interview à Marseille, 11 mai 1959,
citée dans Picasso, Propos sur l’art,
Gallimard La vingtaine d’expositions
(monographiques ou collectives) qui, depuis 1973 se sont attachées à l’étude de
la postérité de l’œuvre de Pablo Picasso témoignent de son impact sur la
création contemporaine. A la fois chronologique et thématique, le parcours de
l’exposition du Grand Palais retrace les moments de la réception critique et
artistique de l’œuvre de Picasso, les étapes de la formation du mythe associé à
son nom.
Des natures mortes cubistes aux
Mousquetaires des expositions d’Avignon de 1970 et 1973, le parcours de
l’exposition est ponctué d’œuvres de Picasso, issues des collections du Musée
national Picasso-Paris, du Musée National d’art Moderne, ainsi que des collections
de la famille de l’artiste. Leur présentation s’inspire des accrochages
réalisés par l’artiste dans ses ateliers, et des expositions qu’il a lui-même
supervisées (Galerie Georges Petit à Paris en 1932, Palais des Papes à Avignon
en 1970 et 1973).
Aux grandes phases stylistiques
(cubisme, œuvre tardif...), aux œuvres emblématiques de Pablo Picasso (Les
Demoiselles d’Avignon, Guernica) répondent des créations contemporaines
présentées dans des salles monographiques (David Hockney, Jasper Johns, Roy Lichtenstein,
Martin Kippenberger...) ou thématiques, regroupant des œuvres mêlant techniques
et supports les plus variés (vidéos, peintures, sculptures, arts graphiques,
films, photographies, installations…).
Les montages Polaroïd, les images
vidéos multi-écrans de David Hockney font écho au cubisme de Picasso, à son
exploration d’un espace polyfocal. Au début des années 60, les artistes Pop, de
part et d’autre de l’Atlantique (Lichtenstein, Errό…) s’emparent des portraits des années 30 par
lesquels s’est fixée l’image archétypale de la peinture de Picasso. L’Ombre
(1954) est à l’origine de la série de quatre tableaux qu’entreprend Jasper
Johns en 1985 (Les Quatre saisons rassemblées, sont présentées dans
l’exposition). Témoignant de l’impact de l’image publique de Picasso sur
l’imaginaire des artistes du XXe siècle, à deux reprises, en 1988 et en 1995,
Martin Kippenberger interprète les portraits photographiques de Picasso et de
Jacqueline réalisés par David Douglas Duncan.
http://www.grandpalais.fr/
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