RAVENNA FESTIVAL. TRILOGIA D´AUTUNNO. PREMIÈRE MONDIALE DE L’ENREGISTREMENT : NADIA BOULANGER 'LA VILLE MORTE'

giovedì 6 NOVEMBRE alle 18 Sala Corelli del Teatro Alighieri PRESENTAZIONE TRILOGIA D'AUTUNNO  a cura di PAOLO FABBRI  con PIER LUIGI PIZZI  e OTTAVIO DANTONE INGRESSO LIBERO

La Trilogia d'Autunno è in scena dal 12 al 16 novembre e interamente dedicata a Händel con due nuove produzioni di Orlando e Alcina affidate alla regia di Pier Luigi Pizzi e con Ottavio Dantone alla guida di Accademia Bizantina; completa la Trilogia il Messiah, con la Bizantina e il Coro della Cattedrale di Siena Guido Chigi Saracini.

ENREGISTRMENT: LA VILLE MRPTE DE NADIA BOULANGER

Catapult Opera, en collaboration avec l’Ensemble Talea et le chef d’orchestre Neal Goren, est fier de présenter en première mondiale l’enregistrement historique de La ville morte de Nadia Boulanger, un opéra obsédant sur la passion, la perte et l’intensité psychologique. Sorti en janvier 2026 sur PENTATONE.

« Cet enregistrement n’a pas pour but d’être la déclaration définitive de La ville morte de Nadia Boulanger. Il serait impossible de réaliser un enregistrement définitif, car l’orchestration complète de Boulanger s’est perdue dans le tumulte de la Première Guerre mondiale. Pour notre orchestration, j’ai consulté un certain nombre de ses derniers mentorés vivants pour obtenir leur opinion sur l’orchestration qu’elle aurait préférée. Ils étaient tout à fait d’accord pour dire qu’en tant que professeure, Boulanger préférait une présentation distillée et claire, et qu’elle aurait choisi une orchestration de chambre pour des raisons à la fois artistiques et pratiques. J’ai l’impression qu’il capture pleinement la beauté et la richesse de la partition piano-voix existante sans l’embellir de quelque manière que ce soit.

« Mon but était de faire connaître cette œuvre brillante qui synthétise tous les styles musicaux que l’on entendait à Paris dans la première décennie des années 1900, y compris Fauré (son professeur), Debussy (dont Pelléas et Mélisande a été créé en 1902) et Wagner (dont le dernier opéra, Parsifal, a été créé à Paris en 1899). Si cet enregistrement vous apporte de la joie et éveille une prise de conscience du génie de la composition de Nadia Boulanger, j’aurai atteint mon objectif.

Neal Goren

Composée en collaboration avec Raoul Pugno et sur un livret de Gabriele D’Annunzio, l’œuvre devait initialement être créée à Paris en 1914, mais le déclenchement de la Première Guerre mondiale l’a réduite au silence avant même d’avoir pu être entendue. Aujourd’hui, plus d’un siècle plus tard, cette partition longtemps enfouie sort de l’obscurité, un opéra revivifié où des désirs oubliés reprennent vie sur fond de ruines antiques.

Situé dans la ville en ruine de Mycènes, où les passions enfouies reflètent un passé en décomposition, l’opéra se déroule à travers les thèmes de l’obsession, de la trahison et des frontières floues. Son riche paysage émotionnel n’a d’égal que des textures orchestrales impressionnistes et une écriture intime de style arioso qui fait un clin d’œil aux styles de Debussy et de Wagner. Dans ce cadre évocateur, Boulanger révèle un côté audacieux et expressif qui défie sa réputation de gardienne sévère de la tradition musicale.

La ville morte ne se contente pas de ressusciter le génie de la composition de Boulanger, elle revendique également une place palpitante dans le répertoire lyrique moderne.

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