domingo, 31 de julio de 2022

LE VENT. « CELA QUI NE PEUT ÊTRE PEINT ». MUMA-LE HAVRE

Donner forme à l’invisible : tel est le défi immémorial auquel le vent a confronté les hommes. C’est aux solutions que ceux-ci ont apportées à ce paradoxe que l’exposition Le vent. « Cela qui ne peut être peint » est consacrée, en s’attachant plus particulièrement aux formes plastiques élaborées par les artistes au fil des siècles, au fur et à mesure que la compréhension de ce météore se fait plus précise.

Le parcours dévoile 170 œuvres, peintures, dessins, estampes, photographies, vidéos, verres, etc. de l’Antiquité à la période contemporaine car il faut en effet attendre l’invention du cinéma, seul capable de capter le mouvement dans sa durée, pour que le vent ne soit plus suggéré par son image fixée.

L’exposition réunit plus de 100 artistes dont Dürer, Goya, P.H. de Valenciennes, Hiroshige, Hokusaï, le baron Gérard, Turner, Corot, Hugo, Daumier, Millet, Nadar, Boudin, Daum, Monet, Renoir, Gallé, Steinlen, Anquetin, les frères Lumière, Sorolla, Vallotton, Vlaminck, van Dongen, R. Dufy, Arp, Man Ray, Lartigue, B. Keaton, Brassaï, Gilbert Garcin, Alexandre Hollan, Bernard Moninot, Corinne Mercadier, Philippe Favier, Éric Bourret, Jean-Baptiste Née...

Comment « cela qui ne peut être peint » qui, « en combinant inconsistance et invisibilité, échappe à l’imitation directe et excède le territoire assigné à la représentation », peut-il prendre forme ? C’est peut-être au travers des réponses présentées ici que l’on découvrira qu’« en peinture, le vent apparaît miraculeusement, telle une épiphanie figurative, pour prouver la souveraineté absolue de l’art » (Pascale Dubus).

Commissariat :

Annette Haudiquet, directrice du MuMa

Jacqueline Salmon, photographe

Jean-Christian Fleury, critique d’art

http://www.muma-lehavre.fr/fr/expositions/le-vent-cela-qui-ne-peut-etre-peint

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