viernes, 26 de abril de 2013
CECILIA BARTOLI. BELLINI. NORMA. A NEW VISION
In collaboration with Giovanni Antonini, Riccardo Minasi and Maurizio Biondi, Cecilia Bartoli restores the sound and spirit of Norma in a landmark Decca recording based on the opera's original sources.
Cecilia Bartoli leads a fabulous cast in Decca's groundbreaking new recording, which presents Vincenzo Bellini's Norma in a form that is complete with the exquisite mix of vocal and instrumental colours that Bellini intended for his 'tragic opera'. Sumi Jo, John Osborn and Michele Pertusi respectively illuminate the roles of Adalgisa, Pollione and Oroveso. The sounds of period instruments from the composer's time, brought to life by Orchestra La Scintilla and conductor Giovanni Antonini, underpin and blend with the timbres of a cast carefully chosen to recreate the individual vocal qualities of the opera's roles.
martes, 23 de abril de 2013
EBLOUISSANTS REFLETS
100 chefs d'oeuvre impressionnistes
Musée des Beaux-Arts – Rouen
29 avril – 30 septembre 2013
Gustave Caillebotte, Bateaux à
Argenteuil, dit Bateaux à voile à Argenteuil, Huile sur toile, Paris, Musée
d'Orsay (détail)
© RMN-Grand Palais (musée d'Orsay)
/ Hervé Lewandowski
L’exposition du musée de Rouen s’attache pour la première fois au motif du
plan d’eau, cette surface colorée perpétuellement mobile où se réfléchissent le
paysage, les voiles et le ciel, traverse toute l’histoire de l’impressionnisme.
Plus riche encore qu’en 2010, elle réunit 170 œuvres, parmi
lesquelles une centaine de chefs-d’œuvre impressionnistes en provenance du
monde entier, dont un ensemble exceptionnel de 40 Monet, 15 Sisley, Seurat,
Signac, Caillebotte, Renoir, Morisot, Jongkind… ainsi que de très rares
épreuves des premiers maîtres de la photographie, de Daguerre à Atget. Cette
exposition permet au visiteur de pénétrer au centre des préoccupations
picturales de ces artistes qui ont su capter les premiers frémissements de la modernité.
Gustave Caillebotte, Bateaux à
Argenteuil, dit Bateaux à voile à Argenteuil, Huile sur toile, Paris, Musée
d'Orsay (détail)
© RMN-Grand Palais (musée d'Orsay)
/ Hervé Lewandowski
La question des reflets nourrit chez Monet une réflexion particulièrement
riche, depuis son séjour aux Pays-Bas aux séries des Peupliers, des vues de
Vétheuil, aux Ponts japonais et Nymphéas du bassin de Giverny.
Alfred Sisley, Inondation à
Port-Marly, 1872, huile sur toile, Washington, National Gallery of Art,
Collection de Mr et Mme Paul Mellon (détail)
© National Gallery of Art,
Washington
Le reflet changeant de l’eau devient ainsi pour les générations suivantes
le lieu du renouvellement de la peinture : il gagne en densité́ avec Cézanne, en précision avec Seurat, il est libératoire chez Signac.
Autour du motif du plan d’eau s’accomplissent en définitive les grandes évolutions
picturales de la modernité.
Gustave Caillebotte, Canotier
ramenant sa périssoire, 1878, huile sur toile, Richmond, Virginia Museum of
Fine Arts. Collection de Mr and Mme Paul Mellon (détail)
© Virginia Museum of Fine Arts /
photo: Katherine Wetzel
À travers une centaine de toiles de Monet, Renoir, Sisley, Caillebotte et
les photographies de Gustave Le Gray, Charles Marville, Peter Henry Emerson,
l’exposition dévoile ce grand enjeu esthétique qu’est le reflet moderne.
PISSARRO DANS LES PORTS
Rouen, Dieppe, Le Havre
Musée d’Art moderne André Malraux – Le Havre
27 avril – 29 septembre 2013
Camille Pissarro, Entrée du port du Havre et le
brise-lames ouest, soleil, matin (détail)
Memphis (Tennessee) © Collection of the Dixon
Gallery and Gardens, museum purchase
Le port industriel fait une entrée triomphale dans la peinture moderne en
1874 lors de la première exposition impressionniste avec l’œuvre de Monet
peinte au Havre, Impression soleil levant. Mais c’est Camille Pissarro qui
donnera toute sa dimension à ce thème grâce à une série, réalisée de 1883 à
1903, dans les ports de Rouen, Dieppe et Le Havre.
Au cours du XIXe siècle, le développement à grande vitesse des ports
fascine les artistes. Sur les quais se mêlent dockers, promeneurs et …
marchandises transportées par des grands voiliers côtoyant les vapeurs et les
transatlantiques.
Des œuvres d’Eugène Boudin et de Maxime Maufra complètent cet ensemble. Mais tandis que Pissarro achève sa série, de jeunes artistes tels que Raoul Dufy, Othon Friesz, Albert Marquet marchant dans les pas de leurs aînés impressionnistes, expérimentent pour aboutir en 1906 aux premières œuvres fauves peintes sur la côte normande. Ces tableaux, réunis dans la première exposition consacrée à ce sujet, permettent de mesurer l’importance de la rupture qui se produit au début du XXe siècle.
Cette exposition, organisée par la ville du Havre – le MuMa et la Réunion des
musées nationaux – Grand Palais, est reconnue d'intérêt national par le
ministère de la Culture et de la Communication / Direction générale des
patrimoines / Service des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d'un
soutien financier exceptionnel de l'Etat.
UN ETE AU BORD DE L'EAU
UN ÉTÉ AU BORD DE L'EAU
Loisirs et
Impressionnisme
27 avril - 29 septembre 2013
27 avril - 29 septembre 2013
John Singer Sargent, Femme et enfant endormis dans une barque sous un
saule, 1887.
Lisbonne, Gulbenkian Museum. @ 2013, The Calouste Gulbenkian.
Lisbonne, Gulbenkian Museum. @ 2013, The Calouste Gulbenkian.
Parmi les grandes mutations dont le
XIXe siècle fut témoin, le prodigieux essor des villégiatures et des loisirs de
plein air est un phénomène qui concerne également l’histoire de l’art.Toute une
société, qui se déplace volontiers en train, part à la conquête de nouveaux
territoires : la côte, la plage, la mer... La Normandie, mais bien d’autres
régions également, vont prendre une part essentielle à cet engouement. Pour la
première fois, l’atelier du peintre quitte la ville, se transposant dans la
nature même, signe marquant et prometteur. Désormais, avec les
Impressionnistes, le sujet des tableaux ne se trouve plus dans les livres ou
dans l’imaginaire des peintres mais au cœur de la réalité et de la vie, dans
ces territoires nouvellement conquis, ces lieux de détente et de loisirs
qu’offrent en si grand nombre les bords de l’eau. L’exposition décline son
propos en quatre chapitres qui illustrent les différents modes d’exploration de
ces thèmes par le peintre, depuis les scènes de plage, les paysages de bord de
mer et leurs infinies variations atmosphériques, jusqu’à l’incursion des corps
dévêtus dans un paysage marin ; devenus sujets exclusifs d’étude du peintre,
ces corps solaires consacrent la métamorphose du nu académique, conjuguant
tradition et modernité.
Sur le sable
La plage devient naturellement un espace privilégié pour les premiers vacanciers à la découverte des plaisirs de la mer. Sous le Second Empire, les villages de pêcheurs deviennent en quelques années de mondaines stations balnéaires, voyant apparaître riches villas et luxueux hôtels.
À la recherche de dépaysement et de pittoresque, les vacanciers s’appliquent paradoxalement à reconstituer la société parisienne sur les plages normandes qui deviennent bientôt le « boulevard d’été de Paris ».
Lors de leurs séjours, Manet, Monet, Berthe Morisot, Degas vont réaliser des scènes de plages suggestives, conçues comme des esquisses libres et spontanées. Sous l’influence de Boudin, Monet peint les plages de Trouville et de Sainte-Adresse,
Inaugurant un genre enrichi par les expériences de Manet à Boulogne ou Gauguin en Bretagne... Cette séquence évoquera aussi les peintres réalistes et descriptifs tels Prinet, Blanche, Helleu, qui mènent aux interprétations lumineuses de Maurice Denis, séduisant metteur en scène de sa famille lors de ses séjours réguliers à Perros-Guirec. Gardons-nous aussi d’oublier les importantes contributions des peintres étrangers tels que Krøyer, Liebermann et l’Espagnol Sorolla...
La plage devient naturellement un espace privilégié pour les premiers vacanciers à la découverte des plaisirs de la mer. Sous le Second Empire, les villages de pêcheurs deviennent en quelques années de mondaines stations balnéaires, voyant apparaître riches villas et luxueux hôtels.
À la recherche de dépaysement et de pittoresque, les vacanciers s’appliquent paradoxalement à reconstituer la société parisienne sur les plages normandes qui deviennent bientôt le « boulevard d’été de Paris ».
Lors de leurs séjours, Manet, Monet, Berthe Morisot, Degas vont réaliser des scènes de plages suggestives, conçues comme des esquisses libres et spontanées. Sous l’influence de Boudin, Monet peint les plages de Trouville et de Sainte-Adresse,
Inaugurant un genre enrichi par les expériences de Manet à Boulogne ou Gauguin en Bretagne... Cette séquence évoquera aussi les peintres réalistes et descriptifs tels Prinet, Blanche, Helleu, qui mènent aux interprétations lumineuses de Maurice Denis, séduisant metteur en scène de sa famille lors de ses séjours réguliers à Perros-Guirec. Gardons-nous aussi d’oublier les importantes contributions des peintres étrangers tels que Krøyer, Liebermann et l’Espagnol Sorolla...
Berthe Morisot, Vu du port de Lorient, 1869, Washington, National Gallery
of Art.
Claude Monet, Voiliers en mer, 1868, Lausanne, Musée cantonal des Beaux-Arts (Photo : J.-C. Ducret).
Claude Monet, Voiliers en mer, 1868, Lausanne, Musée cantonal des Beaux-Arts (Photo : J.-C. Ducret).
Sous l’effet du tourisme, la côte se transforme et
les plages se couvrent de cabines de bain, abri indispensable pour se préparer
à affronter les vagues. On se baigne et on se promène vêtu, avec une ombrelle,
par décence mais aussi parce que le teint clair demeure la fier té des classes
aisées. Les peintres plantent leur chevalet le long des promenades ou
directement sur la plage,
à l’affut de sensations nouvelles. On a retrouvé du sable dans la pâte des tableaux de Manet !
Le genre qu’est devenue la marine se régénère avec la présence de promeneurs en quête de panoramas dégagés. La promenade en mer offre des points de vue inédits, certains peintres comme Monet ou Bonnard, représentent des scènes depuis les embarcations elles-mêmes.
à l’affut de sensations nouvelles. On a retrouvé du sable dans la pâte des tableaux de Manet !
Le genre qu’est devenue la marine se régénère avec la présence de promeneurs en quête de panoramas dégagés. La promenade en mer offre des points de vue inédits, certains peintres comme Monet ou Bonnard, représentent des scènes depuis les embarcations elles-mêmes.
Barques et voiles
Simples barques, voiliers, yachts vont captiver les peintres, pour eux- mêmes mais sur tout pour les activités qu’ils permettent ; courses, régates, promenades. L’installation de Monet en 1871 à Argenteuil, au bord de la Seine, est décisive ; les nombreux artistes qui le rejoignent vont offrir à l’impressionnisme l’un de ses chapitres les plus créatifs.
Simples barques, voiliers, yachts vont captiver les peintres, pour eux- mêmes mais sur tout pour les activités qu’ils permettent ; courses, régates, promenades. L’installation de Monet en 1871 à Argenteuil, au bord de la Seine, est décisive ; les nombreux artistes qui le rejoignent vont offrir à l’impressionnisme l’un de ses chapitres les plus créatifs.
Au bain…
Edgar Degas, Petites paysannes se baignant à la mer vers le soir,
1875-1876, collection
particulière (Photo : B. Rutledge).
Cette dernière section, point d’orgue de
l’exposition, rassemblera de grandes illustrations du thème, aux compositions
souvent ambitieuses. Cette séquence nous éloigner a des rivages normands,
rappelant que l’Impressionnisme possède un volet méditerranéen.
En cherchant la confrontation avec le grand genre et sa tradition séculaire, les peintres s’approprient le traitement académique du nu pour le transcender et peindre les corps en pleine lumière, sous le soleil, au sein d’une nature triomphante. On retrouve là Bazille, Degas avec ses étranges Petites paysannes se baignant à la mer vers le soir, baigneuses nues privées de toute inhibition, Seurat (remarquable série d’ébauches pour son chef-d’œuvre, Baignade à Asnières), Cross, un inattendu Kupka, et bien sûr Renoir, Cézanne, les plus assidus dans ce genre.Tous deux s’efforcent de placer la figure au centre de leur pensée et de leur esthétique : plénitude solaire et voluptueuse chez Renoir, recherches de structures et de rythmes chez Cézanne. Souvenons-nous qu’avec ses séries des Baigneurs, ce dernier allait marquer un jalon essentiel dans l’aventure de la modernité, passant magistralement le relais à
Matisse, Picasso...
En cherchant la confrontation avec le grand genre et sa tradition séculaire, les peintres s’approprient le traitement académique du nu pour le transcender et peindre les corps en pleine lumière, sous le soleil, au sein d’une nature triomphante. On retrouve là Bazille, Degas avec ses étranges Petites paysannes se baignant à la mer vers le soir, baigneuses nues privées de toute inhibition, Seurat (remarquable série d’ébauches pour son chef-d’œuvre, Baignade à Asnières), Cross, un inattendu Kupka, et bien sûr Renoir, Cézanne, les plus assidus dans ce genre.Tous deux s’efforcent de placer la figure au centre de leur pensée et de leur esthétique : plénitude solaire et voluptueuse chez Renoir, recherches de structures et de rythmes chez Cézanne. Souvenons-nous qu’avec ses séries des Baigneurs, ce dernier allait marquer un jalon essentiel dans l’aventure de la modernité, passant magistralement le relais à
Matisse, Picasso...
lunes, 22 de abril de 2013
TIFFANY &GALLE.PALAZZO CAFFARELLI AI MUSEI CAPITOLINI.
20/02 - 28/04/2013
TIFFANY & GALLÉ e i maestri dell’Art Nouveau dal Museo di Arti
Applicate di Budapest
La mostra presenta preziose opere selezionate dalla
collezione di Art Nouveau del Museo delle Arti Applicate Budapest.
Oltre 90 opere di eccezionale qualità, saranno ospitate presso
le sale di Palazzo Caffarelli ai Musei Capitolini, I capolavori della mostra
“TIFFANY & GALLÉ e i maestri dell’Art Nouveau dal Museo di Arti Applicate
di Budapest”, selezionati dalle collezioni del Museo di Arti
Applicate di Budapest, giungono a Roma per illustrare l’epoca d’oro dell’Art
Nouveau, nell’ambito delle iniziative dedicate all’Anno Culturale
Ungheria-Italia 2013.
Obiettivo ideale del progetto espositivo è quello di ripercorrere, attraverso
alcune opere esemplari, la straordinaria stagione dell’Art Nouveau, con
le sue novità tecnologiche e artistiche, le contaminazione tra generi diversi e
le reciproche influenze fra artisti nell’Europa degli anni a cavallo tra
l’Esposizione Universale di Parigi del 1889 e la Prima Esposizione Internazionale
d’Arte Decorativa Moderna di
Torino del 1902.
La collezione ospitata ai Musei Capitolini rende dunque omaggio a questa fase di splendore dell’Arte Nuova, inconfondibile nella freschezza stilistica delle forme ”naturali” e nei raffinati cromatismi di una materia elegantemente lavorata, in equilibrio fra astrazione e realtà.
Ispirazione e linee che risaltano negli oggetti decorativi in vetro e ceramica – la sezione più ampia dell’esposizione - ideati dall’americano Louis Comfort Tiffany, dal francese Emile Gallè e dai fratelli Daum, maestri vetrai di Nancy, opere raffinate che hanno influenzato e stimolato la produzione di oggetti d’arte decorativa in Ungheria e non solo.
Ad impreziosire la mostra anche una fine selezione di gioielli e tessuti, disegnati e realizzati da József Rónai Rippl, Ottó Eckmann e manufattura Zsolnay.
Il percorso mostra è articolato in 6 sezioni:
- Colori vivaci, luci nuove;
- Forme organiche;
- Culture lontane, tradizioni antiche;
- Il lusso delle materie;
- La natura in casa nostra;
- Il mondo del simbolismo.
I GIORNI DI ROMA. MUSEI CAPITOLINI.
Ai Musei Capitolini, il terzo appuntamento del ciclo
"I Giorni di Roma", una grande mostra di arte antica romana, il
periodo d’oro dell’impero romano.
L’esposizione intende
approfondire la conoscenza di un periodo storico di grande splendore artistico
e di grande equilibrio politico, 98-180 d.C.: dal principato di Traiano a
quello di Marco Aurelio. Gli ottanta anni dei tempi
aurei, o meglio definiti iFelicia tempora: il periodo del massimo
splendore dell’impero romano raccontato attraverso le vite dei quattro
imperatori scelti “per adozione”, dunque in virtù delle loro qualità personali
e non per diritto di nascita, che hanno determinato il successo di un
incomparabile equilibrio tra il potere dell’esercito, il potere del senato e
quello dell’impero.
L’Età dell’Equilibrio, che va da Traiano a Marco Aurelio,
più che una splendida gemma tra età di crisi, è
un periodo in cui si portano a maturazione i frutti positivi della politica di
dominazione romana: in particolare, la
pace mediterranea, l’unificazione dello spazio monetario, la diffusione del sistema legislativo
e giudiziario romano e delle
forme contrattuali proprie del diritto romano e la diffusione del modello di vita
urbano anche nella periferia
dell’impero. Al contempo, è questa certamente l’età in cui cessano del tutto
gli effetti drammatici e negativi della conquista romana, come l’economia di
rapina, le vessazioni tributarie che i provinciali avevano subito da parte dei
publicani, le violenze della conquista e del controllo armato del territorio.
Un generale miglioramento dei fattori di produzione e commercializzazione e in
ultima analisi una crescita economica su scala globale.
Attraverso la visione
di imponenti statue in marmo, raffinate opere in bronzo, interi cicli
scultorei, fregi ed elementi di arredo domestico in bronzo e argento, del più
alto valore stilistico, verrà narrata un’epoca del consenso. Consenso
all’interno della classe di governo, tra Senatori, Cavalieri e Imperatori, e
consenso tra amministratori imperiali ed élites periferiche e provinciali, un
indiscutibile fenomeno di portata epocale.
La seconda sezione Il linguaggio artistico, destinata a far percepire il nuovo
gusto dell’epoca, che nasce dal sapiente recupero delle vette più alte
dell’esperienza ateniese del V sec. a.C. (Fidia, Policleto). Adriano, colto
intellettuale, amante della filosofia platonica ed epicurea, fu il più
filelleno dei quattro imperatori: amante della Grecia, iniziato ai misteri
eleusini e ad Atene festeggiato come nuovo fondatore della città (nuovo-Teseo),
giunse a fondare nel 131/132 d.C. nel corso di uno dei suoi viaggi in Grecia il
Panhellenion, una istituzione religiosa cui potevano aderire solo città di
etnia greca, volta a ricreare una (ormai artificiale) supremazia greca. Accanto
ad essa, si delinea una seconda corrente dal gusto neoattico, un’arte più di
maniera, influenzata dalle opere di età arcaica.
Ville e dimore, si apre con una
ricca rassegna di arredi scultorei e pavimenti musivi policromi relativi ai
diversi ambienti di Villa Adriana a Tivoli (Canopo, Accademia, Palazzo
Imperiale, Antinoeion): il materiale verrà esposto a seconda del contesto
originario, con un suggestivo allestimento volto a ricostruire, ove possibile,
le specifiche soluzioni di volta in volta adottate.
La quarta sezione, I rilievi storici, offre alcuni temi inerenti diversi
aspetti della vita pubblica. Si inizia con uno zoom dedicato all’educazione dei
giovani e al mondo ginnasiale, luogo privilegiato dell’educazione letteraria e
filosofica accanto alla cura per il corpo e all’esercizio fisico. A seguire,
uno zoom sull’evergetismo pubblico e privato: le modalità, cioè, che
consentivano il finanziamento a spese private di opere di pubblica utilità
(acquedotti e ponti), accanto ad edifici quali teatri, stadi, ninfei.
Seguiranno alcuni dei più straordinari rilievi da monumenti statali: le scene
raffigurate sono di norma sacrifici di tori, scene di processione trionfale,
conclusione di trattati. In questi casi l’accento è puntato sulla iterazione
costante del rituale, con una sequenza sempre fissa di processioni di animali
accompagnate dai victimari che di lì a poco li avrebbero uccisi,
o con gli animali già abbattuti al suolo. Sullo sfondo, i sontuosi templi
marmorei, nei cui frontoni si rievocavano le storie mitiche connesse alla
fondazione della città.
La quinta sezione Vincitori e vinti, è centrata sulla presentazione,
verosimilmente ancora da rilievi su monumenti statali, di tutte le attività
connesse alla guerra: soldati nelle loro armature complete, scene di battaglia
vera e propria, nemici ormai vinti e in catene. Agli inizi del II sec. d.C.,
nel corso del principato di Traiano, l’impero si trovò a raggiungere la sua
massima espansione, grazie alle straordinarie vittorie partiche e daciche, poi
celebrate nei fregi della Colonna Traiana.
Chiude la Mostra la
sezione tematica Le tombe,
che offre una panoramica sui costumi funerari. Agli inizi del II sec. d.C.
divenne prevalente l’uso dell’inumazione a scapito dell’incinerazione, che fino
ad allora era stata la prassi più seguita. Si apre con una sequenza di urne
vitree, fittili e marmoree, poi seguita da una carrellata di alcuni dei più
splendidi sarcofagi marmorei prodotti nel periodo, dai primi esemplari di età
adrianea fino ai sontuosi sarcofagi di età antoniniana, le cui casse sono
decorate da soggetti mitologici (la morte di Creusa, i Niobidi, la morte di
Atteone), scene di battaglia (lo straordinario Sarcofago Ammendola ai Musei
Capitolini), o temi più strettamente attinenti la sfera funebre, quali il
compianto. Le facciate dei sepolcri degli appartenenti ad un ceto medio
potevano essere abbellite con l’inserimento di rilievi che ricordavano le
professioni dei proprietari: ecco allora esposti rilievi con scene di
macelleria accanto ad arrotini.
Clou della sezione
sarà la ricostruzione di due mausolei privati: il cosidetto sepolcro degli
Haterii, originariamente sulla antica via Casilina a Roma, della cui
decorazione possediamo busti, rilievi con scena di costruzione di edifici,
splendidi pilastri e lesene a decorazione vegetale e il mausoleo di Claudia
Semne, già di piena età traianea, al cui arredo interno erano pertinenti statue
della donna in qualità di dea affiancate a statue dei figli rappresentati in
toga, come giovani cittadini romani. Per la prima volta questi materiali,
dispersi tra i Musei Vaticani e il Louvre, verranno riuniti e presentati al
pubblico. Infine, straordinari corredi funerari, da sepolcri di fanciulle,
completi di bambole snodabili in avorio o legno, e gioielli in oro, quali
diademi, orecchini, bracciali e collane e il corredo di Crepereia Tryphaena (ai
Musei Capitolini).
EXPOSICION DE KEITH HARING EN PARIS
'The
political line' en el Museo de Arte Moderno de Paris
De 19 abril hasta 18 agosto 2013,
el Museo de Arte Moderno (Musée d’art moderne) acoge cerca de 250 obras
excepcionales pertenecientes al artista norteamericano Keith Haring. Esta
exposición es una oportunidad para descubrir el proyecto artístico de Keith Haring.
Muchas temas inspiraron a Haring como : la lucha contra el racismo, contra la
homofobia, la denuncia del apartheid en Sudáfrica y la amenaza de guerra
nuclear.
"Mis
dibujos no pretenden imitar la vida, sino crear una nueva vida,
inventarla". "Es imposible separar la acción, mi
creación, del resultado, vuestra reacción". "Su deseo era
que todo el mundo tuviera acceso a sus obras y que éste fuera gratuito, por eso
la mayoría de sus proyectos estaban destinados al espacio público"
miércoles, 17 de abril de 2013
EL LOUVRRE ABU DABI ENSEÑA SUS CARTAS
La sucursal de la institución muestra el núcleo de su colección antes de su apertura en 2015
El centro aspira a ser el primer museo universal del mundo árabe
El Louvre Abu Dabi ya está listo, a dos años y medio de su inauguración, para mostrar al mundo la espina dorsal de su colección permanente. En total, 130 objetos procedentes de distintos lugares a lo largo de los cuatro últimos milenios conforman la exposición Nacimiento de un museo,que se abre al público el próximo día 22 en la isla de Saadiyat, el distrito cultural de Abu Dabi. Es la primera muestra a gran escala de los fondos del ambicioso museo, el primero con vocación universal del mundo árabe y cuya sede en construcción es un proyecto del arquitecto Jean Nouvel.
“El objetivo es
demostrar el concepto de universalidad haciendo dialogar objetos artísticos de
distintas civilizaciones y épocas”, manifestó ayer Céline Hullo-Pouyat,
directora de proyecto del Louvre Abu Dabi, durante una visita previa a la
exposición. También se trata, como precisó durante la presentación la
codirectora emiratí, Hissa al Dhaheri, de “destacar los valores humanos que nos
unen”.
El anuncio de que
el emirato de Abu Dabi había firmado un acuerdo con el Louvre para que le
ayudara a desarrollar su propia pinacoteca y que planeaba construir el mayor
Guggenheim del mundo fue recibido con escepticismo cuando se hizo público a
principios de 2007. Tres años después, la crisis financiera obligó a los
responsables a frenar sus ambiciones. Solo recientemente, se han reanudado los
trabajos. Según el nuevo calendario anunciado este año, el Louvre se inaugurará
dentro de dos años, el Museo Nacional que firman Foster & Partners estará
listo en 2016 y el Guggenheim, diseñado como no podía ser menos por Frank Gehry
abrirá en 2017. Está además prevista la construcción de un auditorio diseñado
por la arquitecta Zaha Hadid y un museo marítimo según un proyecto de Tadao
Ando.
ÁNGELES ESPINOSA Abu Dabi
LA BNE ABRE SUS PUERTAS CON MOTIVO DEL DIA DE LIBRO
El día 23 se estrenará
la muestra Ideas Monumentales en Libros en Miniatura
La Biblioteca Nacional de España, como viene siendo habitual todos los años desde el 2005, organiza su Jornada de Puertas Abiertas el próximo 27 de abril para conmemorar el Día del Libro. Es una de las actividades más emblemáticas, pero no la única: una mesa redonda sobre poesía, un ciclo de cine con películas basadas en obras literarias de William Shakespeare y Miguel de Cervantes, una exposición de libros en miniatura y La noche de los libros son algunos de los actos organizados.
La Jornada de Puertas
Abiertas descubre al público el interior de la Biblioteca en la mañana del
sábado más próximo al Día del Libro, en este caso el día 27. En esta ocasión
los trabajadores de la BNE serán los guías voluntarios que recibirán a los
visitantes y les acompañarán en un recorrido por el edificio del paseo de
Recoletos, mostrando algunos espacios cuyo acceso normalmente está restringido
e importantes obras pertenecientes a la BNE.
Otro de los platos
fuertes es la inauguración de la exposición Ideas Monumentales en Libros en
Miniatura (Monumental Ideas in Miniature Books). Es un proyecto internacional
que se mostrará en la Sala de las Musas del Museo de la Biblioteca hasta el 22
de septiembre. En ella, los visitantes podrán ver las obras de artistas de
diferentes países. Los autores crearon un total de 140 libros con diseños
totalmente originales, planteamientos conceptuales y distintas técnicas,
procesos y materiales.
La novena edición de
La noche de los libros (el día 23) estará marcada por dos acontecimientos. El
primero de ellos, La BNE lee para ti, que se organiza por tercera vez, tendrá
lugar entre las 19.00 y las 21.00 horas de la noche. Los trabajadores de la
Biblioteca leerán una selección personal de fragmentos de sus obras preferidas
de la literatura universal.
jueves, 11 de abril de 2013
DON CARLOS EN EL TEATRO REGIO DE TORINO
TEATRO REGIO
TORINO 7 APRILE 2013
DON CARLOS
Libretto di François-Joseph Méry e Camille Du Locle
dal poema drammatico Don Carlos, Infant von Spanien
di Friedrich Schiller
Libretto di François-Joseph Méry e Camille Du Locle
dal poema drammatico Don Carlos, Infant von Spanien
di Friedrich Schiller
Musica di Giuseppe Verdi
Personaggi
|
Interpreti
|
Don Carlo, infante di Spagna tenore
|
Ramón Vargas
|
Elisabetta di Valois soprano
|
Barbara Frittoli
|
Filippo II, re di Spagna basso
|
Ildar Abdrazakov
|
Rodrigo, marchese di Posa baritono
|
Ludovic Tézier
|
La principessa Eboli mezzosoprano
|
Daniela Barcellona
|
Il grande Inquisitore, cieco
nonagenario basso |
Marco Spotti
Aleksandr Vinogradov (16, 18, 20, 21) |
Un frate basso
|
Roberto Tagliavini
|
Tebaldo soprano
|
Sonia Ciani
|
Voce dal cielo soprano
|
Erika Grimaldi
|
Il Conte di Lerma tenore
|
Dario Prola / Alejandro Escobar
|
Un araldo del re tenore
|
Luca Casalin
|
Deputati fiamminghi bassi
|
Fabrizio Beggi, Scott Johnson,
Federico Sacchi, Riccardo
Mattiotto,
Franco Rizzo, Marco Sportelli
|
Direttore
d'orchestra
|
Gianandrea Noseda
|
Regia, scene e costumi
|
Hugo de Ana
|
Coreografia
|
Leda Lojodice
|
Luci
|
Sergio Rossi
|
Assistente alla regia
|
Filippo Tonon
|
Assistente alle scene
|
Juan Guillermo Nova
|
Assistente ai costumi
|
Cristina Aceti
|
CONTRASTI E CONFLITTI, OVVERO Il “Don Carlos”
Forse
proprio i vari rimaneggiamenti e interventi sulla stesura iniziale, hanno
portato al meritevole risultato finale che si è ‘vissuto’ al Regio di Torino che
riconferma il ‘Don Carlos’ una delle più belle partiture dell’ottecento
italiano e nel dettaglio anche del panorama verdiano.
Partendo
dalla scena, Hugo De Hana ha
mantenuto il tratto classico con sapiente introduzione di elementi di assoluta
modernità che si sono amalgamate con le luci (splendide le colonne illuminate
ed in movimento, immerse in un intenso
buio avvolgente) disegnate da Sergio
Rossi; dal punto di vista registico e dei costumi, inevitabile cogliere il
contrasto tra l’opulenza fastosa della
imperversante chiesa che decreta e domina anche i re, con le turbolente e nere
passioni che albergano negli animi dei personaggi.
L’esperienza
intensamente vissuta, inizia dall’ouverture che senza esitazioni catapulta nel
vivo della partecipazione, così come
partecipata è la direzione del M°Gianadrea Noseda, che raggiunti gli apici
della bravura e della conoscenza, con il consueto gesto ampio e molto descrittivo vive l’opera in simbiosi
evidente con i meritevoli professori
d’orchestra ed i cantanti da gran firmamento compiendo un’opera di vibrante
maieutica che porta all’espressione di una cifra interpretativa di rilucente
prestigio . il Coro diretto da Claudio
Fenoglio ha abituato a delle
performance di tutto rilievo ed oramai a Torino
si da per scontato l’ascoltare brani di
assoluta coinvolgente piacevolezza.
I
contrasti fra padre e figlio, le diverse concezioni politiche e gestionali, i
conflitti tra Stato e chiesa, trovano
habitat naturale sul palcoscenico del Regio grazie all’ottima globale resa
vocale ed attoriale degli interpreti.
Don
Carlos trova la voce ed i panni in Ramon
Vargas che non lesina nel ruolo del titolo e si offre generoso nelle arie e
nei vari duetti e terzetti.
Barbara Frittoli è
eccellente Elisabetta di Valois, che impersona con il tratto della sicura
professionista, con voce mirabilmente fresca ed omogenea, con accenti di rara
bellezza.
Filippo
II trova il suo interprete in Ildar Abdrazakov : voce profonda con un
colore amabilmente scuro giunge all’attesa ‘Ella giammai m’amò’ con certezza
interpretativa ed offre la famosa aria con poetica sofferenza soffusa di
carezzevole colore.
Ludovic Tezier è il baritono dalla possente voce che
realizza un magnifico Rodrigo, marchese di Posa: presenza scenica, voce timbricamente rilevante, linea di canto
accattivante e credibile possenza.
Il
mezzosoprano Daniela Barcellona è la
Principessa Eboli e con la ben conosciuta duttilità e coloristica riesce a
portare alla commozione, spaziando sul rigo con naturale semplicità.
Il
Grande Inquisitore è il basso Marco
Spotti che abilmente è terrificante
fin dal duetto con Filippo II. La profondissima voce, con tratto deciso,
delinea non solo il personaggio, ma un ampio spazio storico.
Un
apprezzamento anche agli altri ruoli/interpreti: Roberto Tagliavini, Sonia Ciani, Erika Grimaldi, Dario Prola, Luca
Casalin i bassi deputati fiamminghi.
L’insieme
di molte bravure e di grandi professionalità hanno permesso la realizzazione di
una Grand’Operà che ha soddisfatto i palati della tradizione come quelli
dell’innovazione e sopra tutto e tutti,
la
Musica vince sempre.
Renzo Bellardone
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