domingo, 30 de septiembre de 2018

CONSTANCE QUÉNIAUX, LE MODÈLE DE "L’ORIGINE DU MONDE"


C'est une femme dont on ne connaissait jusque-là que les parties intimes. On connait tous cette peinture ; "L’Origine du Monde", de Gustave Courbet : le torse et le sexe d’une femme allongée sur un lit, les cuisses écartées. Depuis cette semaine, on connaît son identité. La fin d'un mystère vieux de plus de 150 ans...
D’elle, on ne connaissait jusque-là que « le bijou », « le bonbon », « le berlingot », « la friandise », « le mille-feuille », « la fraise », « l’abricot », « la cerise ». Oui, d’elle, on connaissait « la crèche », « le bénitier », « la chapelle », « la grotte », « la caverne », « la salle des fêtes »… On lui connaissait « le castor », « l’escargot », « la marmotte », « le gardon », « la mouflette », « la cigale », « le hérisson »… Bref – appelons un chat un chat : on lui connaissait « le minou » ! Certainement « le minou » le plus célèbre de la planète !

L'Origine du Monde, de Gustave Courbet © Getty / Daniel Giry/Sygma


On a tous la peinture en tête : « L’Origine du Monde », de Gustave Courbet.
1866 : le torse et le sexe d’une femme allongée sur un lit, les cuisses écartées. On connaît l’histoire du tableau, commandé par le diplomate ottoman Khalil-Bey pour sa collection personnelle de toiles érotiques. Il l’avait cachée derrière un petit rideau vert. Par la suite, le sulfureux nu féminin s’est retrouvé chez des antiquaires, avant d'être acheté par le psychanalyste Jacques Lacan. Depuis le milieu des années 90, c’est au Musée d’Orsay qu’on peut l’admirer.

Un tableau qui intrigue et choque aussi, parfois
En 1994, « le bijou » figure sur la couverture d’un livre. Certains s’offusquent et la police fait retirer l’ouvrage des vitrines de plusieurs librairies. Quinze ans plus tard, Facebook, jugeant l’œuvre pornographique, décide de fermer les comptes qui la reproduisent. Porno, le tableau de Courbet ? Mais non, simplement réaliste ! Et s’il fascine autant, c’est car le peintre n’a jamais donné l’identité de la femme qui lui a servi de modèle. On a évoqué l’hypothèse de Joanna, sa maîtresse. Problème : elle était rousse et là, les poils pubiens sont bruns. On a dit qu’il s’était inspiré d’une photo, ou même que la toile avait été coupée en deux. La presse s'est enflammée il y a quelques années.

On a retrouvé la tête !

Et puis finalement non : les morceaux ne collaient pas. Désormais, le mystère du modèle du tableau semble enfin résolu.

La femme qui a posé pour Courbet s'appelle Constance Quéniaux
On a vu partout son visage dans les journaux. Constance Quéniaux avait également posé pour Nadar. Des photos habillées. Robe longue, cheveux et sourcils noirs. C’est à un écrivain qu’on doit la découverte : Claude Schopp, le biographe d’Alexandre Dumas fils. Découverte fortuite. Alors qu’il étudiait des lettres de Dumas à George Sand, il découvre une phrase où Dumas, à propos d’une toile de Courbet, signale qu’elle représente « l’intérieur de Mademoiselle Quéniaux », un « intérieur » qu’avait l’habitude de « visiter » le fameux Khalil-Bey, le commanditaire de L’Origine du Monde ! 

Cette fois, tout concorde et Claude Schopp a écrit un livre où il raconte l’histoire du modèle oublié ! Naissance à Saint-Quentin. Un père inconnu, une mère illettrée qui travaille dans la confection. Puis direction Paris : à 14 ans, Constance devient petit rat de l’Opéra.

On vante sa légèreté, mais elle reste une ballerine de second rang
En revanche, avec les hommes, elle s’y prend comme une reine et, à 25 ans, elle se met à monnayer ses charmes. Une demi-mondaine qui choisit ses protecteurs. Couche contre de l’argent. Notamment celui du diplomate Khalil-Bey, qui demande à Courbet de peindre la toison abondante de sa maîtresse, âgée alors de 34 ans.

La courtisane s’enrichit, la voilà femme du monde. Elle s’offre une villa à Cabourg et finit philanthrope : donne aux associations, aide les orphelins. Constance Quéniaux doit donc beaucoup à la fortune des hommes, mais c’est avec des femmes qu’elle préférait vivre. Des comédiennes, des danseuses, des chanteuses. Cocasse quand on pense aux débats du moment...

« L’Origine du Monde », c’est le bas-ventre d’une prostituée bisexuelle qui n’a jamais eu d’enfant
L’histoire est captivante, mais tout de même, on s’interroge. Faut-il vraiment résoudre les énigmes de l’art ? On est content de savoir, mais ne pas savoir, c’est bien aussi ! Les gens doivent-ils savoir que c’est Mireille Mathieu qui a posé pour Les Demoiselles d’Avignon ? Les gens doivent-ils savoir que c’est Arielle Dombasle qui a posé pour la Vénus de Milo ?

Et la Joconde, pourquoi sourit-elle comme ça ? Des chercheurs, des médecins se sont penchés sur la question. Conclusion : elle avait sans doute une paralysie du nerf facial. Et vu sa peau jaune et son goitre, elle souffrait vraisemblablement d’hypothyroïdie ! A-t-on vraiment besoin de connaître ces choses-là ? Non, pas nécessairement. Il faut peut-être protéger certains mystères. C’est moins intéressant quand tout est expliqué. C’est comme l’amour, en fait. Le grand amour est celui qui ne s’explique pas.

En revanche, le plaisir est parfois décuplé quand on sait le nommer. On s'en rend compte en écoutant Les Nuits d'une Demoiselle de Colette Renard...

https://www.franceinter.fr/emissions/le-quart-d-heure-de-celebrite/le-quart-d-heure-de-celebrite-28-septembre-2018

5 MINUTES WITH... THE ‘TIPO B’ SIDE CHAIR BY CARLO MOLLINO


Symbolism and the esoteric were, explains specialist Simon Andrews, among the curious obsessions of the 20th-century Italian designer Carlo Mollino, the creative genius behind for the beguiling ‘Tipo B’ side chair
‘Carlo Mollino was a man capable of being brilliant across all sorts of media,’ says Simon Andrews, Senior Director of Design at Christie’s London. ‘Whatever he turned his mind to he conquered.’
This is no exaggeration, for not only was the Turin-born designer one of the most versatile architects of the 20th century — famous, in particular, for his alpine buildings, he was also a champion skier, an acrobatic pilot, a photographer of beautiful women, and a racing enthusiast. ‘He had such a passion for speed he even designed his own sports car so that he could take part in Le Mans,’ Andrews explains, referencing the legendary Bisiluro Damolnar, which for two years from 1955 held the 750cc category record at the 24-hour endurance race.


If this makes Mollino (1905-1973) sound like a playboy, he was anything but. He was, in fact, a fanatically idiosyncratic designer who rejected mass-production, and who committed his life to creating beautiful one-off designs. A fine example of this is the ‘Tipo B’ side chair, designed for Lisa Ponti (daughter of the major Duomo of Italian design, Gio Ponti), which is being offered in the Thinking Italian, Design  sale on 17 October at Christie’s London.
‘I have always loved this chair,’ continues Andrews. ‘The shape and personality is utterly beguiling. The skill and quality is more akin to couture.’ The ‘Tipo B’ is one of six identical chairs Mollino made for Lisa on the occasion of her marriage to the lawyer Luigi Licitra in 1950.
‘It has these elegant stiletto legs and a mechanised spine, and it is upholstered in Resinflex — which was a very new material at the time, almost like vinyl,’ adds the specialist. ‘It has this animalistic feel about it — think of the human body and the way the muscles stretch over the bones. The upholstery behaves in a similar kind of way. It’s an anthropomorphic object.’
 ‘I have always loved this chair,’ continues Andrews. ‘The shape and personality is utterly beguiling. The skill and quality is more akin to couture.’ The ‘Tipo B’ is one of six identical chairs Mollino made for Lisa on the occasion of her marriage to the lawyer Luigi Licitra in 1950.
‘It has these elegant stiletto legs and a mechanised spine, and it is upholstered in Resinflex — which was a very new material at the time, almost like vinyl,’ adds the specialist. ‘It has this animalistic feel about it — think of the human body and the way the muscles stretch over the bones. The upholstery behaves in a similar kind of way. It’s an anthropomorphic object.’
Perhaps most intriguingly of all is the chair’s back. ‘Depending on how you look at it,’ says Andrews, ‘it resembles a tongue or horns, either of which would be an unusual metaphor, but one that is consistent in Mollino’s oeuvre.’
Born on the 6 May 1905, Mollino — a Taurus — developed an obsession for the Zodiac from an early age. ‘The key here is Turin,’ Andrews explains. ‘It forms the pivot of the black magic triangle together with London and San Francisco, and the white magic triangle with Prague and Lyon. Mollino was acutely aware of the cosmic resonance of his home city.’………………..

https://www.christies.com/features/5-Minutes-with-Tipo-B-by-Carlo-Mollino-9409-1.aspx?sc_lang=en&cid=EM_EMLcontent04144A48E_1&cid=DM225037&bid=150136669#FID-9409

EBREI, UNA STORIA ITALIANA DIVENTA PERMANENTE E RIAPRE IL 2 OTTOBRE/JEWS, AN ITALIAN STORY BECOMES PERMANENT AND REOPENS ON OCTOBER 2


Museo Nazionale dell'Ebraismo Italiano e della Shoah
National Museum of Italian Judaism and the Shoah
Via Piangipane, 81 - Ferrara


Dal 2 ottobre, il percorso espositivo del MEIS Ebrei, una storia italiana. I primi mille anni viene confermato nei suoi temi più importanti e nei primi mille anni di storia, e il Museo torna ad essere visitabile, rimodulato e caratterizzato dalla permanenza di oltre la metà delle opere già esposte dal dicembre 2017, che restano per disegnarne la narrazione permanente.

Con Ebrei, una storia italiana. I primi mille anni, il MEIS racconta l’esperienza dell’ebraismo italiano, descrivendo come si è formato e sviluppato nella Penisola dall’età romana al Medioevo, e come ha costruito la propria peculiare identità, anche rispetto ad altri luoghi della diaspora. Attraverso i contributi video di alcuni esperti, oggetti preziosi e rari, pause immersive, inserti multimediali, ricostruzioni (il Tempio di Gerusalemme, l’Arco di Tito, le catacombe ebraiche, le sinagoghe di Ostia e Bova Marina), suoni e musiche, il percorso individua le aree di origine e dispersione del popolo ebraico, e ripercorre le rotte dell’esilio verso il Mediterraneo occidentale. 


Documenta la permanenza a Roma e nel sud Italia, parla di migrazione, schiavitù, integrazione e intolleranza religiosa, in rapporto sia al mondo pagano che a quello cristiano. Segue la fioritura dell’ebraismo nell'Italia meridionale nel Medioevo, prima della sua espulsione, e poi il precisarsi di una cultura ebraica italiana in tutto il Paese.


A introdurre i temi del Museo, lo spettacolo multimediale Con gli occhi degli ebrei italiani, a cura di Giovanni Carrada e Simonetta Della Seta: duemiladuecento anni di storia e di cultura italiana in ventiquattro minuti, visti e raccontati attraverso gli occhi degli ebrei.

Ma il MEIS sta già lavorando alla parte del percorso che tratta gli anni del Rinascimento, con una mostra d’eccellenza, Il Rinascimento parla ebraico, curata da Giulio Busi e Silvana Greco (apertura fissata per il 15 marzo 2019) e, ancora prima, alla mostra temporanea Il Giardino che non c’è, dedicata dall’artista Dani Karavan al romanzo di Giorgio Bassani Il Giardino dei Finzi-Contini e a Ferrara (dal 31 ottobre 2018 al 10 febbraio 2019).

Ad accompagnare le mostre, i numerosi eventi culturali del calendario MEIS, consultabili sul sito meisweb.it

EL BRASIL DE LINA BO BARDI, EL PIANO DE SCHUBERT Y EL VIOLÍN DE BACH. FUNDACIÓN JUAN MARCH


 Semana del 30 de septiembre al 7 de octubre de 2018
El viernes inauguramos la exposición dedicada a la arquitecta italobrasileña Lina Bo Bardi con un concierto de música brasileña y la presencia de la Gran Vaca Mecánica, un contenedor expositivo con forma de bóvido que Bo Bardi diseñó en 1988 y que no se ejecutó hasta 2003.

Además escucharemos las partitas para violín de Bach y los ländler para piano de Schubert, y descubriremos a un pianista prometedor. En este botón puedes acceder a los horarios de nuestra programación de esta semana. Los puedes encontrar también al final de esta carta. No olvides que la entrada a todos los eventos es libre hasta completar el aforo, pero ven con tiempo. Puede haber cola.
El Brasil de Lina
Los inicios. Lina Bo Bardi nació en 1914. Se graduó como arquitecta en la Roma fascista y se mudó primero a Milán y luego a Brasil, donde llegó con su pareja, el coleccionista Pietro Maria Bardi, en 1946. Este texto de Anatxu Zabalbeascoa en El País recorre en detalle la carrera de Lina, cuya vida fue objeto de esta biografía que publicó Zeuler Lima en 2013. 


El nuevo mundo. Arquitecta, diseñadora, museógrafa y escritora, Lina Bo Bardi dinamizó la vida cultural de un país cuyos artistas buscaban un lenguaje moderno y a la vez genuinamente brasileño. Sus primeros trabajos públicos los firmó en Salvador de Bahía. Su primera gran obra fue el Museo de Arte de São Paulo, descrito en este enlace.

La cita. Desde este viernes y hasta el 13 de enero, albergaremos una exposición dedicada a la arquitecta, la primera que se celebra en España. La muestra reúne 348 obras y recorre tres lugares importantes de su vida: São Paulo, Salvador de Bahía y el Noreste brasileño. En este enlace tienes más información sobre lo que podrás ver en la exposición.
EXPOSICIÓN 'LINA BO BARDI: TUPÍ OR NOT TUPÍ. BRASIL, 1946-1992'
DEL 5 DE OCTUBRE DE 2018 AL 13 DE ENERO DE 2019
CONCIERTO INAUGURAL
'Cello' con samba
El músico. Jaques Morelenbaum es uno de los instrumentistas brasileños más relevantes del siglo XX. Ha tocado con genios como Tom Jobim, Caetano Veloso o Gilberto Gil y ha elaborado arreglos para músicos como Cesária Évora, Dulce Pontes o Madredeus. En 2002 hizo un breve cameo junto a Veloso en la película Hable con ella de Pedro Almodóvar.

La velada. Morelenbaum nos acompañará el próximo viernes en el concierto inaugural de la exposición. Interpretará clásicos de la música brasileña junto al batería Paulo Braga y al guitarrista Gabriel Improta. En este enlace puedes escuchar el álbum en directo que el artista brasileño grabó junto a su mujer Paula Morelenbaum.
CONCIERTO EXTRAORDINARIO: JAQUES MORELENBAUM CELLO SAMBA TRIO
5 DE OCTUBRE, 19:30
El violín de Bach
La intérprete. De orígenes bávaros y japoneses, la violinista Midori Seiler se crió en Salzburgo y se formó en ciudades como Basilea, Londres y Berlín. Entre sus grabaciones se encuentran los conciertos para violín y piano de Beethoven, obras de Haydn, Pachelbel o Telemann y las partitas de Johann Sebastian Bach, que interpretará este sábado en la sede de la Fundación.

El violín. Midori Seiler tocará dos de las tres partitas para violín que Bach publicó en 1720. En este enlace puedes escucharla interpretando un fragmento de una de ellas. Seiler tocará un violín construido por Giuseppe Guarneri en torno a 1680. Este artículo explica la importancia de Guarneri, cuyos instrumentos encumbró el virtuoso Paganini en el siglo XIX.
PARTITAS BACHIANAS (II)


6 DE OCTUBRE, 12:00
Schubert al piano
Los inicios. Franz Schubert nació en 1797 en un suburbio de Viena y desarrolló su breve pero fructífera carrera en la capital imperial. Fue uno de los alumnos predilectos de Antonio Salieri, que lo descubrió cuando tenía siete años y lo llevó a la escolanía de la catedral, que abandonó a los 16 años para vivir de su talento como compositor.

El piano. Al contrario que músicos como Beethoven, Schubert nunca rompió del todo los moldes del clasicismo pero sí fue desarrollando un estilo que anticipó la obra de románticos como Schumann o Brahms. Esa evolución se aprecia bien en sus obras para piano, a las que dedicamos el ciclo que empieza este miércoles y cuyo programa puedes consultar aquí. 

Un género. El ciclo arrancará con un concierto dedicado a los ländler del compositor vienés. El ländler es una danza popular en la que algunos expertos han querido ver un precedente del vals. Este miércoles escucharemos los doce que compuso Schubert en 1823, que permanecieron inéditos hasta que Brahms los publicó tres décadas después de su muerte.

El concierto. El intérprete del concierto será el pianista alemán Alexander Lonquich, que interpretará además un rondó de Mozart, una pieza de Wolfgang Rihm, los Papillons de Schumann y la última sonata de Schubert, que interpretó en junio la pianista rusa Elizabeth Leonskaja en la Fundación. Parte de aquel concierto puedes escucharlo en este enlace.
EL PIANO DE SCHUBERT: MODELOS Y HERENCIAS
3, 10, 17, 24 Y 31 DE OCTUBRE, 19:30

ALICE RAWSTHORN "DESIGN AS AN ATTITUDE" A FIELD GUIDE TO CONTEMPORARY DESIGN


Design is one of the most powerful forces in our lives, and has never been more compelling. At a time when so many aspects of daily life are changing at relentless speed on an unprecedented scale, design is a powerful tool to help us to benefit from them, and to avoid their dangers. Public interest in design is soaring as a new generation of designers pursue their social, political, and environmental objectives in increasingly ambitious projects. Conceived as a guide to contemporary design, Alice Rawsthorn’s "Design as an Attitude" demystifies the field by exploring the most dynamic developments in design, and assessing their impact on us now and in the future.
Authoritative and engaging, "Design as an Attitude" explains how design is responding to an age of intense economic, political, and ecological instability. It shows how resourceful designers are using new digital tools to help to tackle the environmental and refugee crises, and to reinvent dysfunctional social services. 


The book charts different aspects of contemporary design: from its role in interpreting new technologies and the emergence of a new wave of digitally empowered designers in Africa, to the craft revival, design’s gender politics, and its use in expressing our increasingly fluid personal identities. “Design as an Attitude” also tells the stories of the new design adventurers, such as Irma Boom, Loren Brichter, Studio Formafantasma, Jing He, Hella Jongerius, Jan Willem Petersen, and Arthur Zang, among others.
Including biographies of designers, notes on the design projects featured in the book, a bibliography and an index, “Design as an Attitude” consists of an introduction followed by 12 chapters: What is Attitudinal Design?; Spot the Difference—Design and Art; The Craft Revival; The Descent of Objects; Back to the Future; Is Design Still a (cis) Man’s World?; Design’s Color Problem; The Fun of the Fair; Choices, Choices, Choices; Out of Control; Design and Desire; and When the Worst Comes to the Worst.
An award-winning design critic and author, Alice Rawsthorn wrote a weekly design column for "The New York Times," which was syndicated worldwide for over a decade. Her previous books include the critically acclaimed "Hello World: Where Design Meets Life" (2013), which explores design’s impact on our lives: past, present, and future. Based in London, she speaks on design at global events, including TED and the World Economic Forum in Davos. A founding member of the Writers for Liberty campaign for human rights, Rawsthorn was awarded an Order of the British Empire (OBE) for services to design and the arts.
The book is part of the Documents series, co-published with Les presses du réel and dedicated to critical writing.
http://www.jrp-ringier.com/pages/index.php?id_r=4&id_p=18&id_b=2873

sábado, 29 de septiembre de 2018

EL MAESTRO DESMEDIDO. LA HIJA DE LEONARD BERNSTEIN Y SU ASISTENTE PUBLICAN SENDAS BIOGRAFÍAS DEL DIRECTOR Y COMPOSITOR.


Fumaba cuatro paquetes diarios y se mantenía activo mezclando las anfetaminas con el alcohol.


Bernstein, en Viena en 1970. GETTY

ANTONIO MUÑOZ MOLINA

Hay quien tiene la suerte de ser bien recordado. Desde la muerte de Leonard Bernstein en 1990 se han publicado varias cuantiosas biografías, pero este año, en su centenario, acaban de aparecer dos libros de personas que estuvieron muy cerca de él y fueron simultáneamente testigos, beneficiarios y víctimas de esa proximidad: su hija mayor, Jamie Bernstein, y el que fue su asistente personal durante unos cuantos años, cerca del final de su vida, Charlie Harmon. A Jamie Bernstein le llamaban en la escuela famous father girl, y ese es el título que ha puesto al relato de su vida. El de Harmon se titula On the Road and Off the Record with Leonard Bernstein. La diferencia de las perspectivas enriquece el retrato del personaje, el contraste entre la figura pública y la persona privada, las dos marcadas por una propensión a la desmesura que estaba igual en su manera de dirigir y en su trabajo como compositor.
Leonard Bernstein lleva muerto casi 30 años y pertenece a una época abolida de la cultura musical, y más todavía de la industria discográfica. Pero la abundancia de celebraciones en su centenario y hasta su presencia numerosa y muy difundida en YouTube revelan una capacidad de perduración muy superior a la de otras luminarias musicales de su tiempo. Bernstein, según atestiguan su hija mayor y su asistente, era un hombre egocéntrico, muy sensible al halago excesivo y a la adoración religiosa que han suscitado algunos grandes directores de orquesta. Pero también padecía una inseguridad íntima sobre el valor verdadero de su trabajo como compositor. Viajaba por el mundo siendo agasajado por los ricos y los poderosos y por las celebridades internacionales con las que competía en popularidad: pero igual que recibía críticas enfervorizadas, también, sobre todo en Estados Unidos, era el blanco de ataques devastadores. Tampoco en eso parecía que hubiera ninguna medida: en 1943, a los 25 años, sustituyó en el último momento a Bruno Walter, que tenía gripe, en el podio de la Filarmónica de Nueva York y fue aclamado como un joven maestro; poco más de 10 años después le llegó el éxito masivo y perdurable de West Side Story. Pero en muchas otras ocasiones tuvo fracasos abismales, agravados por una saña de la crítica que parecía así tomarse la revancha por tanta gloria, tanto brillo mundano, tanta popularidad más propia de una estrella de la televisión o de la música pop que de un severo compositor clásico.

Bernstein se angustiaba por la falta de tiempo para componer, pero se resistía a una nueva gira o una ceremonia en su honor

Nadie, hasta Leonard Bernstein, había hecho un proselitismo abierto y generoso de la música clásica más allá de la élite de los entendidos. Su hija Jamie dice de él que era un maestro vocacional que le explicaba con la misma claridad y respeto una sonata de Beethoven que una canción de los Beatles. La desmesura, la hiperactividad de Leonard Bernstein lo llevaban con la misma energía a lo mejor y a lo peor, alimentaban inseparablemente su exhibicionismo y su necesidad de halago y su vocación educativa, su defensa apasionada de causas progresistas en la época del macartismo y luego en la de los derechos civiles y la guerra de Vietnam, su empeño esclarecido por promover las obras de compositores hasta entonces ignorados o desdeñados. Decía que enseñar y aprender son dos tareas inseparables: enseñando al público conservador de la música clásica la admiración por Mahler o Charles Ives, Leonard ­Bernstein aprendía de esos dos maestros y se empapaba de ellos.

Jamie Bernstein y Charlie Harmon cuentan la vida cotidiana de un hombre sin sosiego que se somete a giras agotadoras por medio mundo, a todo tipo de homenajes y celebraciones pomposas; y que después de un concierto y de una cena de mucho protocolo social sigue bebiendo y charlando hasta el amanecer, buscando aventuras sexuales inmediatas. Terminaba un concierto empapado de sudor, pero tenía la convicción, deplorable para sus allegados, de que una dosis prolongada de desodorante evitaba la necesidad de una ducha. Fumaba cuatro paquetes diarios y bebía grandes vasos de Ballantine’s con hielo. Se mantenía activo mezclando las anfetaminas con el alcohol. Padecía un insomnio que ya no aliviaban los somníferos. Daba grandes abrazos y besaba a todo el mundo en la boca, hombres y mujeres. Era esa figura desmedida del genio sin limitaciones ni reproches que tuvo tanto éxito en las artes del siglo XX: una gloria universal que se parece al culto a los dictadores y que probablemente conduce al delirio.


Leonard Bernstein se angustiaba por la falta de tiempo y de sosiego para componer, pero no sabía o no quería resistirse a una nueva gira, a una ceremonia conmemorativa en su honor. Su hija Jamie dejaba de verlo durante largas temporadas, y cuando estaba cerca no siempre encontraba el momento de reunirse de verdad con él, porque era uno de esos hombres muy sociables que prefieren estar en compañía de más de una persona. Charlie Harmon era mucho más joven y estaba más sano, pero los viajes y los compromisos lo hacían vivir en un perpetuo duermevela de agotamiento. Una presencia tan exagerada como la de Leonard Bernstein impone una tiranía psicológica e incluso física a la que los demás han de resistirse para conservar una medida suficiente de autonomía personal. La suma de hiperactividad y talento y atractivo y puro egoísmo envuelve a quienes están cerca en la espiral de un huracán que les succiona las fuerzas y los debilita y puede anularlos. La mujer de Bernstein, Felicia, una actriz que abandonó su carrera para cuidar de él, acabó abatida por la energía maniática y la promiscuidad erótica de un marido que la dejó por un hombre muy joven con el que se exhibía sin reparo, y que regresó con ella cuando supo que iba a morir de cáncer. Ya muy enferma, desde el otro lado de la mesa familiar, Felicia lo señaló con el dedo y le hizo una profecía : “Morirás solo como una maricona vieja y amargada”.

Pero al final, en los dos libros, junto al testimonio lúcido de vanidades y caprichos despóticos, lo que queda es afecto filial y gratitud: cada uno a su manera, la hija mayor y el asistente se reconocen como herederos de la generosidad de Leonard Bernstein, de su vocación pedagógica, del esplendor de su música, la que dirigió y la que compuso. Esa generosidad expansiva y democrática, a la manera de Walt Whitman, esa mezcla del clasicismo europeo y el jazz y los aires jubilosos de Broadway son también para nosotros la herencia perdurable de Leonard Bernstein.

https://elpais.com/cultura/2018/09/25/babelia/1537885147_798877.html

KATIUSKA. OPERETA EN DOS ACTOS. TEATRO DE LA ZARZUELA


ESTRENO DÍA 4 DE OCTUBRE, EN DIRECTO POR FACEBOOK LIVE

Música de PABLO SOROZÁBAL

Libreto de Emilio González del Castillo y Manuel Martí Alonso
Estrenada en el Teatro Victoria de Barcelona, el 27 de enero de 1931


Una producción del Teatro Arriaga de Bilbao, coproducida por el Teatro Campoamor de Oviedo, el Teatro Calderón de Valladolid y el Teatro Español de Madrid
Katiuska es la primera obra para la escena que compuso Pablo Sorozábal, dando así el compositor un giro de la música sinfónica a la lírica. Sus dotes no solo para la orquesta y la melodía, sino también para la escena, lo convirtieron en el centro de la última etapa de la historia de la zarzuela. Destaca la finura de la música desde la primera escena, una orquestación elegante, buenos concertantes, romanzas intensas y variadas, así como una colección de bailables y números cómicos o exóticos propios del género de la opereta.
La obra manifiesta un claro interés por una sencilla historia que tiene como trasfondo un episodio de la Historia de Rusia, pero sin entrar en vericuetos complicados. El director de escena, Emilio Sagi, presenta la historia como un ejercicio de evasión del público de la época ante la dura realidad. Su finalidad, hacer una Katiuska «cinematográfica y nostálgica» y «plasmar aquellos años grises» de la Revolución de 1917 encerrados en un gigantesco marco dorado sobre un paisaje en ruinas, logrando con todo ello encuadres de gran plasticidad.

A STAR IS BORN : LADY GAGA COMME VOUS NE L'AVEZ JAMAIS VUE



Star de country un peu oubliée, Jackson Maine découvre Ally, une jeune chanteuse très prometteuse. Tandis qu'ils tombent follement amoureux l'un de l'autre, Jack propulse Ally sur le devant de la scène et fait d'elle une artiste adulée par le public. Bientôt éclipsé par le succès de la jeune femme, il vit de plus en plus de mal son propre déclin

http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19578795&cfilm=173109.html?actId=ebwp0YMB8s2RJ4foZLqiGKFWgZQt9biALyr5FYI13OrKV_nAdm-


THE FAMOUS WOMEN DINNER SERVICE. CHARLESTON BLOOMSBURY PLATES


Help us secure this wonderful collection.
DONATE TO THE FAMOUS WOMEN DINNER SERVICE CAMPAIGN

The Famous Women Dinner Service has been in private ownership since its commission in 1932. It was inherited by Lord Clark’s second wife Nolwen de Janzé-Rice after his death in 1983, who took the service to her home in France.
On her death, the service was sold at auction in Germany and its location remained unknown until it was purchased by a private collector and returned to England. This unique example of Bell and Grant’s work is now for sale again, possibly for the last time.




The Charleston Trust would like to secure the Famous Women Dinner Service for its collection. Help us save these unique examples of Vanessa Bell’s and Duncan Grant’s work for the nation and bring them back to Charleston.


https://www.charleston.org.uk/bloomsburyplates/

LUIGI GHIRRI. EL MAPA Y EL TERRITORIO. MUSEO REINA SOFIA


25 de septiembre de 2018 - 7 de enero de 2019 / Edificio Sabatini. 3ª Planta

El Museo Reina Sofía presenta la exposición El mapa y el territorio dedicada a Luigi Ghirri (Scandiano, 1943-1992), uno de los fotógrafos italianos más reconocidos. La muestra exhibe alrededor de 250 imágenes realizadas en los años 70, un periodo fundamental en la investigación fotográfica del artista. Organizada por el Museo Reina Sofía en colaboración con el Museum Folkwang de Essen y la galería Jeu de Paume de París, El mapa y el territorio supone la primera exposición que recoge un número significativo de obras de Ghirri organizada fuera de Italia, y cuenta con la colaboración del Instituto Italiano di Cultura di Madrid, y el apoyo de la Universitá degli Studi di Parma.


Ghirri decidió dedicarse plenamente a la fotografía en 1970, a la edad de 27 años. Antes trabajó como aparejador y topógrafo en la ciudad italiana de Módena y sus alrededores. Su experiencia previa de trabajar sobre el terreno, de medir el espacio, y de delimitar el territorio, tuvo un efecto duradero sobre su aproximación a la fotografía. Casi siempre retrató su objeto de interés de frente, evitando el drama, el movimiento y la emoción. Durante esa década tomó miles de fotografías, con las que cartografió los contornos cambiantes de la vida moderna en una Italia que vacilaba entre lo viejo y lo nuevo, y dio forma a una singular reflexión sobre el lenguaje fotográfico y su papel en la construcción de las identidades modernas.
Según sus propias palabras, la fotografía es una gran aventura por el mundo del pensamiento y la mirada (…) un viaje inacabable por lo grande y lo pequeño, por las variaciones, a través del reino de las ilusiones y las apariencias, un lugar de multitudes, laberíntico y especular. Ghirri trabajaba la mayor parte del tiempo en espacios exteriores, paseando por las calles de Módena, viajando en coche por los las zonas rurales cercanas, y visitando lugares de ocio como parques de atracciones y playas.
En un momento en el que la fotografía en color suscitaba recelos en los círculos artísticos predominantes por su proximidad a la fotografía popular y comercial, y la práctica fotográfica “seria” se hallaba dominado por el blanco y negro, Ghirri trabajó solo en color.

Hago fotos en color, porque el mundo real es en color y porque el cine en color ya ha sido inventado, escribió. Él creó un corpus de imágenes en color sin paralelo en la Europa de la época, en palabras del comisario James Lingwood, y en el que ya se pueden captar las señales peculiares de un estilo conceptual destinado a ser reconocible y apreciado.

EVERYTHING IS CONNECTED: ART AND CONSPIRACY




For the last fifty years, artists have explored the hidden operations of power and the symbiotic suspicion between the government and its citizens that haunts Western democracies. Everything Is Connected: Art and Conspiracy is the first major exhibition to tackle this perennially provocative topic. It traces the simultaneous development of two kinds of art about conspiracy.



The first half of the exhibition comprises works by artists who hew strictly to the public record, uncovering hidden webs of deceit—from the shell corporations used by New York's largest private landlord, interconnected networks encompassing politicians, businessmen, and arms dealers. In the second part, other artists dive headlong into the fever dreams of the disaffected, creating fantastical works that nevertheless uncover uncomfortable truths in an age of information overload and weakened trust in institutions.
Featuring seventy works by thirty artists in media ranging from painting and sculpture to photography, video, and installation art, from 1969 to 2016, Everything Is Connected: Art and Conspiracy presents an alternate history of postwar and contemporary art that is also an archaeology of our troubled times.

https://www.metmuseum.org/exhibitions/listings/2018/everything-is-connected-art-and-conspiracy