Lui, qui a voulu prendre
l’étoile jaune qu’on lui cousait sur le cœur pour une étoile de shérif, n’a pas
toujours connu le succès qu’il attendait avec avidité. Une fiction
radiophonique retrace sa vie au début des années 1960
« Gainsbourg réalisera
probablement la séparation des âges de la musique, » écrivait Boris Vian avec
une certaine prescience. « D’ici à peu d’années, je suppose, ajoutait-il, on
dira pour confirmer la différence, avant que vienne Gainsbourg et après que Gainsbourg
est venu. La chanson avec Serge entre dans un autre siècle : je le crois avec
conviction ».
Et pourtant, à la fin des
années 50, la jeunesse préfère l’optimiste des yéyés – dont Serge Gainsbourg se
moquera gentiment dans une chanson et lui opposera son élégance de gentleman,
épris de luxe – au pessimisme doux-amer, et parfois provocateur à mi-mots, qui
habite ses chansons, rappelle France Inter qui lui consacre une fiction.
Elle commence rue Paul
Doumer, dans l’appartement de Brigitte Bardot, alors que celle-ci fait faux
bond à son mari légitime et que, dans la rue les paparazzis sont en embuscade…
Fils d’immigrants juifs russes,
Gainsbourg qui confessera être « né sous une bonne étoile jaune » avait, à la
demande de l’attaché culturel de l’ambassade d’Israël en France de l’époque,
écrit une chanson intitulée « Le Sable et le Soldat » en 1967 au moment de la
guerre des Six jours.
http://fr.timesofisrael.com/gainsbourg-de-ses-premiers-amours-a-sa-quete-effrenee-du-succes/
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