Robert Doisneau (1912-1994) est l’un des photographes français les plus populaires du 20ème siècle. Rendu célèbre par ses photographies iconiques et pleines d’humour prises à Paris dans les années 1940 et 1950, il est considéré de nos jours comme l’un des pionniers du photojournalisme.
« La
qualité d'un photographe doit être l'espoir du miracle contre toute logique.
Une espèce de foi dans l'heureux hasard. N'importe quoi peut arriver au coin
d'une rue. Je me fais un décor, un rectangle et j'attends que des acteurs
viennent y jouer je-ne-sais pas-quoi. »
Adepte des scènes de rue et du quotidien, Robert Doisneau porte une
attention particulière à l’instant précis où petites et grandes questions de la
vie se manifestent et s’entrecroisent. Déclaration d’amour à la capitale
française et à ses habitants, son œuvre photographique saisit la concierge, le
boucher, les écoliers et les amoureux autant que les grandes figures du monde
artistique du Paris libéré. Certaines de
ses photographies sont gravées dans la mémoire collective. Mais l'œuvre de
l'artiste est multiple : entre les images prises sur le vif, celles composées
avec l'aide de sujets complices ou les commandes comme celle des usines
Renault, les milliers de clichés laissés au patrimoine de la photographie
française le placent dans le groupe restreint des photographes humaniste
français aux côtés de Willy Ronis, Édouard Boubat, Jean-Philippe Charbonnier,
Izis ou Sabine Weiss.
Doisneau s’inspire d’une démarche photographique définie dans les
années 1930 par des photographes comme Henri Cartier-Bresson qui parlaient 'du
moment décisif' (instant où une situation se déploie de manière inattendue et
où le photographe appuie sur le bouton).
Particulièrement doué pour trouver cet instant de grâce, il organise cependant
certains de ces moments volés : la photographie instantanée d’un couple qui
s’embrasse devant l’Hôtel de Ville de Paris est en fait orchestrée. Développant
la tradition du photoréalisme, il déploie ce talent pour la mise en scène dans
ses portraits des grands artistes et écrivains de son époque, Picasso, Simone
de Beauvoir, Fernand Léger.
L’exposition présentée à Bayonne rassemble 143 images originales de
différents formats sur les rues de Paris bien sûr, les portraits d’enfants
courant, jouant ou étudiant, les célébrités en mondanités, mais aussi quelques
photographies en couleur, travail parfois moins connu du photographe, et
d’autres tirées de son album personnel.
https://didam.bayonne.fr/informations-transversales/toute-la-programmation/un-certain-robert-doisneau-1-7250
ET
SAIOA HERNÁNDEZ, MEDALLA AL MÉRITO DE LAS BELLAS ARTES 2021
Saioa Hernández del Río, Saioa Hernández (Madrid, 1979) es, actualmente, la soprano más internacional de nuestro país desde su debut en 2018 el Teatro alla Scala di Milano en la apertura de la temporada como Odabella en el Attila de Giuseppe Verdi, dirigida por el maestro Riccardo Chailly y escena de Davide Livermore. En los últimos años ha actuado en numerosos teatros de todo el mundo como el Royal Opera House de Londres, Gran Teatro del Liceo de Barcelona, Teatro Real de Madrid, Deutsche Oper Berlin, Melbourne Recital Center, Dresden Semperoper, Arena di Verona o Maggio Musicale Fiorentino, entre otros. Sus próximos compromisos incluyen su debut en la Wiener Staatsoper como Tosca, en la Staatsoper Unter den Linden como Madama Butterfly, su vuelta al Teatro de la Zarzuela de Madrid con la obra ‘Circe’ de Chapí, su debut en la Opera de Montecarlo con un espectáculo de zarzuela con motivo de la Fiesta Nacional, además de numerosos conciertos y recitales junto a Plácido Domingo en el Festival de Ljubljana, Belgrado y Viena, y a Francesco Pio Galasso en Festival de A Coruña. Ha recibido numerosos primeros premios en competiciones internacionales, incluyendo el Manuel Ausensi en el Gran Teatre del Liceu de Barcelona en 2009, Vincenzo Bellini en Puteaux (France) 2010, y Jaume Aragall en Barcelona 2010. Asimismo fue premiada como la Mejor Voz Femenina del año 2016 en España.
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