sábado, 10 de agosto de 2024

MAESTRO BARENBOIM COMES BACK IN BREMEN AND POINT DE VUE: DEUX SIÈCLES DE BIJOUX DE SCÈNE S’EXPOSENT À L’ÉCOLE DES ARTS JOAILLIERS

 

Maestro Barenboim begins the summer tour of the @divanorchestra, which this year is joined by the great violinist @anne_sophie_mutter. After the concert in Bremen, which opened the @musikfest_bremen, concerts will follow in Berlin, London, Wiesbaden, Salzburg and London.


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Pour l’exposition inaugurale de son nouvel espace entièrement dédié au bijou, l’hôtel de Mercy-Argenteau, l’école convoque l'univers du théâtre.

 En collaboration avec la Comédie-Française, elle retrace l’histoire du bijou de scène et redonne ses lettres de noblesse au toc.

Par Lilian Delhomme

Diadème de Rachel dans Phèdre de Racine aux perles et camées, 1843. Fabriqué en tôle en argent doré, camées coquille sertis dans des bâtes en argent, perles de Méru, velours crème et ruban de soie noir. © Comédie-Française/L’École des Arts Joailliers/Benjamin Chelly

Logée entre les bijouteries de la place Vendôme et le quartier des théâtres, l’École des Arts Joailliers s’essaye à une synthèse entre ces deux mondes avec une exposition inédite baptisée Bijoux de scène de la Comédie-Française. 

Créée avec le soutien de la maison Van Cleef & Arpels, l'établissement inaugure par là même occasion son nouvel espace et écrin, l’hôtel de Mercy-Argenteau. Entièrement rénovée, la demeure néo-classique est l’un des seuls hôtels particuliers subsistants des Grands Boulevards, rare témoignage d’une époque où le quartier n’était qu’un simple faubourg.

Le comte Florimond-Claude de Mercy-Argenteau, ambassadeur de Marie-Thérèse d’Autriche, qui y réside à la fin du XVIIIe siècle, lui donne son nom. 
La fille de l’impératrice, Marie-Antoinette, lui aurait d'ailleurs confié ses bijoux avant la fuite à Varennes de la famille royale. 
Après avoir changé de mains, et de fonction, à de nombreuses reprises, abritant tantôt un gentleman’s club, tantôt une succursale d’assurance, le voilà entièrement dédié à la joaillerie.

Un minutieux travail de restauration a donné aux somptueux salons du premier étage, classés au titre des monuments historiques, leur lustre d’antan. Pour rejoindre l’étage noble, le visiteur emprunte un grand escalier circulaire en pierres de taille, accompagné dans cette ascension par un imposant lustre de facture contemporaine. 

Constance Guisset signe le luminaire, ainsi que l’ensemble des intérieurs de l’École des Arts Joailliers. Architecte d’intérieur et scénographe, il s’agit pour elle de conjuguer les exigences d’un lieu qui vit à celui d’un espace où l’on expose. Les palettes de couleurs, les matériaux et les volumes, propres à chaque pièce, épousent leur fonction.


Les espaces publics sont accessibles par une antichambre recouverte d’un bleu profond. Une couleur que l’on retrouve partout : "Le bleu foncé, c’est la nuit, l’astronomie, le mystère… ", explique Constance Guisset. 

Pour complimenter l’éclat des gemmes, le grand salon, baigné de lumière, accueille des cours de gemmologie.

 En enfilade, la bibliothèque conserve sur ses étagères flambant neuves plus de 4.000 documents entièrement consacrés aux bijoux. 

De retour dans l’antichambre, il ne reste plus que la salle de bal, construite à la fin du XIXe siècle et qui sert désormais d’espace d’exposition. 

Ses imposants décors de la Belle Époque accueillent depuis le 13 juin les trésors de la Comédie-Française…………

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