Présentation
À lire avant le spectacle
Drame lyrique en trois actes et six tableaux (1903)
musique et livret d’ernest chausson (1855-1899)
En langue française
Enfin Le Roi Arthus à l’Opéra de Paris ! Le rare chef-d’oeuvre
de Chausson lui était destiné et il y arrive (bien) plus d’un siècle après sa
composition et sa création posthume, en 1903 au Théâtre de La Monnaie à
Bruxelles. Élève de Massenet et disciple de Franck, Chausson travailla sans
relâche à son unique opéra pendant sept ans, de 1888 à 1894. Comme tous les
compositeurs de sa génération, Wagner était pour lui une passion et une
terreur. « Il faut nous déwagnériser », ne cessait-il de se répéter, tout en
composant un drame typiquement post-wagnérien, mais où souffle son âme si
individuelle, celle du musicien mélancolique et luxuriant du Poème de
l’amour et de la mer.
Chausson était conscient de ce paradoxe : « Il y a surtout cet affreux Wagner qui me bouche toutes les voies. Je me fais l’effet d’une fourmi qui rencontre une grosse pierre glissante sur son chemin. Il faut faire mille détours avant de trouver un passage. J’en suis là. Je cherche. J’ai même de la patience et quelque peu d’espérance. » Chausson a trouvé et il donne aux amours funestes de Lancelot et de Genièvre, au désespoir et à la grandeur d’Arthus les couleurs rêvées d’un Moyen Âge hérité du romantisme et revu par le symbolisme. Aux côtés de Sophie Koch et Roberto Alagna, Thomas Hampson revient à l’Opéra de Paris pour interpréter le majestueux roi Arthus et Philippe Jordan dirige cette fresque grandiose pour son entrée au répertoire.
Chausson était conscient de ce paradoxe : « Il y a surtout cet affreux Wagner qui me bouche toutes les voies. Je me fais l’effet d’une fourmi qui rencontre une grosse pierre glissante sur son chemin. Il faut faire mille détours avant de trouver un passage. J’en suis là. Je cherche. J’ai même de la patience et quelque peu d’espérance. » Chausson a trouvé et il donne aux amours funestes de Lancelot et de Genièvre, au désespoir et à la grandeur d’Arthus les couleurs rêvées d’un Moyen Âge hérité du romantisme et revu par le symbolisme. Aux côtés de Sophie Koch et Roberto Alagna, Thomas Hampson revient à l’Opéra de Paris pour interpréter le majestueux roi Arthus et Philippe Jordan dirige cette fresque grandiose pour son entrée au répertoire.
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