MEYERBEER Giacomo, Robert le Diable - 'Opéra français' CD-Book
220 visualizaciones 23 sept
2022 'Robert le Diable' by Giacomo
Meyerbeer
‘French opera’ series | volume 33 | 2022 | Bru
Zane Label
Bilingual CD-book in French and English
3 CDs / book: 168 pages
Grand opera in 5 acts, premiered at the
Académie Royale de Musique (Salle Le Peletier), Paris, 21 November 1831.
Libretto by Giacomo Meyerbeer, Eugène Scribe
and Germain Delavigne.
Marc Minkowski, conductor
ORCHESTRE NATIONAL BORDEAUX AQUITAINE
CHŒUR DE L’OPÉRA NATIONAL DE BORDEAUX
with John Osborn, Nicolas Courjal, Amina Edris, Erin Morley, Nico
Darmanin, Joel Allison, Pacao Garcia
A triumph right from its premiere in November 1831, Robert le Diable captivated contemporaries and established the French genre of grand-opéra. This richly contrasted work, conceived as a total spectacle, benefited from the sumptuous staging its fantastical plot was given.
Against the backdrop of a medieval legend, it depicts a confrontation between Good and Evil, pitting against each other a group of protagonists torn between desire and duty.
This foundational score of musical Romanticism – once a cornerstone
of the repertory at the Paris Opéra, where it was performed more than 750 times
in the nineteenth century – is now gradually emerging from oblivion, but can
only do so with an outstanding cast of singers like the one assembled here.
Recorded at the Auditorium de l’Opéra National de Bordeaux, 20-27
September 2021
Edition by Wolfgang Kühnhold and Peter Kaiser
(Ricordi Berlin)
#Meyerbeer #BruZaneLabel
ET AUSSI...
TROIS QUESTIONS À MARC MINKOWSKI
Comment
expliquez-vous votre goût pour le Grand Opéra français ?
Le premier Grand Opéra que j’aie dirigé était… Phaëton, de Lully. Il y a un invariant de l’opéra chez nous entre Cadmus et Padmâvatî : déclamation, danse, spectacle grandiose.
Quand Berlin m’a proposé Robert le
Diable en l’an 2000, je ne me sentais pas dépaysé. Lully – Rameau – Gluck –
Meyerbeer : je m’éblouissais d’un art auquel mon chemin conduisait
naturellement.
Quel rapport
entretenez-vous en particulier avec Robert le Diable ?
C’est le premier Grand Opéra romantique, et le premier Meyerbeer, que j’aie étudié. Pour lui, il y a vingt ans et des poussières, j’ai renoncé à… Tristan ! J’aime le rituel, l’abandon total que requiert le théâtre brut, le cinéma, la littérature fantastique, l’action héroïque, le chant, la narration, l’imagination sonore : Robert les unit tous. À Berlin, nous nous en sommes tenus à la nouvelle édition "intégrale", utopie plus que réalité car ce genre ne repose évidemment pas sur un texte gravé dans le marbre.
Pour le
disque nous avons voulu un texte idéal qui contracte deux scènes de transition
et fait entendre l’air de Robert à l’acte II, ajouté en 1838 pour le ténor
Mario.
Quelles sont vos
actualités proches ou lointaines liées à ce répertoire ? Vos envies ?
Cette année La Juive d’Halévy à laquelle je me prépare depuis des années. Bientôt – je crois, j’espère – Don Carlos, ultime chef-d’œuvre du genre. J’aimerais enregistrer Les Huguenots : après deux productions je pense avoir maintenant, à la fois, la rage et le recul nécessaires.
Le Grand Opéra ne
demande pas seulement la résistance physique et la maîtrise des vastes
ensembles, il demande une vision, un geste qui embrasse la totalité d’ouvrages
en apparence décousus – ce que Wagner appelait des "effets sans
cause". J’entends au contraire un cosmos organisé, tendu de la première à
la dernière note. C’est à cela, en tout cas, que je voudrais parvenir.
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