Par Nicolas Crousse
Journaliste au service Culture
Romancier, poète, chanteur, chroniqueur de jazz… Boris Vian, né le 10 mars 1920, mort à 39 ans, vécut comme il créa : en
homme pressé
« Il était d’une beauté romantique », disait
de lui son amie Juliette Gréco, « due à la pâleur extrême de son teint et à son
air rêveur. Tout cela cachait aussi une terrible inquiétude. »
Quelle drôle de vie que celle, impatiente,
chaotique, fulgurante, que vécut Boris Vian, dont on célèbre ce mardi le
centenaire de la naissance ! Une vie qui commença pourtant dans l’aisance et
l’harmonie d’une famille bourgeoise. Enfance heureuse, à Ville-d’Avray. Tout va
bien jusqu’en 1929. Son père, rentier, perd alors, au cœur de la crise
financière, l’essentiel de sa richesse. A douze ans, Boris apprend qu’il est
touché par une maladie rare, grave, mortelle. Dès cet instant, c’est comme si
le compte à rebours était lancé. En attendant la mort, qui viendrait beaucoup
trop tôt, il faudrait se dépêcher de vivre..................
https://plus.lesoir.be/285085/article/2020-03-06/cent-ans-loeuvre-de-boris-vian-vit-toujours
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