4 fév. 2025 Until 8 juin. 2025
François-Mitterrand
Galeries 1 et 2
La BnF propose la première grande exposition consacrée à l’apocalypse. L’apocalypse ? Un mot obscur, qui fait peur, un mot qui parle de la fin du monde.
Il n’en finit pas de résonner depuis deux mille ans dans notre culture et nos sociétés occidentales quand survient une catastrophe majeure, et aujourd’hui encore, en fond de nos angoisses climatiques. Et pourtant…
Ce mot
signifie révélation, dévoilement. Dans sa source biblique, l’Apocalypse parle
d’un voile se levant sur le royaume intemporel qui réunira les croyants dans la
Jérusalem céleste. Un mot porteur d’espoir, fait pour déjouer nos peurs
profondes ?
Du Moyen Âge à notre époque, l’exposition traverse cet
imaginaire en montrant certains des plus prestigieux manuscrits de l’Apocalypse
de Jean, des fragments rarement présentés de la célèbre tenture de tapisseries
d’Angers, ou la fameuse suite de gravures de Dürer consacrées au texte, mais
aussi de nombreux chefs-d’œuvre, tableaux, sculptures, photographies,
installations, livres rares, extraits de films, venant des collections de la
Bibliothèque comme des plus grandes collections françaises et européennes,
publiques et privées (Centre Pompidou, musée d’Orsay, British Museum, Victoria
and Albert Museum, etc.).
Parmi ces quelque 300 pièces, des œuvres de William Blake, Odilon Redon, Vassily Kandinsky, Ludwig Meidner, Natalia Gontcharova, Otto Dix, Antonin Artaud, Unica Zürn, jusqu’à Kiki Smith, Tacita Dean, Miriam Cahn et Anne Imhof.
L’exposition en bref
La seconde partie de l’exposition, intitulée « Le temps des catastrophes », est consacrée à la fortune de l’apocalypse dans les arts, de Dürer à Brassaï, en passant par le sublime apocalyptique anglais et l’expressionnisme allemand.
Loin de se limiter à une vision catastrophiste de l’apocalypse, véhiculée par le genre post-apocalyptique dans la littérature, le cinéma et la bande dessinée, et revenant à son sens originel, l’exposition accorde une large place au « Jour d’après ».
Cette section présente un ensemble d’œuvres contemporaines, dont certaines de format monumental (Otobong Nkanga, Abdelkader Benchamma, etc.), qui esquissent ce « Jour d’après », marqué par la « colère » divine ou celle des éléments.
C’est autour de ce « Jour d’après »
que se construisent les fictions et représentations les plus inventives, qui,
d’une certaine manière, restent fidèles à l’apocalypse, en concevant la
catastrophe comme le prélude à un nouvel ordre du monde.
Commissariat
Commissariat général
Jeanne Brun, directrice adjointe du Musée national d’Art
moderne - Centre Pompidou en charge des collections
avec la collaboration de Pauline Créteur, chargée de
recherche auprès de la directrice adjointe du Musée national d’Art moderne -
Centre Pompidou
Commissariat
François Angelier, journaliste et essayiste
Charlotte Denoël, cheffe du service des Manuscrits
médiévaux, département des Manuscrits, BnF
Lucie Mailland, cheffe du service Philosophie, religion, département Philosophie Histoire Sciences de l’homme, BnF
Cette exposition est réalisée avec la participation
exceptionnelle du Centre Pompidou
En partenariat avec Télérama, Connaissance des Arts, ARTE,
Le Monde, France Culture, La Cinémathèque
https://www.bnf.fr/fr/agenda/apocalypse
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