Lieu : Tour Jean sans Peur, Paris 2e
Date de début : 22 juin 2022
Date de fin : 12 mars 2023
Tarifs : Entrée 6€, tarif réduit 4€.
Programmation : Du mercredi au dimanche (sauf 1er janvier) 13h30-18h
Fermetures : Lieu fermé le lundi, le mardi, le 1 janvier
La Santé au Moyen Âge : le zoom
L'exposition est organisée en six grands thèmes : les principes de santé au moyen âge, les pratiques médicales, la santé publique, les maladies, l’arsenal des médecins et la chirurgie.
Si la théorie des humeurs ou le principe des signatures ont conditionné les pratiques médicales tout au long du Moyen Âge, conduisant parfois à des analyses erronées, certains actes se sont révélés positifs pour le patient. En outre, même si le corps médical a été caricaturé dans les marges des manuscrits médiévaux, certaines pratiques n’en demeurent pas moins d’une grande modernité.
ET AUSSI...
LE MONOÏ DE TAHITI, LE PARFUM DES VACANCES
Par Marie Létang
La fleur de Tiaré,
symbole de la Polynésie. © Bruce Soyez
Bernard
Il y a trente ans naissait l’appellation "Monoï de
Tahiti", destinée à préserver des contrefaçons ce trésor originaire de
Polynésie qui fait le bonheur de la peau et dont le parfum exotique évoque
immédiatement les vacances
Plante majeure de la pharmacopée insulaire, la fleur de Tiaré (tiare
Tahiti de son vrai nom) était autrefois utilisée par les Maohis pour
traiter des migraines, des plaies et certains eczémas. Mélangée à de l’huile de
coco, elle sert à masser les nourrissons et protéger la peau des agressions
dans une recette réservée, par le passé, à la noblesse des archipels et
utilisée lors de cérémonies rituelles.
C’est cette richesse que l’État français et le gouvernement de
Polynésie choisissent de protéger dès 1992 avec une appellation d’origine
similaire à celles en usage dans les domaines du vin et de la gastronomie.
"Nous avons créé cette appellation pour garantir la qualité de cette
matière première naturelle très prisée des marques de cosmétique, grâce
notamment à une concentration minimale obligatoire", explique Éric
Vaxelaire, président du Tahiti Consulting Group et représentant de la
filière.
Pour fabriquer le monoï, les producteurs polynésiens font macérer
au moins dix fleurs dans 1 litre d’huile de coco raffinée pendant dix jours.
Les fleurs fraîches sont cueillies à l’état de bourgeon et doivent être
transformées dans les 24 heures pour conserver un maximum de parfum. Découvert
par les premiers touristes qui rapportaient des huiles et des crèmes à base de
monoï, il entre désormais dans la composition de plus de 500 marques dans le
monde. Si cette huile est destinée à nourrir les cheveux des Polynésiennes,
elle est au cœur des rituels d’été, qui la célèbrent pour son parfum mais aussi
ses vertus hydratantes, idéales pour réparer après l’exposition solaire.
https://www.pointdevue.fr/lifestyle/bien-etre/le-monoi-de-tahiti-le-parfum-des-vacances
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