viernes, 14 de junio de 2024

"PASOLINI EN CLAIR-OBSCUR". VILLA SAUBER, MONACO. ET EXPOSITION "DE TROIE A NÎMES, ACHILLE, CE HÉROS"

 29.03.2024 - 29.09.2024 /

Angelo Novi

Pier Paolo Pasolini sur le tournage de Teorema, 1968

Cineteca di Bologna / Fondo Angelo Novi

Pasolini est peut-être le dernier intellectuel européen de renommée mondiale. Un demi-siècle après sa mort, son influence s’exerce encore dans les différents champs qu’il a occupés : il est lu, cité, commenté, adapté, il inspire les créateurs d’aujourd’hui. S’il aimait se définir avant tout comme « écrivain », c’est à travers ses films qu’il a touché le grand public.

Aussi le cinéma, qui a offert une caisse de résonnance à ses idées politiques, tient-il une place centrale dans son œuvre. C’est à cet aspect, vu à travers le prisme de l’influence de l’art classique et contemporain sur l’esthétique de ses films, que s’intéresse particulièrement « Pasolini en clair-obscur ». Des extraits d’Accattone, Théorème, Salò, etc., y sont ainsi mis en regard de tableaux de Pontormo, Pieter Claesz, Giorgio Morandi, Fernand Léger ou Francis Bacon.

Après avoir présenté la manière dont Pasolini s’est appuyé sur des peintres du passé pour composer les plans de ses films, la seconde partie de l’exposition montre comment l’écrivain-réalisateur a, symétriquement, inspiré ses successeurs. Sont ainsi rassemblés une trentaine d’artistes internationaux lui ayant rendu hommage, beaucoup d’entre eux ayant travaillé sur la matière-même de ses films.

Une publication autour de l’exposition est parue aux éditions Flammarion.

L’installation de Fabio Mauri Intelletuale. Il Vangelo secondo Matteo di/su Pier Paolo Pasoloni, 1975 est activée tous les jours à 15h

Commissariat : Guillaume de Sardes

Scénographie : Christophe Martin

https://www.nmnm.mc/expositions/pasolini-en-clair-obscur/


ET AUSSI... POINT DE VUE INFORME


De Troie à Nîmes... Achille, ce héros

Par Joëlle Chevé | 14 juin 2024, 13h00

 Unemosaïque du IVesiècleen provenancede Nabeul (Tunisie),représentant Achilleau côté d’Agamemnon.
Unemosaïque du IVesiècleen provenancede Nabeul (Tunisie),représentant Achilleau côté d’Agamemnon.© Gilles Mermet / LA COLLECTION

Dans l’imaginaire occidental, Achille, le héros de la guerre de Troie, a survécu à toutes les révolutions de la pensée et de la foi pendant près de trois mille ans. 


L’exposition que lui consacre le musée de la Romanité à Nîmes*, entre chefs-d’œuvre de l’art antique et somptueuse fresque numérique, restitue le mythe dans toute sa flamboyance et ses errances.

C’était "le temps où les dieux rôdaient sur la Terre". Zeus, après sa victoire sur les Titans, est maître des dieux et des hommes. Mais "le rassembleur des nuée", en proie à ses propres passions comme à celles de sa turbulente famille, a fort à faire pour maintenir le calme olympien. 

Thémis, déesse de la Justice, a décidé d’en finir avec le monde des hommes, trop nombreux, et avec lesquels les dieux forniquent et dispersent à tout vent leur semence divine, engendrant des demi-dieux et des héros querelleurs et fous d’orgueil. Une bonne petite guerre devrait ramener l’ordre. Thémis requiert les services de la déesse de la Discorde, Éris, furieuse de n’avoir pas été invitée aux noces de la nymphe Thétis, et du roi de Thessalie, Pélée.

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