2007 : Une naissance imprévue…
Invité par des amis à visiter la cité du Cardinal de Richelieu, Nicolas
Boyer découvre le parc et tombe sous le charme du Dôme, l’un des derniers
vestiges du château. Par ses dimensions, son emplacement et son acoustique, il
se révèle idéal pour réaliser des concerts de piano ou de musique de chambre,
dans une atmosphère féerique. Ainsi naît le premier festival avec neuf concerts
« Autour du piano », qui remporte déjà un franc succès.
2008 : Affirmation et reconnaissance…
La seconde édition, grâce au soutien nouveau de la Région Centre, se
développe naturellement et passe de neuf à douze concerts. Le festival élargit
son audience avec plus de 800 personnes et innove avec un ciné-concert et une
ouverture vers les autres claviers : le clavecin et l’orgue. La presse est
louangeuse et demande vivement une troisième édition…
2009 : Epanouissement et confirmation
Le troisième opus se présente sous les meilleures augures. La
multiplication des soutiens permet d’inviter davantage d’ensembles musicaux et
d’autres nouveautés : la harpe, un ensemble baroque, et surtout les venues
exceptionnelles du quatuor Rosamonde et de l’Orchestre Symphonique de la Région
Centre, dans la « Symphonie du Nouveau monde » de Dvorak.
2010 : Développement
artistique international
Cette année-là plusieurs artistes (Jordi Savall, F.-R. Duchâble) de
renommée internationale ont accepté de nous rejoindre, et ont donné au Festival
et à la ville de Richelieu ses lettres de noblesse.
Les lieux
C'est vers
1625 que Richelieu, alors Ministre de Louis XIII, confia à Jacques Lemercier,
architecte du roi, auteur de la Sorbonne et du Palais-Cardinal (actuel Palais-
Royal), le soin de construire, à l'emplacement de la propriété familiale, un
vaste château, reflet de sa grandeur et une ville nouvelle, à proximité, pour y
loger sa cour. Près de 2000 ouvriers travaillèrent sur le chantier, quasiment
achevé à la mort du Cardinal, en 1642. Ce projet novateur qui lie la
construction d'un château et d'une ville dans un même programme, préfigure le
chantier de Versailles.
Le parc de Richelieu, d'une superficie de 475 ha, ceint de 7 km de mur,
abritait le vaste domaine du Cardinal dont subsistent aujourd'hui quelques vestiges :
un des dômes de l'avant-cour, l'orangerie, les caves et tout le tracé des
canaux. Restitué très endommagé aux héritiers de Richelieu, le domaine fut mis
en vente en 1805.
Après la Révolution et son exil à Saint-Pétersbourg,
l'arrière-petit-neveu du Cardinal sera, en effet, contraint de se séparer de ce
vaste ensemble, racheté par un marchand de biens, peu scrupuleux, qui le
revendra pierre par pierre.
Le 1er janvier 2005, le Conseil Général d'Indre-et-Loire a repris la
gestion du parc, propriété de la Chancellerie des Universités de Paris.
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