du 15 mars 2012 au 19 août 2012
Poursuivant une
programmation prospective dans le domaine de la céramique contemporaine, après
« Petits bouleversements au centre de la Table » en 2008 et
« Circuit Céramique » en 2010, les Arts Décoratifs, en partenariat
avec la Fondation d’entreprise Bernardaud,
ont souhaité s’intéresser à
l’utilisation que font certains artistes bijoutiers du matériau céramique.
L’exposition « Un peu de terre sur la peau » a été conçue à partir
d’œuvres très récentes, qui interrogent les codes ancestraux du bijou pour les
projeter dans des perspectives nouvelles.
Les 18 jeunes créateurs sélectionnés
font souffler un vent de transgression sur ce domaine encore très attaché aux
traditions. D’origine française, suisse, allemande, finlandaise, hollandaise,
suédoise ou taiwanaise, ils proposent en 140 pièces marquantes leur vision
iconoclaste du corps et de la parure.
du 8 décembre 2011 au 2 septembre 2012
« Dans la grande forêt, un petit éléphant est né.
Il s’appelle Babar.
Jean de Brunhoff, 1931
80 ans plus tard, Babar devenu roi des éléphants,
porte toujours son « costume d’une agréable couleur verte ». Il reste
certainement l’un des héros de la littérature jeunesse les plus prisés des
enfants mais aussi et surtout de leurs parents et grands-parents qui associent
Babar à leur plus tendre enfance.
Il fête aujourd’hui son anniversaire dans la
galerie des Jouets des Arts Décoratifs. L’exposition retrace les aventures du
pachyderme le plus célèbre depuis sa création en 1931. Ce succès planétaire
revient avant tout à l’un de ses créateurs, Laurent de Brunhoff, qui dit :
« Je me suis concentré toute ma vie sur Babar. J’ai été
babarisé ! »
« Je suis peut-être un vieux mec, mais je
grimpe aux arbres comme un singe, j’escalade les rochers comme une chèvre, je
nage sous l’eau comme un poisson. J’ai eu la chance d’avoir le talent qui m’a
permis de redonner vie à Babar », Laurent de Brunhoff, Mémoires,
New York, 2005
du 9 mars 2012 au 16 septembre 2012
Cette exposition présente l’histoire de deux
personnalités, Louis Vuitton et Marc Jacobs (directeur artistique de la maison
Louis Vuitton), et met en évidence leurs contributions à l’univers de la mode.
Comment ont-ils su s’inscrire dans leur époque respective pour innover et faire
avancer toute une industrie ? De quelle façon ces deux hommes, avec leur
langage propre se sont-ils appropriés les phénomènes et codes culturels afin
d’écrire l’histoire de la mode ?
Plutôt analyse que
rétrospective, cette mise en parallèle Vuitton-Jacobs permet d’éclairer le
système de la mode durant ces deux périodes charnières que sont
l’industrialisation de la fin du XIXe siècle et la
globalisation du début du XXIe siècle. Y sont évoqués les
métiers d’art, les avancées techniques, les créations stylistiques et les
collaborations artistiques.
Déployée sur deux
niveaux, l’exposition consacre chaque étage à l’un des créateurs dans une
scénographie de Sam Gainsbury et Joseph Bennett. Les malles de Louis Vuitton
sont présentées en regard des collections et accessoires de mode du XIXesiècle
du musée au premier étage, tandis qu’une sélection des modèles les plus
emblématiques créés par Marc Jacobs, depuis ces 15 dernières années, est mise
en scène au second.
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