Augustin Trapenard est allé à la rencontre de Robert Badinter dans le nouveau de La Grande librairie pour un entretien exclusif. Une émission sur le thème de la justice et c'est donc tout naturellement qu'il a souhaité donner la parole à celui qui avait révolutionné la justice française avec une loi emblématique aujourd'hui, pour laquelle il s'est battu corps et âme, celle de l'abolition de la peine de mort.
Une rencontre puissante, à son domicile, durant laquelle il
a bien évidemment évoqué son goût pour la littérature mais pas seulement. Il
est également revenu sur le fait que l'abolition de l'esclavage soit inscrite
dans la Constitution depuis 2007. Un droit important qui permet aujourd'hui aux
Français de ne pas revenir dessus.
L’Europe a inventé l’idée du Beau, et posé son équivalence avec celles du Bien et du Vrai, distinguant ces trois entités pour mieux les unir, ce que ne font pas toutes les civilisations. Mais tout en défendant cette triade, l’Europe n’a cessé de la mettre en question, de Dante à Simone Weil, en passant par Goethe, Nietzsche ou Dostoïevski. Si les œuvres d’un Richard Wagner ou d’un Louis-Ferdinand Céline sont belles, n’est-ce pas en effet de la beauté du diable ? Faut-il renoncer à cette alliance du Beau, du Vrai et du Bien, qui fonde pourtant notre identité ? |
No hay comentarios:
Publicar un comentario