LA CHRONIQUE DE CHRISTIAN MERLIN -
Ces qualités ont été mises en évidence ce week-end à l'occasion de
représentations originales et magiques.
Quand la démesure d'un créateur rencontre le goût du risque
d'un organisateur de festival, cela donne des expériences musicales inouïes. Le
mot festival prend alors tout son sens: une fête, qui ouvre à tous les
possibles et fait exploser les cadres du concert. Nous venons de vivre coup sur
coup deux de ces moments libérateurs, avec à chaque fois l'impression
euphorisante de renouveler son écoute. Vendredi, dans le cadre du Festival ...
Retrouvez
le Festival de Saint-Denis du 26 mai au 24 juin 2016 avec une quinzaine de
concerts classique à la Basilique Cathédrale et à la Légion d'Honneur. Une
programation toujours aussi riche et des horizons élargis, coupe du monde
oblige. De Mahler à Goran Bregovic, de Bach à Rosemary Standley, des lumières
de Stockhausen à l’Hymne à la joie de Beethoven, de « l’équipe des femmes » que
Métis met en avant jusqu’aux Amazones d’Afrique en final, sur la « fan zone ».
Du monumental, de la poésie et des fanfares, du baroque et du rock, des voix en
solo et en grand choeur. Quelques concerts s’inspirent toujours de la Basilique
même : pleins feux sur le grand orgue Cavaillé Coll joué par son titulaire
Pierre Pincemaille ; deux Requiem, l’un autour de la figure mythique d’Anne de
Bretagne dont la Basilique abrite l’un des plus spectaculaires tombeaux,
l’autre de Donizetti, rare joyau de Bel Canto confié à Leonardo García
Alarcón...
http://www.lefigaro.fr/musique/2016/06/20/03006-20160620ARTFIG00211-demesure-et-gout-du-risque.php
No hay comentarios:
Publicar un comentario