sábado, 22 de marzo de 2025

FONDAZIONE ZEFFIRELLI. L'ART EST DANS LA RUE. MUSÉE D´ORSAY, PARIS



FONDAZIONE ZEFFIRELLI
PRESENTAZIONE LIBRO

Nino Rota. Storia del mago Doppio e della fata Giglia

28 MARZO, ore 16,30

INGRESSO GRATUITO
La Fondazione Zeffirelli è lieta di ospitare la presentazione del libro 
“Nino Rota. Storia del mago Doppio e della fata Giglia”, scritto da 
Francesco Lombardi, musicologo e curatore.

La presentazione si svolgerà sotto forma di 
dialogo tra l’autore Francesco Lombardi, Caterina D’Amico ed Emilio Sala,
offrendo al pubblico un’occasione unica per approfondire il talento e l’eredità di un compositore che ha lasciato un segno indelebile nella storia della musica e del cinema.

MUSÉE D´ORSAY

EXPOSITION, BIBLIOTHÈQUE NATIONALE DE FRANCE

 Du 18 mars au 06 juillet 2025

Théophile Alexandre Steinlen (1859-1923). Imprimerie Charles Verneau (Paris)

Affiches Charles Verneau. « La Rue », 1896

Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Estampes et Photographie

© Photo BnF

À travers un ensemble exceptionnel de près de 230 œuvres, « L’art est dans la rue » interroge l’essor spectaculaire de l’affiche illustrée à Paris, dans la seconde moitié du XIXe siècle. Co-organisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, l’exposition constitue une première à cette échelle.

En effet, à Paris, aucune manifestation d’envergure n’a encore été consacrée à ce phénomène de société et réuni autant de réalisations marquantes des « Maîtres de l’affiche ».

Bonnard, Chéret, Grasset, Mucha, Steinlen, Toulouse-Lautrec… Conçu comme une plongée saisissante dans l’univers visuel de la ville du XIXe siècle, le parcours retrace l’âge d’or de l’affiche artistique en analysant les mutations sociales et culturelles qui ont favorisé son développement, dialoguant avec un ensemble unique d’affiches, peintures, photographies, costumes, sculptures et objets d’art décoratif qui évoquent l’univers effervescent de la rue au tournant du siècle.

L’affiche transforme la ville

Peintures, dessins, estampes et photographies rendent compte de la prolifération des images, qui investissent le moindre espace vacant: les murs et les palissades, mais aussi les kiosques, les colonnes Morris, les urinoirs, le métropolitain et jusquaux êtres humains eux-mêmes, transformés en hommes-sandwichs. 

Ces supports constituent les cimaises dun nouvel univers visuel, qui cherche à capter le regard des passants. Transformée par les grands travaux haussmanniens, assainie et équipée, la rue «moderne» est aussi l’un des espaces fondamentaux de l’expression politique et des revendications sociales. Dangereux pour le pouvoir en place, ce lieu où se déploie la publicité est pour le critique d’art Roger Marx «la rue toujours animée, grouillante, où se discute et se prononce le suffrage universel» (Les Maîtres de lAffiche, 1895).

L’avant-garde est dans la rue

Dans les domaines social, culturel et artistique, la rue est à la fois lieu de vie, d’exposition et objet de représentation. L’affiche des années 1880-1900 porte en elle les fantasmes et les réalités d’une époque. Issue des progrès techniques et de la société de consommation naissante, elle constitue un champ progressive[1]ment investi par de grands artistes. Dans le sillage de Jules Chéret, surnommé «le roi de laffiche» dans la presse, Henri de Toulouse-Lautrec, Eugène Grasset, Alphonse Mucha, Théophile Alexandre Steinlen, les Nabis – Pierre Bonnard, Henri-Gabriel Ibels, Edouard Vuillard, ou encore Félix Vallotton – sont salués comme les maîtres du genre. 

critiques s’emparent du phénomène et valorisent à la fois les qualités plastiques de «laffiche moderne» et son rôle dans la démocratisation de laccès à lart. Laffiche devient également un objet de collection et dexpositions et «laffichomanie» sempare des amateurs. Accédant au rang d’œuvre dart, elle entre dans un système comparable et des marchands d’estampes, comme Edmond Sagot, se spécialisent dans la vente d’affiches.

L’affiche, art social

À la fin du XIXe siècle, le mythe en construction d’une «belle époque» tend à escamoter la rue des émeutiers et des indigents pour lui substituer une idyllique rue de plaisir, de divertissements et de consommation accessible. 

Laffiche est le lieu daffirmation de pratiques nouvellement libéralisées: fréquentation des cabarets, apparition du sport, féminité exacerbée. Offerte à tous par son exposition en pleine rue, elle peut porter une ambition sociale et devenir le médium privilégié de «lart pour tous».

 Les milieux anarchistes et libertaires jouent un rôle moteur dans lapparition des premières images politiques sur les murs, dans lespace public. Dans un premier temps, celles-ci se concentrent dans la publicité liée à la presse militante. Au début du XXe siècle, des artistes comme Jules Grandjouan inventent un langage mural, conçu pour frapper lopinion publique dans lespace urbain. Rompant avec la vision intime du dessin de presse, cette nouvelle rhétorique devait marquer durablement laffichage politique.

https://www.musee-orsay.fr/fr/agenda/expositions/lart-est-dans-la-rue

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