C’est une de
ces rencontres inédites qui marquent une existence riche, le dernier président
français du XXe siècle et une femme née six siècles plus tôt en pays dogon… Le
goût de Jacques Chirac pour les chefs-d’oeuvre des civilisations lointaines est
resté longtemps méconnu. A l’adolescence, il se passionne déjà pour l’Extrême-
Orient, puis viendra l’Afrique… Plus tard, de son côté, Bernadette Chirac
reprend des études d’archéologie. Un an après leur arrivée à l’Elysée, au nom
de l’égalité des cultures, Chirac exige la construction d’un musée des arts
premiers qui, avec ses treize millions de visiteurs, est devenu un des plus
fréquentés de France. Sans lui, rien n’aurait été possible : la célèbre
institution des bords de Seine s’appellera désormais musée du Quai-Branly-Jacques
Chirac.
«
Aujourd’hui, quand je vais admirer la grande statue de bois “Djennenké” au
musée du Quai-Branly, je me dis que ce chef d’oeuvre absolu n’a rien à envier à
la “Vénus de Milo” », raconte Jacques Chirac dans ses Mémoires. A 18 ans, il
découvrait l’art nègre dans l’atelier du peintre Fernand Léger. Le président
n’a rien oublié de ses passions. Mieux, il les a érigées en symboles
d’ouverture sur le monde. Et prouvé que la défense des valeurs humanistes passe
aussi dans les musées. En 2003, au Mali, il est intronisé hogon, le statut qui
correspond, chez les Dogons, à celui de sage suprême.
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