24 OCTOBRE 2015 > 31 JANVIER 2016
La musique est un thème qui s’impose fortement
dans l’œuvre de Chagall, tant dans les éléments qui constituent son univers
plastique que dans les différentes étapes de la construction de son identité
artistique.
L’exposition est pensée comme le troisième volet d’un hommage inédit à Chagall
que le musée de Roubaix a inauguré en 2007 (la céramique) et poursuivi en 2013
(le volume). Ce nouveau projet est construit en partenariat avec le Musée de la
Musique – Philharmonie de Paris et s’articule donc en deux parties qui seront
présentées simultanément, à Paris et Roubaix.
Le volet roubaisien s’intitule Les Sources
de la Musique, en référence à l’un des deux grands panneaux décoratifs
conçus par Chagall en 1967 pour le Metropolitan Opera du Lincoln Art Center à
New York. L’autre composition, Le Triomphe de la Musique, offre son
titre à l’exposition parisienne.
À Roubaix, le parcours, s’intéresse évidemment aux origines de la part de la musique dans l’inspiration et la construction de l’oeuvre de Chagall. Empruntant plus de 200 œuvres (peintures, dessins, gravures, céramiques, vitraux…) à de grandes collections publiques et privées, françaises et internationales, ce parcours témoignera surtout de l’importance de la musique à chaque étape de l’évolution du travail polymorphe de Chagall et montrera comment cette musicalité s’inscrit, certes dans les thèmes abordés par l’artiste, mais tout autant dans le langage plastique qu’invente le peintre.
À Roubaix, le parcours, s’intéresse évidemment aux origines de la part de la musique dans l’inspiration et la construction de l’oeuvre de Chagall. Empruntant plus de 200 œuvres (peintures, dessins, gravures, céramiques, vitraux…) à de grandes collections publiques et privées, françaises et internationales, ce parcours témoignera surtout de l’importance de la musique à chaque étape de l’évolution du travail polymorphe de Chagall et montrera comment cette musicalité s’inscrit, certes dans les thèmes abordés par l’artiste, mais tout autant dans le langage plastique qu’invente le peintre.
Aux sources de cette présence essentielle, sont
déclinés les racines, les rites et les archétypes qui nourrissent le
vocabulaire chagallien. Apparaissent ensuite les liens avec la voix et le récit
qui s’élabore pour Chagall dans les différentes langues de sa vie, initiant des
innovations graphiques singulières. Puis, grâce à la mise en perspective des
évidences plastiques avec des correspondances en résonances musicales, l’oeuvre
peut s’aborder comme une création d’art total, associant magnifiquement rythmes
aigus et orchestrations polyphoniques. Enfin, une évocation des vitraux de l’artiste
permet de comprendre comment Chagall parvient à faire s’épanouir la couleur de
son oeuvre dans la lumière et dans l’espace, aussi pleinement que le son se
diffuse dans les monuments.
No hay comentarios:
Publicar un comentario