DIOR ET L`IMPRESSIONNISME

L’exposition Impressions Dior est organisée par l’association

« Présence de Christian Dior » et présentée dans le cadre
du festival Normandie Impressionniste 2013

 

 

 

 

 

 

 

Dior et l’impressionnisme

L’exposition Impressions Dior, organisée par le musée Christian Dior dans le cadre du festival normandie impressionniste, invite à la découverte d’images et de sensations inédites qui explorent les relations liant l’univers de la haute couture au mouvement impressionniste. Ce musée, ancienne maison de famille du couturier, dressée sur une falaise, face à la mer, appartient à ces paysages caractéristiques de la côte normande qui ont fourni tant de motifs à la peinture impressionniste.

 

 

 

Christian Dior, dans sa jeunesse, a contemplé les horizons maritimes immenses et parcouru le jardin dessiné avec sa mère, orné de parterres fleuris,

d’une pergola, d’une roseraie et de pins maritime

La peinture impressionniste s’inspire d’une diversité semblable de paysages normands, composée de la douceur bucolique de vues rurales opposée à la vivacité des éléments fluides que sont le ciel, le vent, la mer, les marées.

Les créations Dior présentées

dans l’exposition Impressions Dior portent la trace de cet élan fondateur originel qui sera réinterprété par les successeurs de Christian Dior.

 

Dans Impressions Dior, une sélection comprenant plus de

soixante-dix robes, une centaine d’accessoires et documents,

une cinquantaine de photographies, un ensemble d’une vingtaine de tableaux, dessins, aquarelles et photographies, suggère des liens esthétiques, formels ou thématiques entre la mode et l’art. une conversation intuitive s’engage entre la haute couture et l’impressionnisme, grâce à des prêts du musée d’orsay, du musée marmottan monet, du musée des arts décoratifs,du palais Galliera –musée de la mode de la ville de paris, et

de collectionneurs privés, venus s’ajouter aux collections de Christian Dior et du musée Christian Dior.

 Les prêts du musée de normandie, à Caen, des musées de vire et du vieux-Granville
achèvent d’inscrire la sélection des œuvres dans le parcours du festival normandie impressionniste.Avec la révolution impressionniste, les artistes installent

leurs chevalets en plein air et prennent la nature pour modèle. 

1947, Christian Dior conçoit sa révolution du « new Look » sur l’image de la femme-fleur, cherchant à exprimer dans ses robes

l’harmonie de la nature. robes aux couleurs du ciel et de la mer,

robes en fleurs et semis répondent aux tableaux de Claude monet, auguste renoir, edgar Degas ou berthe morisot.

 La silhouette du « new Look » profile une ligne sinueuse, aux jupes amples comme une corolle ou étroite comme la tige d’une fleur.

Les couleurs, les imprimés et les broderies des robes évoquent « les champs de fleurs chers à

  renoir et à van Gogh »qu’affectionnait Christian Dior.

 

 

L’hymne à la beauté féminine est un autre sujet que partage la peinture impressionniste avec la haute couture. Dans des scènes de boudoir, de visite chez la modiste, de promenade ou

de bal, Degas, manet ou renoir saisissent l’image fugitive de la séduction féminine. en robes, chapeaux et lingerie fine, Dior traduit sur le mode contemporain l’esprit des élégances du temps de l’impressionnisme. Défilent alors les silhouettes réinterprétées

des crinolines du Déjeuner sur l’herbe de Claude monet, des robes à tournure de marie bracquemond ou des tenues à faux-cul des promeneuses d’Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte   Georges seurat. Le goût pour l’impressionnisme se traduit,chez Dior, jusque dans des hommages rendus aux grands maîtres

de ce mouvement artistique et par l’évocation des danseuses

de Degas, de l’arlequin de Cézanne ou des parisiennes de Toulouse-Lautrec ou de Manet

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