jueves, 23 de junio de 2016

JACQUES CHIRAC ET LES 10 ANS DU QUAI-BRANLY


Avec son musée, Jacques Chirac a fait proclamer à la France que, comme les hommes, les civilisations naissent libres et égales.

C’est une de ces rencontres inédites qui marquent une existence riche, le dernier président français du XXe siècle et une femme née six siècles plus tôt en pays dogon… Le goût de Jacques Chirac pour les chefs-d’oeuvre des civilisations lointaines est resté longtemps méconnu. A l’adolescence, il se passionne déjà pour l’Extrême- Orient, puis viendra l’Afrique… Plus tard, de son côté, Bernadette Chirac reprend des études d’archéologie. Un an après leur arrivée à l’Elysée, au nom de l’égalité des cultures, Chirac exige la construction d’un musée des arts premiers qui, avec ses treize millions de visiteurs, est devenu un des plus fréquentés de France. Sans lui, rien n’aurait été possible : la célèbre institution des bords de Seine s’appellera désormais musée du Quai-Branly-Jacques Chirac.
« Aujourd’hui, quand je vais admirer la grande statue de bois “Djennenké” au musée du Quai-Branly, je me dis que ce chef d’oeuvre absolu n’a rien à envier à la “Vénus de Milo” », raconte Jacques Chirac dans ses Mémoires. A 18 ans, il découvrait l’art nègre dans l’atelier du peintre Fernand Léger. Le président n’a rien oublié de ses passions. Mieux, il les a érigées en symboles d’ouverture sur le monde. Et prouvé que la défense des valeurs humanistes passe aussi dans les musées. En 2003, au Mali, il est intronisé hogon, le statut qui correspond, chez les Dogons, à celui de sage suprême.

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