miércoles, 30 de septiembre de 2015

FESTIVAL DE L’IMAGINAIRE



Créé en 1997 à l’initiative de la Maison des Cultures du Monde, le FESTIVAL DE L’IMAGINAIRE est une scène ouverte aux peuples et civilisations du monde contemporain qui, chaque printemps, fédère plusieurs institutions parisiennes, régionales et européennes autour de l’envie de partager avec le public l’étonnante richesse des fêtes, jeux, rituels et spectacles dans lesquels l’homme se met en représentation.


Chaque année, de nombreux lieux, à Paris et en régions, accueillent les spectacles, concerts, performances et rituels du Festival : Amphithéâtre Bastille de l’Opéra national de Paris, Auditorium du Louvre, Institut du Monde Arabe, musée du quai Branly, Théâtre du Soleil, Théâtre Équestre Zingaro, Théâtre de la Ville…
Ne se limitant pas à un panorama des formes dites « traditionnelles », le FESTIVAL DE L’IMAGINAIRE s’intéresse aussi aux formes contemporaines dès lors qu’elles s’enracinent dans l’imaginaire d’un peuple et d’une société et ne sont pas calquées sur les modèles occidentaux.
Savants ou populaires, contemporains ou traditionnels, minimalistes ou sophistiqués, les spectacles et expositions du FESTIVAL DE L’IMAGINAIRE sont pour la plupart inédits en France ; d’autres cependant reviennent, après plusieurs années d’absence, que ce soit pour satisfaire le désir de découverte des nouvelles générations de spectateurs ou pour faire découvrir de nouveaux talents. Ainsi, tout au long du festival, se côtoient de grands maîtres de la tradition et de jeunes artistes soucieux d’enrichir et de renouveler un art souvent séculaire.
Le FESTIVAL DE L’IMAGINAIRE est aussi un espace de réflexion. Colloques, tables rondes et conférences-démonstration, sur des thèmes culturels ou des faits de société, sont autant d’événements qui proposent de nouveaux repères et permettent d’élargir notre vision du monde.
En 2006, Chérif Khaznadar confie la direction artistique du Festival à Arwad Esber qui devient, en 2007, directrice de la Maison des Cultures du Monde. Un pied dans la culture occidentale, l’autre dans la culture de l’Orient, elle est particulièrement sensible aux questions liées au droit à la différence et à la diversité culturelle. Tout en maintenant le cap originel du Festival, elle lui apporte une impulsion nouvelle par le biais d’actions spécifiques


http://www.festivaldelimaginaire.com/presentation-festival/

FRANCOIS TRUFFAUT POETA DELL’IMMAGINE

Dall’8 al 27 settembre una rassegna dei più grandi capolavori

Tra i grandi registi della storia del cinema, François Truffaut è stato il solo a trasporre sul grande schermo la sua vita e le passioni che lo hanno animato, prima fra tutte quella per il cinema, raccontata esplicitamente ne i 400 colpi e in Effetto notte. Il suo stile inconfondibile nasce dal continuo confronto con i classici del passato, reinventati secondo una poetica personale fondata su grandi amori: quella per i libri in Farheneit 451, per il teatro in L'ultimo metro e non ultima quella per le donne proprio nel film L'uomo che amava le donne.

La Casa del Cinema rende omaggio al grande regista francese con la mostra Francois Truffaut poeta dell’immagine - presentata dall’Associazione & Compagnia Teatroantico  - aperta al pubblico dall’8 settembre all’11 ottobre accompagnata da una rassegna cinematografica dei suoi capolavori dall’8 al 27 settembre.

In mostra  foto di scena originali dei suoi film, brochure, manifesti, riviste e fotobusteitaliane, francesi, inglesi, americane. Le testimonianze raccolte nella mostra confermano la radice autobiografica da cui nascono le storie del regista francese, a partire da frammenti di esistenza che attinge senza dubbio dalla propria esperienza, da quella degli amici, dai giornali e dai libri.

Al centro della sua ricerca estetica è lo spettatore, che bisogna incuriosire, stupire, avvicinare e commuovere, tenendo sempre presente la lezione dei cineasti del passato, detentori di un segreto perduto la cui nostalgia lo tormentava. Il suo successo consiste nell’aver saputo riprodurre tale segreto nei suoi film, appassionando in tutto il mondo, spettatori di ogni nazionalità, di ogni età e di ogni cultura.

Ideata da Cecilia Di Stefano e curata da Giulio D’Ascenzo e Elisabetta Centore, la mostra si avvale della supervisione artistica di uno dei più noti critici cinematografici italiani:Vittorio Giacci.

La Casa del Cinema è una struttura promossa dall’Assessorato alla Cultura e allo Sport di Roma – Dipartimento Cultura, con la direzione di Giorgio Gosetti e la gestione Zètema Progetto Cultura.


http://www.casadelcinema.it/?event=francois-truffaut-poeta-dell%E2%80%99immagine-3

WE ARE FAMILY - 5ÈME BIENNALE DES IMAGES DU MONDE. QUAIBRANLY

A propos de la biennale

Rendez-vous incontournable de la photographie, depuis sa création en 2007, la biennale des images du monde Photoquai poursuit sa mission fondamentale : mettre en valeur et faire connaître des artistes du monde entier, dont l’œuvre reste inédite ou peu connue en Europe, susciter des échanges, des croisements de regards sur le monde.

La direction artistique de la 5ème édition de Photoquai (PHQ5) a été confiée à Frank Kalero. Après une première programmation en 2013 plébiscitée par le grand public et les professionnels de la photographie, Frank Kalero propose cette année d’ouvrir le champ géographique et d’élargir la sélection aux diasporas. La sélection des 40 photographes de cette 5ème édition a été réalisée par une équipe curatoriale constituée du directeur artistique, de six commissaires et d’un comité de programmation interne au musée du quai Branly présidé par Stéphane Martin.
Miroir d’un monde en constant mouvement, Photoquai présente les œuvres de 40 photographes contemporains du monde entier issus des grandes zones géographiques représentées au sein des collections du musée du quai Branly. Autour du thème « We Are Family », les 400 photographies sélectionnées seront présentées de jour comme de nuit, pendant deux mois, sur les quais de la Seine en face du musée, au sein d’une scénographie de Patrick Jouin. Elles constituent un instantané inédit de la photographie contemporaine.


http://www.quaibranly.fr/es/programmation/exposiciones/actualmente/photoquai-2015.html

LA ILUSIÓN DEL LEJANO OESTE. MUSEO THYSSEN.

Del 03 de noviembre de 2015 al 07 de febrero de 2016


La ilusión del Lejano Oeste propone, por primera vez en España, seguir los pasos de los artistas que en el siglo XIX abrieron el camino al Oeste estadounidense para representar sus paisajes y las formas de vida de sus pobladores, las tribus indias. Hicieron visible el mito de un territorio salvaje, paradisíaco y peligroso, de una grandiosidad natural asombrosa. 

Con un prólogo dedicado a los exploradores españoles que establecieron los primeros contactos con las tierras y las tribus al oeste del Mississippi, la exposición ilustrará las apasionantes aventuras artísticas de Karl Bodmer, George Catlin y Edward Curtis, que documentaron, entre la precisión y la licencia etnográficas, costumbres, rituales y fisionomías; o las de los paisajistas que, como Albert Bierstadt o Thomas Hill, pintaron con ambición escénica la tierra prometida. 

El comisario de la exposición, el artista Miguel Ángel Blanco, presentará un conjunto de libros-caja de su Biblioteca del Bosque realizados con materiales procedentes de los territorios del Oeste americano.

http://www.museothyssen.org/thyssen/exposiciones_proximas/129

martes, 29 de septiembre de 2015

OMER FAST. PRESENT CONTINUOUS

from 20 October 2015
until 24 January 2016

Concorde, Paris
The Jeu de Paume is presenting a monographic exhibition by the artist Omer Fast. Fast's work has already been shown at the documenta 13, as well as at numerous biennials and group and solo shows. Drawing for the most part on moving images, Fast's work explores narrative complexity through a practice that blurs the boundaries between "reality" and "representation".

While Fast’s stories are often rooted in documentary, their construction is non-naturalistic and resists the temptation of any conclusion or revelation of some ultimate “truth”. Fast investigates the relationship between the individual and the social group, together with the way events are transformed into memories and stories, and their modes of circulation and media coverage. Fast investigates the way events are transformed into memories and stories, together with their modes of dissemination and media coverage. In this challenging of the politics of representation he follows in the wake of previous Jeu de Paume projects centring on new forms of narrative in the video and installation fields.

This exhibition organised by the Jeu de Paume comprises the works CNN Concatenated (2002), A Tank Translated(2002), 5,000 Feet Is The Best (2011) and a new piece specially created for the exhibition, titled Continuity (Diptych) (2015).

Born in Jerusalem in 1972, Omer Fast grew up amid different languages and cultures. He spent a large part of his teen years in New York and later moved to Berlin, where he now lives. This personal experience of adaptation partly explains his interest in the issues of language, transmission, translation and identity that have been a feature of his video installations since he began making art in the early 2000s.


Fast is above all a storyteller. His way of constructing stories – his mastery of form, of narrative modes and of point of view – transcends his subject matter. While his work tackles political, geopolitical and historical issues, it is given meaning by his use of narrative and its effects. As Walter Benjamin noted in 1936, "By now almost nothing that happens benefits storytelling; almost everything benefits information [...] It is half the art of storytelling to keep a story free from explanation as one reproduces it."

For the last fifteen years Fast has been continuously telling stories as a way of investigating the status of the image. In their intertwining of different registers – reality and fiction, original and copy, document and artifice – his video installations lay bare the codes and conventions that define cinema and TV "reality".

The Fast œuvre homes in on the issue of objective truth, underscoring the discrepancy between lived experience, identity and discourse. Fast enjoys working with the personal accounts – from soldiers, refugees, porn actors, embalmers – that form the starting point for many of his projects; he freely manipulates and modifies them in the editing process, making visible the complex business of turning facts into images and contesting the primacy of eyewitness testimony. He offers the potential narratives – the infinite ramifications – these accounts can give rise to. Sometimes these different narratives function simultaneously on the same plane, conjuring up Borges's "forking paths" and Deleuze's "falsifying narratives". Fast's work confronts us with an insoluble paradox: if a story is the outcome – as well as the hostage – of discursive conventions, it nonetheless remains the case that without these conventions there would be neither experience nor transmission.

Omnipresent in Fast’s work, repetition is also a core aspect of his filmic grammar: the double, the loop and reconstruction are defining features of his art. Repetition with variations and variations within repetition structure the videos included in this exhibition – 5,000 Feet is the Best, Continuity (Diptych) and CNN Concatenated – which are also pervaded by trauma, role-playing and war.

"Omer Fast: Present Continuous" begins with televised “historical reality” in the context of 9/11 in CNN Concatenated, moves on to a fictional tale of family horror in Continuity (Diptych) and ends with a consideration of new forms of long-distance war based on the personal account in 5,000 Feet is the Best.
From the unleashing of the war against terrorism to “virtual combat”, we are shown the way our experience of the world is mediated by image technology whose impact on those involved – the TV viewer, the drone pilot – is becoming steadily more real.

CURATORS: The artist, Laurence Sillars (Baltic Centre for Contemporary Art), Stinna Toft (KUNSTEN Museum of Modern Art) and Marina Vinyes Albes (Jeu de Paume).


http://www.jeudepaume.org/index.php?page=article&idArt=2280

ANSELM KIEFER EN PARIS


L'exposition, inédite par son ampleur et sa sélection, que le Centre Pompidou consacre à l'oeuvre d'Anselm Kieferpropose une traversée rétrospective du parcours prolifique du célèbre artiste allemand, de la fin des années 1960 à nos jours. Une soixantaine de peintures, en provenance d'importantes collections privées et publiques dans le monde, réunies pour la première fois, dialoguent avec des installations, des vitrines, des ouvrages qui composent une exposition conçue comme une suite de moments thématiques dans la carrière de l'artiste, avec toute sa complicité.
Anselm Kiefer cite très souvent dans ses compositions le polyèdre présent dans la célèbre gravure d'Albrecht Dürer, Melencolia (1514). La mélancolie kieferienne ne se situe pas tant dans le registre de la géométrie que dans celui du deuil : le deuil d'une culture entachée par l'instrumentalisation qu'en a donné le totalitarisme, le deuil d'une culture juive auquel vient s'ajouter une méditation sur la ruine comme principe de création. Cette question, que Kiefer inscrit dans notre présent collectif au travers de référents architectoniques mais aussi de la matière de ses oeuvres (le plomb, la cendre…), fait figure d'allégorie de la propre vanité de l'homme en général et de l'artiste en particulier.


https://www.centrepompidou.fr/cpv/resource/cXbjLAg/rk4ronk

FRIEZE ART FAIR LONDON

14–17 October 2015


Frieze London features over 160 of the world’s most exciting galleries. View and buy art from over 1,000 of today’s leading artists, and experience the fair’s critically acclaimed Frieze Projects and Frieze Talks. In 2014, the fair also introduced Live – a new section dedicated to ambitious performance-based installations. Frieze London is housed in a bespoke structure in The Regent’s Park, in the heart of London, within easy walking distance of the city’s West End.

The Reading Room
This year at Frieze London we are proud to introduce the Reading Room. This new concept creates a space for visitors to browse and buy a curated selection of the world’s best arts publications in a new enhanced area specially designed by our architects. A select number of participating publications at the Reading Room will host an exciting schedule of events during the fair featuring artists, editors and contributors.

http://friezelondon.com/visitors/

lunes, 28 de septiembre de 2015

ROBERTO DEVEREUX, DE GAETANO DONIZETTI EN EL TEATRO REAL DE MADRID



Roberto Devereux, de Gaetano Donizetti. Libreto de Salvatore Cammarano, basado en la tragedia Elisabeth d'Angleterre (1829) de Jacques-François Ancelot. Teatro Real de Madrid. Jueves 24 de septiembre, 2015

El Teatro Real inaugura su 19ª temporada lírica con uno de los títulos más pasionales y arrebatadores de Gaetano Donizetti. Estrenada en el Teatro San Carlo de Nápoles, el 28 de octubre de 1837 y en el Teatro Real de Madrid, el 5 de marzo de 1860.

Producción de la Welsh National Opera de Cardiff
Coro y Orquesta Titulares del Teatro Real
(Coro Intermezzo/Orquesta Sinfónica de Madrid)

Dirección musical: Andriy Yurkevych
Dirección de escena: Alessandro Talevi
Escenografía y figurines: Madeleine Boyd
Iluminación: Matthew Haskins
Coreografía: Maxine Braham
Dirección del coro: Andrés Máspero

Cast

Elisabetta,Maria Pia Piscitelli,
El duque de Nottingham, Ángel Ódena
Sara, duquesa de Nottingham,Veronica Simeoni
Roberto Devereux, conde de Essex, Ismael Jordi
Lord Guglielmo Cecil, Juan Antonio Sanabria
Sir Gualtiero Raleigh:,Andrea Mastroni



Se podría comenzar la reseña sobre esta emocionante ópera, con la frase que Felipe II le dirigió en Don Carlo de Verdi a otra Elisabetta, esta vez de Valois: “Perchè sola è la Regina?”
Efectivamente, la vida de Isabel I de Inglaterra es la historia de una soledad. Decapitada su madre Ana Bolena por su padre Enrique VIII, que recompensó con el cadalso a muchos nobles y consortes que no siempre ni mucho menos, demostraron ser culpables de los crímenes por los que había sido condenados.

Con esos antecedentes, la personalidad de la “reina virgen”, apelativo habitual desde su reinado que en modo alguno respondía a la realidad, creó un territorio de sangre, paranoias y terror, que prefiguraban épocas posteriores de grandes matanzas en Europa y que continuaban como en una cadencia sangrienta y natural, el modo de gobernar y estar en el mundo del más terrible de los Tudor. La dinastía se acabaría con su hija Isabel y tendría que dejar paso en el trono inglés al hijo de su odiada prima María Estuardo, también enviada a la muerte por la condena firmada de su puño y letra.
Estos temas tan peculiares donde la familia entronca con la inseguridad y la muerte, no con el Eros, en vez de convertirse de por vida en un puerto seguro, habrían fascinado a Sigmund Freud y fueron material de estudio y composición para el atribulado Donizetti.
Tal vez, recreando la existencia agrietada y fallida de una reina despiadada, exorcizaba y sublimaba sus propias angustias, que culminaban en 1837, el año del estreno de Roberto Devereux, con la muerte y la consiguiente pérdida de sus padres, su esposa y sus tres hijos.
La música de Donizetti es aquí como una representación de Jano: mirando al pasado rossiniano que lo inscribe en la geografía más delicada del bel canto y hundiendo la pluma en el futuro del melodismo que se abrirá paso en pocos años con la inspiración fulgurante de Giuseppe Verdi.
En la última y espectacular aria de Roberto Devereux, una de las óperas del periodo Tudor (Anna Bolena, María Stuarda Il Castello di Kenilworth),  su protagonista, la reina Isabel I de Inglaterra, exclama: “No reino, no vivo”.
Entre estos dos ejes, grandes temas siempre de la ópera, se mueven las pasiones de unos personajes que resbalan entre las intrigas palaciegas y sus afectos. (Habría que citar otra frase célebre, la del aria de Rigoletto, cuando exclamaba: “Cortigiani, razza damnata…”). Todos, incluso al final Nottingham, piden la cabeza de Roberto.
Escrita en el periodo de madurez del máximo representante del romanticismo italiano, la ópera alcanza un gran virtuosismo vocal y proclama la afirmación donizettiana de la supremacía de la voz en el género.
La puesta en escena de Alessandro Talevi, el director de origen sudafricano que se ha movido tanto entre los grandes teatros líricos como en los escenarios del teatro más experimental, la sitúa en un tiempo indeterminado, resaltando el juego de claroscuros, pero incidiendo en las marcas propias del teatro isabelino, las de un Shakespeare o un John Ford  (“Lástima que sea una…) aggiornati.
El clima, helador, oscuro y sombrío, está anunciando el drama desde el comienzo, donde la araña, transfigurada ad nauseam en una evidente mantis religiosa teje la tela de destrucción donde tropezarán sobre todo aquellos que más la han defendido y los que ella más ama.
Los vestidos, de telas ricas y lustrosas, con un largo Chanel, no desentonan sin embargo con la estética de la época, aunque no pertenezcan a ella. El cuero, a menudo negro, el látex y la ropa con un perfume que hubiera deleitado al Divino Marqués, insisten en la tragedia que recorre toda la ópera.
En la dirección musical Andriy Yurkevych, experto en el repertorio belcantista, navega con suavidad y estilo en una partitura que se abre con la obertura que evoca paradójicamente el himno inglés (God sabe the Queen!) y deja un difícil territorio al despliegue vocal de los cuatro protagonistas.
Discreto el papel del coro pero siempre eficiente a las órdenes de Andrés Máspero, en una ópera donde las pasiones, contenidas, no pasan de los dúos, los tríos o el toque discreto, al fondo, de la orquesta.
Maria Pia Piscitelli compone una reina con muchos matices teatrales, habitados por sus vaivenes, sus celos, su ira y una omnipotencia, que por momentos la despoja de cualquier cercanía a la condición humana. Tiene una voz bonita, que sabe manejar y convence. Son emocionantes y sobrecogedores su dúos con el Devereux, frágil y rendido al destino que engalana Ismael Jordi, el tenor, con una forma de estar en el escenario convincente, arropada por unos pianissimi y unos agudos de ensueño.
Encarnando esas pasiones viscerales que van enredando y asfixiando a los cuatro personajes, una araña simbólica va tomando cuerpo en la escenografía oscura y delirante diseñada por Madeleine Boyd, autora también de los figurines de la ópera.


El barítono Ángel Ódena que ya cantó en muchos teatros de manera soberbia otros papeles de ópera italiana, como el Germont de Traviata por ejemplo, tiene una voz imponente y una actuación segura y sin fisuras. Se convierte en el marido celoso que desdeña ahora al amigo que cree que lo ha traicionado, aunque en ningún momento queda en duda la pureza y la honra de su mujer, Sara, que aunque enamorada de Roberto, Conde de Essex, guarda celosamente la virtud, como una heroína de Lope de Vega o un Calderón de la Barca, de aquellas que encandilaban a los públicos austeros del Siglo de Oro español.
Veronica Simeoni, en su papel de esposa fiel y enamorada sin esperanza, Sara,transmite con una voz bien centrada y muchos matices, la ternura de la mujer mujer, en contra del paradigma de la fémina dominatrix y devoradora de hombres que defiende la reina.
Juan Antonio Sanabria como Lord Guglielmo Cecil y Andrea Mastroni en el rol de Sir Gualtiero Raleigh, el tenor canario y el bajo italiano de Milán, respectivamente, enmarcan con mucha soltura el esfuerzo y la mayor continuidad de sus compañeros protagonistas en escena.
Bruno Campanella, gran especialista del repertorio belcantista, que dirigió la pasada temporada en el Teatro Real la opéra-comique La fille du régiment, también de Donizetti, cambia ahora de registro y bien, para la interpretación de esta tragedia lirica del mismo compositor, en la que está al frente, una vez más, del Coro y Orquesta Titulares del Teatro Real.
Coincidiendo con las funciones de Roberto Devereux el coliseo madrileño ha organizado una serie de actividades paralelas que permitirán al público acercarse a la ópera de Donizetti desde diferentes perspectivas, como una exposición de vestuario en el Museo del Romanticismo de Madrid o varios encuentros con especialistas en esta ópera.
Un comienzo de temporada muy cuidado, a cuyo estreno el día 22 asistieron los reyes de España y casi todo aquel considerado “alguien” en los ámbitos de actuación que importan en el foro.
E finalmente, abbiamo qui l´opera da un altro punto di vista, da un´altra prospettiva. Alternativa a quella tradizionale. L´occasione per far scoprire quanto l´opera sia divertente e appassionante sopratutto. Música per portarli altrove e farsi così rapire dalla loro belleza. Veramente un regalo…


Alicia Perris

TINTIN : LA CASTAFIORE CHANTE L'AIR DES BIJOUX À BRUXELLES

L'association Opéra pour Tous vient d'adapter la célèbre BD d'Hergé en spectacle grand public au château de La Hulpe. On y retrouve les plus grands airs de la célèbre cantatrice.


Loin de la cantatrice qui chante faux à qui on la compare depuis quelques jours après la sortie du film Marguerite deXavier Giannoli, la Castafiore est une fois de plus sortie des cases de BD des albums d'Hergé pour s'animer en chair et en os (surtout en chair d'ailleurs).
Après le cinéma et le théâtre, c'est donc à l'opéra que l'on retrouve dorénavant l'un des grands personnages de la sagaTintin. Et pas n'importe où puisque l'adaptation des Bijoux de la Castafiore, produite par l'association belge Opéra pour Tous, s'est installée à Bruxelles, ville de naissance du héros de BD à la houpette. L'album en question dessiné par Hergé et paru en 1963 met à l'honneur la diva, invitée au château de Moulinsart, et qui casse les vitres et les verres tant son chant est strident.
Jusqu'au 26 septembre, l'univers de la cantatrice s'exposera en plein air, au château de La Hulpe, lieu rappelant sans difficulté le domaine des aventures de Tintin. La première avait lieu hier soir.
À cette occasion, le journaliste de la BD est interprété par Amani Picci, âgé de 13 ans. Fan de Céline Dion, le jeune garçon ne connaissait Tintin qu'à travers un dessin animé. Pour se préparer, il a reçu «beaucoup de conseils pour apprendre à gérer le stress» face à une assistance de 1.800 spectateurs, confie-t-il.
«Il faut rester chanteuse professionnelle et y ajouter tout le fun, le côté BD»
Pourtant, c'est bien la Castafiore qui est à l'honneur, interprétée par la soprano Hélène Bernardy. Selon elle, jouer la Castafiore «est une vraie thérapie. Il faut jeter tous ses complexes au panier», son personnage est «extrême dans ses réactions et dans ses gestes», avec «une façon de ne jamais passer inaperçue». Le risque, c'est de plonger «dans la caricature», estime la soprano belge. La Castafiore «chante de très grands rôles, au Metropolitan à New York, à la Scala... Donc il faut rester chanteuse professionnelle et y ajouter tout le fun, le côté BD, rester fidèle à l'album».
Parmi les airs que le public peut écouter dans cet opéra, le fameux Air des Bijoux, extrait du Faust de Gounod. «Nous avons réfléchi à quel était le répertoire d'une diva de grand format. Car la Castafiore est non seulement un grand format physique mais aussi une grande chanteuse, qui maîtrise un répertoire très large, comme pouvait le faire la Callas», indique François de Carpentries, le metteur en scène.
Avant Hélène Bernardy, il y a quinze ans, à l'opéra de Bordeaux, c'est la cantatrice Michèle Lagrange, qui avait endossé pour l'occasion la défroque mauve à frou-frou, rehaussée de gants blancs et d'une tiare à plumes du célèbre personnage de papier, ravit l'assemblée en chantant L'Air des bijoux tiré du Faust de Gounod.


http://www.lefigaro.fr/arts-expositions/2015/09/18/03015-20150918ARTFIG00180-tintin-la-castafiore-chante-l-air-des-bijoux-a-bruxelles.php

domingo, 27 de septiembre de 2015

WHEN FRENCH WAS THE LANGUAGE OF ENLIGHTENMENT

ACABA DE PUBLICARSE EN ESPAÑOL EL LIBRO “CUANDO EUROPA HABLABLA FRANCÉS” DEL RENOMBRADO Y APRECIADO MARC FUMAROLI

By CAROLINE WEBER    JULY 8, 2011
A few months ago, WikiLeaks’ publication of confidential cables from American embassies around the world inspired a mock news item headlined “Sarkozy Admits French Language a Hoax.” According to this report, France’s diplomatic missives were revealed to have been written in English, leading the French president to confess that “the French really speak English, except in the presence of the British.” He went on to explain that the French language “was in fact complete gibberish,” invented by William the Conqueror’s troops during their invasion of England in order to “seem a bit more exotic” to the locals.


Whatever its humor value, this absurdist scenario underscores the degree to which English has eclipsed French as the international idiom of choice. With his magisterial study, “When the World Spoke French,” Marc Fumaroli harks back to a time when the situation was exactly the reverse. In the 18th century, he shows, “the international community of the learned” tended “to speak, write and publish mostly in French.” Whether they hailed from Russia or Prussia, Sweden or Spain, Austria or America, the Enlightenment’s best minds gravitated to French out of their shared reverence for both the matchless sophistication of the French art de vivreand the spirited intellectual exchanges of the Parisian salon.
To Fumaroli, an eminent scholar of French classical rhetoric and a member of the Académie Française, the adoption of the French language necessarily entailed the absorption of a whole system of cultural values. Like the Ciceronian Latin favored by the intellectuals of the Renaissance, 18th-century French “was a language in itself inconvenient, difficult, aristocratic and literary,” inseparable from “abon ton in manners, from a certain bearing in society, and from a quality of wit, nourished on literature, in conversation.” Notwithstanding the radical role it would eventually play in the French and American Revolutions, the language of Enlightenment liberalism and universalism paradoxically evinced the finest qualities of the French nobility: cleverness, leisure, cultivation and charm.
Duly associating Frenchness with class privilege, the Francophile king Frederick the Great of Prussia pointedly spoke his native German only to stable-boys and horses. In a similar vein, Fumaroli notes approvingly that “the French of the Enlightenment” remained “precise and lively” even in the speeches of the militant regicide Maximilien Robespierre, “whose bearing was impeccable, whose hair was always freshly powdered, whose diction and manners were those of a courtier.” Unabashed about the elitism of this view, Fumaroli explains that speaking French was “an initiation into an exceptional fashion of being free and natural with others and with oneself. It was altogether different from communicating. It was entering ‘into company.’ ”


And what a company! Conceived as “a portrait gallery of foreigners conquered by Enlightenment France,” Fumaroli’s book provides biographical essays about a diverse and fascinating cast of characters. Some, like Catherine the Great and Benjamin Franklin, are already renowned as political leaders and Francophiles. Others, like Francisco de Goya and Lord Chesterfield, are famous but not especially for their French connections. Still others are more or less unknown on every count. This book, however, depicts them all as wonderfully distinct individuals — real people whose eclectic interests, messy love lives and oddball personalities square ill with the lofty philosophical abstractions “the Enlightenment” so often calls to mind. Fumaroli’s Enlightenment is, first and foremost, a wild and woolly human drama, its players every bit as multifaceted (and flawed) as those making headlines today.
Take Charlotte-Sophie d’Aldenburg, Countess of Bentinck, born to a branch of the Danish royal family and educated entirely in French (though she never visited Paris). Until now, history has remembered her mainly as one of the many grandes dames who corresponded with Voltaire. In Fumaroli’s account, the countess emerges as a lovable sourpuss (“I have a contrary spirit, which makes me a disagreeable conversationalist. . . . I am tired of speaking ill of myself”); an incisive critic of Rousseau; a keen scientist who knew her way around a microscope and a telescope; a hopeless romantic who scandalized staid Protestant Northern Europe by cheating on her husband with one of her cousins; and an irrepressible thrill seeker who, as Catherine the Great wrote admiringly, “rode like a cavalryman, . . . danced whenever she chose, sang, laughed, capered about like a child, though she must have been well over 30.”
Like most of the tableaux in his gallery, Fumaroli’s portrayal of Aldenburg supports his claim about the “unique alliance of intelligent power and insolent joie de vivre” that earned the French language so many devotees. For this very reason, though, reading his subjects’ “French” texts, appended to each chapter, proves a somewhat unsatisfying exercise, despite Richard Howard’s characteristically able translation. (“When the World Spoke French” originally appeared in 2001 as “Quand l’Europe Parlait Français.”) For example, Fumaroli lauds the “polished” French style Frederick the Great honed in his correspondence with Voltaire. Yet almost by definition, the Gallic esprit of the Prussian’s prose is undetectable in such lines as: “I am deeply vexed to be the Saturn of the planetary heaven in which you are the sun. What is to be done?”
But Frederick’s own letter does not contain the clunky accidental rhyme (sun/done), and the awkwardness of “the planetary heaven in which you are the sun” obscures the alexandrine — the melodious 12-syllable metrical line proper to French poetry and drama — in the original. Quite literally, the poetry of Frederick’s French is lost in translation. So too is the significance of his Saturn/sun quip, a sly evocation of Voltaire’s “Micromégas” (1752) — a story in which the eponymous hero travels to Saturn and debates a local philosopher about the merits and properties of the sun.
Here, as in much of this densely erudite book, an explanatory note would have been helpful. Such references abound not only in Fumaroli’s protagonists’ writing but in his own, as when he says that Ben Franklin and a lady friend exchanged “innocent caresses, like Julie and Saint-Preux at Clarens.” Or when he writes that a friend acting as an intermediary between King Stanislaw II of Poland and an alluring duchess behaves “like Vautrin, arranging Lucien de Rubempré’s amours with the Duchesse de Maufrigneuse and his marriage with Clotilde de Grandlieu.”
These statements presume a level of familiarity with the French literary canon that I, as a professor of French literature, would be thrilled to find in my compatriots but seldom do. Fumaroli, bless his heart, remains hopeful: “An optimist, I am led to believe by experience that the number of people in the present-day world capable of a real conversation in French (who are necessarily also real readers and owners of a library) has actually increased” and diversified since the 18th century. English may now function as the go-to language in commerce, technology and geopolitics. But according to Fumaroli, the old-school sophistication of French still holds sway among a small, if obscure, international elite. “It is,” he concludes, “in this clandestine worldwide minority . . . that today resides, . . . unknown to the majority of the French, the life and future of their irreplaceable idiom, qualified as a literary language and the language of ‘good company.’” For those looking to join this latter-day “banquet of enlightened minds,” “When the World Spoke French” is an excellent place to start.


http://www.nytimes.com/2011/07/10/books/review/book-review-when-the-world-spoke-french-by-marc-fumaroli.html

IRRATIONAL MAN REVIEW – WOODY ALLEN REVISITS FAMILIAR TERRITORY


Existential wranglings over the morality of murder are all very well, but some new ideas wouldn’t go amiss
The (im)morality of murder has long been a recurrent theme for Woody Allen, from his own bungling Boris anguishing about shooting Napoleon inLove and Death (“he’ll bleed on the carpet”) through Martin Landau’s Judah hiring a hitman to kill his lover in Crimes and Misdemeanors, to Jonathan Rhys Meyers’s Chris turning gunman in Match Point. This latest straight-faced offering retreads old ground. Joaquin Phoenix is the dissolute philosophy professor who makes an existential decision to commit the perfect crime, rediscovering his libido in the process.
 From the lazily repetitive use of the Ramsey Lewis trio’s The In Crowd to the naff student/tutor fantasies of its central relationship (Emma Stone is the besotted pupil while Parker Posey draws the short straw as a screechy academic) this is terribly pedestrian. Let’s hope theAmazon deal puts new lead in Allen’s pencil.


http://www.theguardian.com/film/2015/sep/13/irrational-man-review-woody-allen-over-familiar-ground