El Panteón (en francés: le Panthéon) de París es un monumento de estilo neoclásico situado en el V distrito de París. Erigido en el corazón del Barrio Latino, en la montaña Santa Genoveva, está en el centro de la plaza del Panteón y rodeado por el ayuntamiento del V distrito, el Henri-IV, la iglesia Saint Étienne du Mont, la biblioteca de Santa Genoveva, la Universidad de París I (Panthéon-Sorbonne) y la Universidad de París II (Panthéon-Assas). La calle Soufflot le dibuja una perspectiva hasta el jardín de Luxemburgo.
En 1791, la Asamblea Nacional Francesa votó que el edificio, que aún no había sido consagrado como iglesia, sirviera de templo para albergar los cuerpos de los hombres ilustres de la patria. De 1791 a 1793, el edificio fue remodelado por Quatremère de Quincy y adquiere su aspecto actual. En el frontispicio se graba la inscripción Aux grands hommes la patrie reconnaissante («A los grandes hombres, la patria agradecida»).
Bajo el Primer Imperio francés, el Panteón mantuvo su
función de mausoleo pero fue también lugar de culto a partir de 1806. Cuando
tras la caída de Napoleón I se restaura el Antiguo Régimen, se restringe su uso
al de iglesia consagrada a Santa Genoveva y se borra la inscripción del
frontón.
En 1885 el entierro de Victor Hugo pone en práctica la ley de 19 de julio de 1881 que devolvía al edificio su función de panteón. Se retiró el mobiliario religioso y se puso sobre la entrada la inscripción Aux grands hommes la Patrie reconnaissante ("A los grandes hombres, la Patria agradecida").
En 1927 se fijó una placa con nombres de escritores muertos por Francia entre 1914 y 1918, y se instalaron dos monumentos en el transepto (véase lista de personas citadas en el Panteón de París).
El Panteón de París es clasificado como monumento histórico de Francia desde 1920. El Panteón alberga los féretros de 75 hombres y 6 mujeres que han destacado especialmente en la historia de Francia. Entre los enterrados en el Panteón se encuentran Voltaire, Rousseau, Victor Hugo, Émile Zola, Jean Jaurès, Jean Moulin, Louis Braille, Jean Monnet, Sadi Carnot, Pierre y Marie Curie, André Malraux y Soufflot, su arquitecto.
Entre los últimos homenajeados, los restos de Alejandro Dumas, el autor de Los Tres Mosqueteros, que habían descansado hasta ese momento en el cementerio de Villers-Cotterêts (departamento de Aisne, Francia) fueron trasladados al Panteón el 30 de noviembre de 2002 para, según el entonces presidente de la República francesa Jacques Chirac, corregir la injusticia cometida con uno de los grandes escritores franceses.
Los
resistentes de la Segunda Guerra Mundial Germaine Tillion, Geneviève de
Gaulle-Anthonioz, Jean Zay y Pierre Brossolette fueron enterrados el 27 de mayo
de 2015; Simone Veil, junto con su marido, en julio de 2018, y el 30 de
noviembre de 2021, Joséphine Baker, la cuarta personalidad de origen africano
tras Félix Éboué, Aimé Césaire y Alexandre Dumas.
En 1851 Léon Foucault instaló en el Panteón su famoso
péndulo, conocido como péndulo de Foucault, debido a que la gran altura del
edificio facilitaba el experimento. Mediante este experimento se consiguió
demostrar la rotación de la Tierra y la existencia de la fuerza de Coriolis.
Desde 1995 está instalada en el Panteón una réplica de dicho péndulo.
Mujeres en el Panteón
El 30 de noviembre de 2021
Joséphine Baker fue la sexta mujer que entró en el Panteón.6
Joséphine Baker (1906-1975) –
entrada en 2021
Simone Veil (1927-2017) - entrada
en 2018
Geneviève De Gaulle-Anthonioz
(1920-2002) – entrada en 2015
Germaine Tillion (1907-2008) –
entrada en 2015
Marie Curie (1867-1934) – entrada
en 1995
Sophie Berthelot (1837-1907) - entrada en 1907
EXPOSITION EN COURS
Découvrez l'exposition "Oser la liberté" au
Panthéon, à travers un nouveau regard sur l'histoire des combats contre
l'esclavage.
PRÉSENTATION
Proposée à l’initiative du Centre des monuments nationaux et de la Fondation pour la Mémoire de l'Esclavage, l’exposition Oser la Liberté retrace l’histoire d’un combat : celui de la liberté contre l’esclavage dans l’histoire de France, une marche qui s’est déployée sur quatre siècles et trois continents, scandée de moments de ruptures, de régressions, de temps forts et de bascules.
En mêlant cette histoire foisonnante à celle de la modernité française dont elle est une page majeure, et en convoquant la mémoire des femmes et des hommes qui l’ont écrite, l’exposition montre comment le système colonial esclavagiste a toujours suscité résistances et oppositions, et combien le souffle des figures héroïques qui les ont portées continue d’inspirer les combats d’aujourd’hui.
Oser la liberté
L’expression évoque l’audace de ces femmes et de ces hommes, illustres ou méconnus, qui ont osé se dresser contre l’esclavage, dans les colonies comme en métropole. Elle raconte comment, dans le premier empire colonial français, l’irrépressible volonté de liberté des esclaves révoltés et les idéaux universels des Lumières se sont rencontrés.
Après 1789, c’est en effet dans les colonies françaises en révolution que la réalisation d’un programme de « Liberté générale » a été poussée le plus loin, quand l’insurrection générale du 23 août 1791 dans la colonie de Saint-Domingue (aujourd’hui Haïti) a provoqué cet événement inédit dans l’histoire humaine : le premier soulèvement d’esclaves qui parvient à imposer l’abolition de l’esclavage. Rien n’effacera la puissance de ce moment, pas même la décision de Napoléon Bonaparte de rétablir l’esclavage en 1802, et l’exposition montre comment le combat pour l’abolition sera finalement gagné, et prolongé jusqu’à nos jours dans le projet d’une société qui œuvre à l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité. Exposition incarnée.
Au Panthéon
Dans le temple des héros et des héroïnes de la République,
l’exposition « Oser la Liberté » raconte cette histoire en l’incarnant. A
travers la présence de celles et ceux qui y sont déjà honorés – comme l’abbé
Grégoire et Condorcet, Toussaint Louverture et Louis Delgrès, Victor Schœlcher
et Félix Éboué, Aimé Césaire et Joséphine Baker… – mais aussi à travers
l’évocation de figures moins connues dont elle fait revivre le souvenir (Olympe
de Gouges, Makandal, Julien Raimond…), pour un récit plus juste, plus ouvert,
plus complet.
Cette exposition les réunit toutes et tous pour la première
fois au Panthéon, à travers un dispositif inédit mêlant archives, œuvres et
dispositif sonore et visuel, construit en un parcours en quatre séquences : La
traite esclavagiste, une première mondialisation - Marronnages, Lumières et
Révolution (1750-1802) - D’une abolition à l’autre (1802-1848) - Contre l’oubli
: commémorer et combattre (depuis 1848).
Fotos: Julio Serrano
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