Peter Lindbergh, pseudonyme de Peter Brodbeck, né le à Lissa (Allemagne) et mort le à Dallas1, est un photographe de mode, portraitiste et réalisateur allemand.
« Les couturiers incarnent un des derniers refuges du
merveilleux. Ils sont en quelque sorte des maîtres à rêver… »
« La maison d’enfance était crépie d’un rose très doux, mélangé avec du gravier gris, et ces deux couleurs sont demeurées en couture mes teintes de prédilection.
« Comment ai-je connu mes amis ? Au gré de ces lois
mystérieuses que Goethe a baptisées les affinités électives. Nous nous étions
simplement réunis entre peintres, littérateurs, musiciens et décorateurs, sous
l’égide de Jean Cocteau et de Max Jacob. »
« En 1938, Piguet me demanda d’entrer chez lui comme modéliste. J’acceptai, ravi. Enfin, j’allais connaître dans le détail les chemins mystérieux qui mènent de l’idée à la robe ; j’allais faire une entrée timide mais attentive dans l’univers des premières et des ateliers. »
« Paul Caldaguès me présenta à Lucien Lelong qui m’engagea
presque sur-le-champ. La maison Lelong était une excellente école de couture.
Il me fallait approfondir mon métier dans une maison nouvelle pour moi,
beaucoup plus vaste que la précédente. »
« C’est donc en 1946 que je me suis installé 30, avenue Montaigne. Le charmant hôtel se composait alors de quelques pièces et salons, assez élégants pour abriter une maison de couture, et de dépendances permettant de recevoir les quatre-vingt-cinq personnes que nous étions. »
« Je rêvais d’une habitation semblable à ces maisons de province, où l’on m’emmenait enfant visiter de vieilles parentes et dont je gardais un souvenir attendri. Peut-être céderai-je ainsi à mon goût pour la décoration et l’architecture, ma première et véritable vocation ? »
« En cinq ans, la maison de l’avenue Montaigne avait beaucoup changé. Derrière le petit hôtel du début aux proportions duquel je ne toucherais pour un empire s’élevait maintenant un immeuble neuf de huit étages. »
« D’avoir parlé de la maison Christian Dior m’entraîne
fatalement – que je le veuille ou non – à parler de moi, Christian. Il est bien
difficile de se décrire soi-même. Se connaît-on jamais ? »
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