viernes, 12 de abril de 2024

INTERVIEW : JOHN MALKOVICH POUR THEIR MASTER'S VOICE. FONDATION NAPOLÉON, UN TABLEAU

Êtes-vous déjà venu à l’Opéra de Monte-Carlo ?

Nous avons joué The Infernal Comedy au Palais Garnier à Paris et j’ai d’agréables souvenirs de cette merveilleuse maison d’opéra, je suis donc impatient de me retrouver sous l’autre toit de Garnier.

Vous apparaissez régulièrement dans des créations de pièces où la musique joue un rôle important, notamment dans le projet Casanova. Quels sont les défis particuliers que vous devez relever dans ce genre de pièces –  outre le fait qu’elles sont de conception nouvelle ?

En tant qu’acteur, vous devez être conscient que la musique sera toujours plus forte que tout ce que vous pouvez faire sur une scène. Il vaut mieux traverser un mur de briques que de jouer contre la musique, c’est pourquoi j’aime jouer avec elle.

Est-ce différent pour vous de travailler avec des musiciens ?

Travailler avec des musiciens et des chanteurs est un défi fascinant que j’ai relevé de plus en plus souvent au cours des quinze dernières années et l’exercice est toujours aussi étonnant et gratifiant.

Qu’attendez-vous d’une nouvelle collaboration avec Cecilia Bartoli ?

J’ai bon espoir de me trouver tout près de Cecilia lorsqu’elle chantera. Je n’ai pas besoin d’expliquer à quel point ce sera un cadeau merveilleux. Je tournerais volontiers les pages de sa partition, mais comme elle connaît toujours sa musique par cœur, j’ai dû imaginer autre chose.

Aimeriez-vous être musicien vous-même, et si oui, de quel instrument joueriez-vous ?

Bien que j’aie rêvé de chanter dans le chœur de garçons de Vienne dans mon enfance, j’ai fini par me rendre compte que la musique se portait mieux sans moi.

Qu’est-ce qui vous attire dans Porpora et son époque ?

La beauté céleste de la musique dont nous avons hérité et l’histoire des esprits à la grande époque du Siècle des Lumières et de la raison, qui a souffert d’autant de contradictions que notre époque actuelle.

Comment voyez-vous le dilemme entre l’art merveilleux du XVIIIe siècle, dont nous jouissons aujourd’hui, la vie souvent fastueuse des castrats et le contraste douloureux avec les dommages physiques irréparables qui leur ont été infligés dans leur enfance ?

Il n’est pas de mon ressort de dire quelque chose de substantiel sur ces pratiques horribles infligées aux enfants, si ce n’est à quel point l’Homme peut s’éloigner de l’Humanité.

Pouvez-vous nous dire en quelques mots quel sera le sujet de cette pièce de théâtre ?

Michael [ndlr : Sturminger] travaille encore sur la pièce et nous sommes constamment en discussion à ce sujet, mais si vous me demandez si je peux vous en dire quelques mots, je suis désolé, non, je ne peux pas !

https://www.opera.mc/fr/actualites/interview-john-malkovich-pour-their-master-s-voice


FONDATION NAPOLÉON

UN TABLEAU


Les années de misère que connut Monet sous le Second Empire n’entameront cependant jamais sa foi en une peinture moderne totalement affranchie des maîtres du passé. Celui que Bazille désignait comme le « plus fort de nous tous » pose alors les fondements de l’impressionnisme

Il a fallu attendre près de sept ans pour que le terme impressionnisme voie le jour, mais on peut découvrir les prémices du mouvement dans cette œuvre. Ce tableau particulier illustre l’essence de l’impressionnisme, en mettant l’accent sur la lumière, la couleur et le mouvement.

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