DU 3 AU 8 SEPTEMBRE 2018
Cette première édition de
la Biennale Pierre Boulez, initiative conjointe de la Philharmonie de Paris et
de Daniel Barenboim, fait dialoguer l’héritage du musicien avec l’histoire et
la création.
La Philharmonie de Paris
est heureuse d’ouvrir sa nouvelle saison avec la première édition de la
Biennale Pierre Boulez, initiative menée conjointement avec Daniel Barenboim et
la Pierre Boulez Saal, qui rend hommage à l’artiste d’exception que fut ce
compositeur central du XXe siècle. Pendant six jours, la Biennale fait
dialoguer l’héritage du musicien avec l’histoire et la création : les genres
musicaux qui ont influencé Pierre Boulez – du gagaku à la seconde École de
Vienne –, ses propres partitions – dont le célèbre Marteau sans maître ou le
spectaculaire sur Incises –, et la jeune génération, comme le talentueux
Benjamin Attahir.
MARTEAU SANS MAÎTRE
ENSEMBLE INTERCONTEMPORAIN
- MATTHIAS PINTSCHER - SALOMÉ HALLER - DIMITRI VASSILAKIS - BERG, WEBERN,
BOULEZ
PROGRAMME
Alban Berg
Quatre pièces pour
clarinette et piano op.5
Pierre Boulez
Sonate pour piano n° 2
Anton Webern
Cinq Pièces op. 10
Pierre Boulez
Le Marteau sans Maître
Une Biennale Pierre Boulez
n’en serait pas une sans un concert de l’Ensemble intercontemporain. Lequel
remonte, avec son directeur musical Matthias Pintscher, aux sources esthétiques
de la musique de son fondateur : la seconde École de Vienne.
Pierre Boulez lui-même
écrit à propos des pièces de l’Opus 10 de Webern, que « la tonalité n’existe
plus ; ce n’est plus elle qui organisera le langage et la structure de l’œuvre.
Face aux difficultés nouvellement surgies, Webern s’en tient aux formes
extrêmement brèves, où tout est essentiel, d’où est exclue toute répétition,
même ce que l’on pourrait appeler les répétitions de timbre. Des Quatre Pièces op. 5 de Berg, le même
Boulez disait également qu’elles relèvent « d’un geste amorcé dont on sent
qu’il pourrait se continuer, se diffuser, se multiplier. Telles les amorces
dans le Journal de Kafka, ces pièces nous laissent soupçonner des prolongements
non exprimés, au-delà de l'écriture réelle, fermée ». L’influence des sériels
est omniprésente chez le premier Boulez. Sa Deuxième Sonate pour piano en est
un pur produit, tandis que l’emblématique Marteau sans maître rappelle par son
esprit autant le Pierrot Lunaire d’Arnold Schönberg que la Deuxième Cantate
d’Anton Webern.
Coproduction Ensemble
Intercontemporain, Philharmonie de Paris
https://philharmoniedeparis.fr/fr/activite/concert/19519-marteau-sans-maitre
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