Couronne
de Torah, keter Torah
Italie,
vers 1700, argent
Collection de la Communauté juive de Venise
Collection de la Communauté juive de Venise
© Fondazione
Venetian Heritage
En septembre 1943, deux responsables
des services religieux des synagogues espagnole et levantine du ghetto de Venise
cachèrent une quarantaine d’objets précieux avant l’entrée des nazis dans la
ville. Déportés, ces deux hommes ne revinrent jamais des camps d’extermination.
Récemment, les objets soustraits aux spoliations ont été redécouverts à la faveur de la restauration de la synagogue espagnole.
Ce trésor d’orfèvrerie liturgique, pour l’essentiel en argent, compte des couronnes de torah (keter torah), des ornements de bâtons de torah (rimmonim), des mains de lecture (yad), des boîtes à aromates (bessamim), des lampes-appliques de Hanoukkah (fête des Lumières), des lampes de synagogue, des coffrets de torah (tiq), des plats, un bassin et une aiguière.
Créés par les meilleurs orfèvres vénitiens des XVIIIe et XIXe siècles, parmi lesquels Antonio Montin et Giovanni Fantini della Torah, ces objets extraordinairement ciselés attestent le raffinement et la diversité culturelle du judaïsme vénitien. Fortement corrodés, ils ont fait l’objet d’une restauration exemplaire.
Récemment, les objets soustraits aux spoliations ont été redécouverts à la faveur de la restauration de la synagogue espagnole.
Ce trésor d’orfèvrerie liturgique, pour l’essentiel en argent, compte des couronnes de torah (keter torah), des ornements de bâtons de torah (rimmonim), des mains de lecture (yad), des boîtes à aromates (bessamim), des lampes-appliques de Hanoukkah (fête des Lumières), des lampes de synagogue, des coffrets de torah (tiq), des plats, un bassin et une aiguière.
Créés par les meilleurs orfèvres vénitiens des XVIIIe et XIXe siècles, parmi lesquels Antonio Montin et Giovanni Fantini della Torah, ces objets extraordinairement ciselés attestent le raffinement et la diversité culturelle du judaïsme vénitien. Fortement corrodés, ils ont fait l’objet d’une restauration exemplaire.
Institué le 29 mars 1516, le ghetto de Venise, dont on
célèbrera bientôt le cinquième centenaire, fut le premier d’Europe. Conçu comme
un espace de ségrégation fermé la nuit, il devint pourtant le berceau d’une
communauté de juifs originaires d’Italie, mais aussi des pays germaniques, du
Levant et d’Espagne. Son cosmopolitisme et la prospérité de ses habitants en
ont fait un creuset culturel original.
Les objets du trésor du ghetto de Venise sont présentés dans les salles italiennes du Mahj, où ils font écho à un ensemble d’oeuvres témoignant de la continuité du judaïsme italien du Moyen Âge à nos jours.
Les objets du trésor du ghetto de Venise sont présentés dans les salles italiennes du Mahj, où ils font écho à un ensemble d’oeuvres témoignant de la continuité du judaïsme italien du Moyen Âge à nos jours.
Exposition organisée en partenariat avec Venetian Heritage, fondation pour la
sauvegarde du patrimoine de Venise, et la communauté juive de Venise, avec le
concours de la fondation pour la mémoire de la Shoah.
Le trésor du ghetto de Venise a été restauré par Venetian Heritage, avec un mécénat de Vhernier.
Le trésor du ghetto de Venise a été restauré par Venetian Heritage, avec un mécénat de Vhernier.
http://www.mahj.org/fr/3_expositions/expo-Tresors-du-ghetto-de-Venise-restaures-par-Venetian-Heritage.php?niv=2&ssniv=3
No hay comentarios:
Publicar un comentario