatement. Il a aimé ce sentiment amical-familial et à la fois, frais," insiste Philippe Bernhard.

"Ce sont des gens qui sont, je pense, tellement ouverts à lui, tellement réceptifs : c'est un échange extrêmement riche," affirme-t-il.

Gustavo Dudamel conclue : "Quand ils jouent ensemble, on ne sent pas les personnalités de leurs différents orchestres, on découvre celle de cet orchestre : il y a cette amitié, ils sont tellement en harmonie."

La prochaine édition des Rencontres musicales d'Évian aura lieu du 4 au 11 juillet 2020.

https://fr.euronews.com/2019/07/25/gustavo-dudamel-aux-rencontres-musicales-d-evian-la-beaute-a-l-etat-pur?utm_source=newsletter&utm_medium=fr&utm_content=&_ope=eyJndWlkIjoiNThkMWI4YjE0MWNmNDE0NDNhZGE5M2E5NjE4ZTFlODEifQ%3D%3D

viernes, 26 de julio de 2019

CARMEN MARTÍNEZ-BORDIÚ YA ES OFICIALMENTE DUQUESA DE FRANCO



La nieta del dictador ha pagado las últimas tasas que la acreditan, además, como Grande de España


Carmen Martínez-Bordiú, en junio de 2017 en Madrid. GTRESONLINE

Carmen Martínez-Bordiú, nieta mayor del dictador Francisco Franco, ya es duquesa de Franco con Grandeza de España. La hija mayor de Carmen Franco y Cristóbal Martínez-Bordiú ha cumplido los últimos trámites que le faltaban para hacerse con un título que perseguía desde la muerte de su madre, a finales de diciembre de 2017.
El Boletín Oficial del Estado ya anunció hace un año que Martínez-Bordiú, de 68 años, había logrado confirmarse como heredera del ducado de Franco, un título que había creado el rey Juan Carlos para Carmen Franco Polo en noviembre de 1975 por sus "excepcionales circunstancias y merecimientos". A 31 de mayo de 2018 el anterior ministro de Justicia, Rafael Catalá, firmaba que se mandara "expedir [...] la Real Carta de Sucesión en el título de Duque de Franco, con Grandeza de España, a favor de doña María del Carmen Martínez-Bordiú Franco". [...] Sin embargo, faltaba la carta en sí y la firma en aella de la actual ministra, Dolores Delgado.

Ahora Martínez-Bordiú ya es duquesa y tiene su carta firmada. En su caso, no ha tenido que cumplir con los alrededor de 2.600 euros del impuesto de sucesiones ya que esta es la primera vez que ese título se hereda y, por tanto, su transmisión está exenta de pagos. Si ese ducado llega a pasar a su hijo, Luis Alfonso de Borbón, él ya sí que tendría que hacer frente al pago del mismo al ser la tercera generación. Así, Carmen Martínez-Bordiú ya ha recibido la carta que la acredita como duquesa. Lo ha confirmado ella misma a EL PAÍS a través de su abogada, Teresa Bueyes. "Ya es duquesa. Está todo pagado y todo en orden", ha explicado la letrada. Por su parte, el Ministerio de Justicia no ha querido aportar ningún dato al tratarse de un expediente privado que atañe a una persona en particular.

La obtención de ese ducado era un antiguo anhelo de la primogénita de los marqueses de Villaverde. Ella misma solicitó al Ministerio de Justicia, en marzo de 2018, obtener ese título, tal y como se publicó en la sección de anuncios oficiales del BOE a finales de marzo de 2018. Desde el año 2006, cuando la llamada Ley de Igualdad para la Sucesión de Títulos Nobiliarios acabó con la prevalencia del varón sobre la mujer, ella era la heredera legal tanto del ducado de Franco como del señorío de Meirás. Sin embargo, su abuela, Carmen Polo, quería que ese segundo título fuera a parar a Francis Franco, el tercero de los hermanos y primero de los varones, pese a que el título era, en principio, vitalicio de la viuda de Franco y se extinguía con su fallecimiento. Cuando Carmen Polo murió, él lo reclamó y lo heredó. Además, Francis también es marqués de Villaverde desde 1998, cuando murió su padre.
Desde el fallecimiento de la única hija del dictador, su primogénita Bordiú ha mantenido un perfil bajo, sobre todo en comparación con su habitual movimiento mediático. Apenas ha dado declaraciones desde entonces y, de hecho, ha abandonado España para irse a vivir a Nazaré, en Portugal, junto a su pareja, el australiano, Timothy McKeague. Poco más se sabe de ella en estos meses, además de que ella y sus hermanos han decidido sacar a la venta el antiguo domicilio familiar de la calle Hermanos Bécquer, así como la finca asturiana llamada La Piniella, de 30 hectáreas y con un precio de casi cinco millones de euros.

Cuando murió su madre, tanto Carmen como sus hermanos decidieron bajar su actividad mediática y establecer una especie de pacto de silencio mientras se resolvieran las cuestiones del ducado y de la herencia, que se estima en entre 500 y 600 millones de euros. Además, el pasado septiembre se supo que tenía que pagar 525.063,96 euros a la Agencia Tributaria. Una deuda que ella afirmaba que no se debía a una sanción, sino a un recurso que había perdido tras la venta de unas acciones en 2006 y la posterior compra de unas propiedades, por las que había habido un error en su declaración de la renta. Sí admitió entonces que hubo "controversia administrativa".

Los hermanos Franco tratan de mantener su silencio con las distintas polémicas que les rodean, entre ellas la exhumación del dictador del Valle de los Caídos, paralizada a primeros de junio por el Tribunal Supremo. Ahora el Gobierno también ha sacado a relucir que la venta del pazo de Meirás, propiedad de la familia desde los años cuarenta, fue fraudulenta.
FE DE ERRORES
Una primera versión de este artículo afirmaba que Carmen Martínez-Bordiú había tenido que pagar un impuesto para recibir su título. Sin embargo, la ya duquesa de Franco está exenta de dicho pago al ser la primera transmisión del ducado desde su creación.

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