du 20 octobre 2015
au 24 janvier 2016
Concorde, Paris
Le photographe Philippe Halsman (Riga, Lettonie, 1906 – New York, 1979) mène pendant une quarantaine d’années une carrière exemplaire, depuis ses débuts à Paris dans les années 1930 jusqu’à l’immense succès de son studio new-yorkais entre 1940 et 1970. Cette exposition met en lumière l’ensemble de son travail à travers près de 300 œuvres.
En 1921, Philippe Halsman découvre le vieil appareil photo de son père, et
parle de « miracle » lorsqu’il développe ses premières plaques de verre
dans l’évier de la salle de bain familiale. Il a 15 ans , et c’est le premier
contact avec la photographie de celui qui va devenir l’un des plus grands
photographes du XXe siècle.
Arrivé à Paris grâce au soutien du ministre français Paul Painlevé, (dont le fils Jean, cinéaste scientifique, lui offre à son arrivée l’un des meilleurs appareils photographiques du moment), Philippe Halsman y restera dix ans, jusqu’en 1940.
Une décennie pendant laquelle il collabore avec les magazines Vogue, Vu et Voilà et réalise les portraits de nombreuses célébrités comme Marc Chagall, Le Corbusier ou André Malraux. Il expose plusieurs fois à la galerie avant-gardiste de la Pléiade, aux côtés de photographes comme Man Ray, André Kertész, Brassaï ou Laure Albin Guillot.
En 1940, l'invasion allemande met un terme à la carrière prospère de Halsman, qui trouve refuge à New York avec sa famille. Il y travaille pour de nombreux magazines américains dont Life, le premier magazine illustré uniquement par la photographie, qui l’entraînera à la rencontre des célébrités du siècle — Marilyn Monroe, Rita Hayworth, Duke Ellington, le duc et la duchesse de Windsor, Richard Nixon, Albert Einstein pour n’en citer que quelques-unes — et dont il réalisera 101 couvertures.
Arrivé à Paris grâce au soutien du ministre français Paul Painlevé, (dont le fils Jean, cinéaste scientifique, lui offre à son arrivée l’un des meilleurs appareils photographiques du moment), Philippe Halsman y restera dix ans, jusqu’en 1940.
Une décennie pendant laquelle il collabore avec les magazines Vogue, Vu et Voilà et réalise les portraits de nombreuses célébrités comme Marc Chagall, Le Corbusier ou André Malraux. Il expose plusieurs fois à la galerie avant-gardiste de la Pléiade, aux côtés de photographes comme Man Ray, André Kertész, Brassaï ou Laure Albin Guillot.
En 1940, l'invasion allemande met un terme à la carrière prospère de Halsman, qui trouve refuge à New York avec sa famille. Il y travaille pour de nombreux magazines américains dont Life, le premier magazine illustré uniquement par la photographie, qui l’entraînera à la rencontre des célébrités du siècle — Marilyn Monroe, Rita Hayworth, Duke Ellington, le duc et la duchesse de Windsor, Richard Nixon, Albert Einstein pour n’en citer que quelques-unes — et dont il réalisera 101 couvertures.
Loin d’être uniquement un photographe de célébrités, Philippe Halsman n’aura de
cesse, toute sa vie, d’expérimenter et de repousser les limites de son médium.
Il collabore notamment pendant plus de 30 ans avec Salvador Dalí et invente la « jumpology », qui consiste à photographier des personnalités en train de sauter, offrant ainsi un portrait plus naturel et spontané de ses sujets.
Philippe Halsman se distingue par l’étendue de son champ d’activité : portraits, mode, reportages, publicité, projets personnels, commandes privées et institutionnelles.
La photographie de Philippe Halsman se caractérise par une approche directe, une parfaite maîtrise technique et un soin du détail, et son œuvre révèle aussi une grande diversité animée par une constante exploration du médium.
Au final, près de 300 images exclusives et documents originaux (planches et tirages par contact, épreuves préliminaires, photomontages, originaux et maquettes) sont présentés pour cette exposition rétrospective, apportant un éclairage unique sur l’œuvre et le processus d’un photographe exceptionnel et atypique.
Commissaires : Anne Lacoste, conservatrice, Musée de l’Elysée ; Sam Stourdzé.
Partenaires : Exposition produite par le Musée de l’Elysée, Lausanne, en collaboration avec les Archives Philippe Halsman, New York, et organisée à Paris par le Jeu de Paume.
Il collabore notamment pendant plus de 30 ans avec Salvador Dalí et invente la « jumpology », qui consiste à photographier des personnalités en train de sauter, offrant ainsi un portrait plus naturel et spontané de ses sujets.
Philippe Halsman se distingue par l’étendue de son champ d’activité : portraits, mode, reportages, publicité, projets personnels, commandes privées et institutionnelles.
La photographie de Philippe Halsman se caractérise par une approche directe, une parfaite maîtrise technique et un soin du détail, et son œuvre révèle aussi une grande diversité animée par une constante exploration du médium.
Au final, près de 300 images exclusives et documents originaux (planches et tirages par contact, épreuves préliminaires, photomontages, originaux et maquettes) sont présentés pour cette exposition rétrospective, apportant un éclairage unique sur l’œuvre et le processus d’un photographe exceptionnel et atypique.
Commissaires : Anne Lacoste, conservatrice, Musée de l’Elysée ; Sam Stourdzé.
Partenaires : Exposition produite par le Musée de l’Elysée, Lausanne, en collaboration avec les Archives Philippe Halsman, New York, et organisée à Paris par le Jeu de Paume.
http://www.jeudepaume.org/
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