A l’occasion des 100 ans de La Coupole, Les Galeries Lafayette
célèbrent ce monument du boulevard Haussmann, symbole de l’architecture Art
nouveau.
Pour rendre
hommage à cette oeuvre centenaire mais encore si jeune, les Galeries Lafayette ont collaboré avec l’architecte Rem Koolhaas et son agence OMA et ont imaginé une exposition qui se
tient actuellement à la Galerie des Galeries.
Après s’être plongé dans les archives des Galeries Lafayette, l’équipe
du bureau d’OMA a imaginé une exposition sous la forme de «chroniques» qui
rappelle les grands événements de création au sein du magasin et qui donne à
l’enseigne son identité.
En s’emparant
des documents et images d’archives, OMA fait revivre la légende du lieu grâce à
des dispositifs scéniques et architecturaux.
Constituée d’originaux, de fac-similés ou d’espaces théâtralisés, l’exposition dévoile les temps forts de créations sous la Coupole, tout en sollicitant, au fil du parcours, l’imaginaire du visiteur.
Constituée d’originaux, de fac-similés ou d’espaces théâtralisés, l’exposition dévoile les temps forts de créations sous la Coupole, tout en sollicitant, au fil du parcours, l’imaginaire du visiteur.
Pour rendre hommage à cette oeuvre centenaire, les Galeries Lafayette
invitent une figure emblématique de la création contemporaine : le plasticien Yann Kersalé.
En collaboration avec l’architecte Djuric Tardio, Yann Kersalé réalise la Chrysalide, une création lumineuse réalisée sur la façade du magasin Haussmann qui évoluera au fil du temps et au gré des saisons. L’artiste complète son oeuvre et propose une installation pérenne dans la Coupole.
Cette dernière
sera mise en lumière et l’éclat d’origine des balcons édifiés par Louis
Majorelle sera restitué avec les technologies du XXIe siècle, pour apporter au monument majesté et
émerveillement.
En 1893, deux cousins, Théophile Bader et Alphonse Kahn, décident d’établir un
magasin de nouveautés sur 70 m², dans une petite mercerie située à l’angle de
la rue La Fayette et de la rue de la Chaussée d’Antin.
De l’emplacement
et de la configuration du magasin, où la circulation s’effectue dans des allées
entre les rayons, naît le nom de « Galeries Lafayette ».
Rapidement le magasin séduit tout un chacun, des grandes bourgeoises aux employées de bureaux, des ouvrières de couture aux « midinettes », ces jeunes femmes qui se contentaient d’une dînette à midi.
Rapidement le magasin séduit tout un chacun, des grandes bourgeoises aux employées de bureaux, des ouvrières de couture aux « midinettes », ces jeunes femmes qui se contentaient d’une dînette à midi.
En 1896, la société achète la totalité de l’immeuble du 1, rue La Fayette et, en
1903, les immeubles des 38, 40 et 42, boulevard Haussmann ainsi que le 15, rue
de la Chaussée d’Antin.
Théophile Bader
confie alors l’agencement des nouvelles acquisitions à Georges Chedanne en 1908
puis à son élève Ferdinand Chanut en 1912.
Ce dernier, grand amateur d’art oriental, mettra tout son talent au service du
concept développé par Théophile Bader : un « bazar » de grand luxe
dont l’abondance et le luxe des marchandises tourneraient la tête aux clientes.
Un « bazar » de luxe
Inauguré en grande pompe au mois d’octobre 1912, le magasin se distingue surtout par le raffinement de son intérieur avec ses 5 étages, ses balcons et sa coupole.
Inauguré en grande pompe au mois d’octobre 1912, le magasin se distingue surtout par le raffinement de son intérieur avec ses 5 étages, ses balcons et sa coupole.
Les balustres
des étages inférieurs, ornées de feuillages dans le style Art Nouveau, sont
signées Louis Majorelle, à qui l’on doit également la rampe d’escalier.
Selon les vœux de Théophile Bader, une lumière dorée, venant de la coupole, inonde le grand hall et l’escalier d’honneur et fait scintiller la marchandise.
96 rayons présentent les nouveautés auxquels s’ajoutent un salon de thé, une bibliothèque et un salon de coiffure.
Au sommet du bâtiment, une terrasse permet de découvrir Paris d’un seul coup d’œil. Les vitrines jouent un grand rôle dans cette mise en scène : elles souhaitent éveiller toutes les envies et tous les désirs. Une vocation qui ne s’est pas démentie depuis…
Selon les vœux de Théophile Bader, une lumière dorée, venant de la coupole, inonde le grand hall et l’escalier d’honneur et fait scintiller la marchandise.
96 rayons présentent les nouveautés auxquels s’ajoutent un salon de thé, une bibliothèque et un salon de coiffure.
Au sommet du bâtiment, une terrasse permet de découvrir Paris d’un seul coup d’œil. Les vitrines jouent un grand rôle dans cette mise en scène : elles souhaitent éveiller toutes les envies et tous les désirs. Une vocation qui ne s’est pas démentie depuis…
« Le meilleur marché de tout Paris »
En affichant ce slogan et en proposant un assortiment de mercerie, tissus, dentelles, rubans et colifichets, les Galeries Lafayette affirment dès l’origine leur vocation : la mode et la nouveauté.
Afin de se démarquer de ses concurrents, Théophile Bader décide de mettre à portée de toutes les bourses les toilettes les plus en vue du moment.
Pour cela, il crée ou acquiert des unités de production qui fabriquent en exclusivité pour les Galeries Lafayette des vêtements vendus sous marque propre.
Il sait aussi que la mode, les goûts et les envies de ses clientes passent vite.
Sa méthode est complètement originale pour l’époque : il va aux courses et à l’Opéra, toujours accompagné d’une dessinatrice qui copie discrètement les toilettes des « élégantes ». Elles sont ensuite confectionnées avec des adaptations dans les plus brefs délais.
La démocratisation de la mode est en marche et le succès est au rendez-vous.
En affichant ce slogan et en proposant un assortiment de mercerie, tissus, dentelles, rubans et colifichets, les Galeries Lafayette affirment dès l’origine leur vocation : la mode et la nouveauté.
Afin de se démarquer de ses concurrents, Théophile Bader décide de mettre à portée de toutes les bourses les toilettes les plus en vue du moment.
Pour cela, il crée ou acquiert des unités de production qui fabriquent en exclusivité pour les Galeries Lafayette des vêtements vendus sous marque propre.
Il sait aussi que la mode, les goûts et les envies de ses clientes passent vite.
Sa méthode est complètement originale pour l’époque : il va aux courses et à l’Opéra, toujours accompagné d’une dessinatrice qui copie discrètement les toilettes des « élégantes ». Elles sont ensuite confectionnées avec des adaptations dans les plus brefs délais.
La démocratisation de la mode est en marche et le succès est au rendez-vous.
Sur la façade de la rue La Fayette s’étale, immense, un calicot proclamant :
« Les Galeries Lafayette, maison vendant le meilleur marché de tout
Paris ».
Constamment, le magasin diversifie son offre : aux rayons traditionnels sont ajoutés la confection pour homme, l’ameublement, les jouets et les arts de la table.
Constamment, le magasin diversifie son offre : aux rayons traditionnels sont ajoutés la confection pour homme, l’ameublement, les jouets et les arts de la table.
Un centre urbain de facilités
Après les années noires de la crise de 29 et de la guerre, il faut attendre les années 50 pour voir s’amorcer la reprise économique de l’entreprise.
Entre 1952 et 1956, les premiers escalators sont installés, les halls intérieurs sont supprimés et deux étages sont rajoutés.
Parallèlement à ces modernisations, de véritables rendez vous avec la clientèle sont instaurés, comme les 3J ou les expositions thématiques.
Après les années noires de la crise de 29 et de la guerre, il faut attendre les années 50 pour voir s’amorcer la reprise économique de l’entreprise.
Entre 1952 et 1956, les premiers escalators sont installés, les halls intérieurs sont supprimés et deux étages sont rajoutés.
Parallèlement à ces modernisations, de véritables rendez vous avec la clientèle sont instaurés, comme les 3J ou les expositions thématiques.
En 1969, un nouveau magasin, réservé à la
jeunesse, est construit de l’autre côté de la rue de Mogador.
Ainsi est créé le premier « centre urbain de facilités » qui réunit boutiques, services, parking et accès directs au métro.
Ainsi est créé le premier « centre urbain de facilités » qui réunit boutiques, services, parking et accès directs au métro.
Au service de la création
Modernisées, les Galeries Lafayette n’en demeurent pas moins fidèles à leur principe de départ : la mode et la nouveauté.
Au début des années soixante, de jeunes créateurs lancent le prêt-à-porter et investissent un créneau entre haute couture et confection traditionnelle.
Les Galeries Lafayette révèlent à chaque saison ces nouveaux talents en mettant à leur disposition de petites boutiques dans le magasin.
C’est le cas de Laura (future Sonia Rykiel), Daniel Hechter, Pierre Cardin, Cacharel, Yves Saint-Laurent, Dorothée Bis et bien d’autres encore.
En 1974, une page est tournée avec le démontage de l’escalier d’honneur et, en 1984, le rez-de-chaussée central est modifié afin d’ouvrir des boutiques de prestige.
Modernisées, les Galeries Lafayette n’en demeurent pas moins fidèles à leur principe de départ : la mode et la nouveauté.
Au début des années soixante, de jeunes créateurs lancent le prêt-à-porter et investissent un créneau entre haute couture et confection traditionnelle.
Les Galeries Lafayette révèlent à chaque saison ces nouveaux talents en mettant à leur disposition de petites boutiques dans le magasin.
C’est le cas de Laura (future Sonia Rykiel), Daniel Hechter, Pierre Cardin, Cacharel, Yves Saint-Laurent, Dorothée Bis et bien d’autres encore.
En 1974, une page est tournée avec le démontage de l’escalier d’honneur et, en 1984, le rez-de-chaussée central est modifié afin d’ouvrir des boutiques de prestige.
Des visiteurs de marque
Le grand magasin Haussmann est aussi visité que la Tour Eiffel.
Les « grands » de ce monde y viennent eux aussi : on y a vu défiler la Duchesse de Windsor, l’épouse de l’Aga Khan, la Bégum, et en mars 1960, en pleine guerre froide, Madame Khrouchtchev.
En voyant les escalators, elle se serait écriée : « C’est comme le métro de Moscou ! »
Plus récemment, on y a vu Bill Clinton ainsi que le Prince Charles, qui y a inauguré l’exposition Londres.
Le grand magasin Haussmann est aussi visité que la Tour Eiffel.
Les « grands » de ce monde y viennent eux aussi : on y a vu défiler la Duchesse de Windsor, l’épouse de l’Aga Khan, la Bégum, et en mars 1960, en pleine guerre froide, Madame Khrouchtchev.
En voyant les escalators, elle se serait écriée : « C’est comme le métro de Moscou ! »
Plus récemment, on y a vu Bill Clinton ainsi que le Prince Charles, qui y a inauguré l’exposition Londres.
Les Galeries
Lafayette entretiennent historiquement un lien fort avec l’univers de la
mode et de la création contemporaine.
Le grand magasin Haussmann n’a cessé d’accueillir des manifestations de prestige présentant des créateurs majeurs de leur époque, ou révélant au public d’autres artistes devenus par la suite des références de leur temps.
En 2001, le groupe Galeries Lafayette a décidé de pérenniser ces actions en créant la Galerie des Galeries qui met en valeur la transversalité entre l’art, la mode et le design. Mécène, le groupe Galeries Lafayette apporte son soutien à des institutions présentes auprès des artistes d’aujourd’hui.
Le grand magasin Haussmann n’a cessé d’accueillir des manifestations de prestige présentant des créateurs majeurs de leur époque, ou révélant au public d’autres artistes devenus par la suite des références de leur temps.
En 2001, le groupe Galeries Lafayette a décidé de pérenniser ces actions en créant la Galerie des Galeries qui met en valeur la transversalité entre l’art, la mode et le design. Mécène, le groupe Galeries Lafayette apporte son soutien à des institutions présentes auprès des artistes d’aujourd’hui.
http://haussmann.galerieslafayette.com
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