A l’occasion de la première présentation en Europe des Shadows (1978-79)
dans leur totalité, le Musée d'Art moderne de la Ville de Paris consacre une
exposition exceptionnelle à Andy Warhol (1928-1987).
Avec plus de 200 oeuvres, elle met en valeur la dimension sérielle de l’oeuvre de Warhol, aspect incontournable de son travail, et sa capacité à repenser les principes de l’exposition.
Avec plus de 200 oeuvres, elle met en valeur la dimension sérielle de l’oeuvre de Warhol, aspect incontournable de son travail, et sa capacité à repenser les principes de l’exposition.
Conservée à la
Dia Art Foundation, les Shadows, étonnant ensemble de 102 toiles sérigraphiées
de 17 couleurs différentes se déploient sur une longueur de plus de 130 mètres.
Elles rappellent de façon magistrale la capacité de Warhol à ébranler les
conventions de l'art, depuis la conception des oeuvres jusqu'à leur mise en
scène. A la question de savoir si elles étaient de l’art, Warhol répondait non
: « ... on passait de la disco durant le vernissage, je suppose que ça en fait
un décor disco ». L’art de Warhol se présente comme un défi que l’exposition du
Musée d’Art moderne de la Ville de Paris étend à plusieurs séries comme les Electric Chairs (1964-1971), les Jackies (1964), les Flowers (1964-1965), les Maos (1972-1973).
La manière souvent controversée avec laquelle l'artiste mettait en scène son propre travail est au centre de toutes les interrogations qui légitiment cette exposition. On y retrouve le souci constant de l’artiste d'investir l'espace et le temps pour en remodeler notre perception. Le visiteur est invité à se laisser submerger par l’accumulation des oeuvres d’Andy Warhol, des Self-portraits (1966-1967, 1981) aux Brillo Boxes (1964), des portraits filmés (les Screen Tests, 1964-1966) aux papiers peints lesCows (1966), des ensembles de Flowers aux frises de Maos, du cinéma expérimental (le célèbre film Empire de huit heures, 1964) aux Silver Clouds (1966), sans oublier les environnements spectaculaires des concerts du Velvet Undergound (l'Exploding Plastic Inevitable, 1966).
La manière souvent controversée avec laquelle l'artiste mettait en scène son propre travail est au centre de toutes les interrogations qui légitiment cette exposition. On y retrouve le souci constant de l’artiste d'investir l'espace et le temps pour en remodeler notre perception. Le visiteur est invité à se laisser submerger par l’accumulation des oeuvres d’Andy Warhol, des Self-portraits (1966-1967, 1981) aux Brillo Boxes (1964), des portraits filmés (les Screen Tests, 1964-1966) aux papiers peints lesCows (1966), des ensembles de Flowers aux frises de Maos, du cinéma expérimental (le célèbre film Empire de huit heures, 1964) aux Silver Clouds (1966), sans oublier les environnements spectaculaires des concerts du Velvet Undergound (l'Exploding Plastic Inevitable, 1966).
Aussi encensé
que critiqué, l'artiste possède toujours la capacité de bouleverser les
attentes du visiteur et cela malgré la surmédiatisation à laquelle il a
pratiquement toujours été exposé. Au-delà de son image superficielle de « roi
du Pop Art », Warhol n’a eu de cesse de réinventer le rapport du spectateur à
l’oeuvre d'art. Débordant sans cesse des cadres qu’on lui assigne, Andy Warhol
s’impose comme l’artiste de la démesure. Quelles que soient les formes
explorées, son rapport à l’oeuvre tend vers l’abolition des limites.
Commissaires de
l’exposition :
Sébastien Gokalp
Hervé Vanel
Sébastien Gokalp
Hervé Vanel
http://www.mam.paris.fr/fr/expositions/exposition-warhol
No hay comentarios:
Publicar un comentario