dimanche 4 décembre 2016
L’éclectique chef d’orchestre Marc Minkowski et les Musiciens du Louvre
dans un programme entièrement consacré à la période classique.
Bassoniste jouant indifféremment sur
instrument ancien ou moderne, Marc Minkowski découvre très jeune la direction
d’orchestre, qu’il part étudier aux États-Unis. À son retour en France, il
fonde les Musiciens du Louvre, ensemble consacré à l’origine à la musique
baroque sur instruments anciens qui élargit bientôt son répertoire à la musique
classique, puis romantique, et aborde finalement les premières œuvres
modernes.
Joseph Haydn (1732-1809)
La Symphonie n°83 en sol mineur « La Poule » (Hob I : 83) fait partie du
cycle des symphonies parisiennes. Écrite en 1785 et destinée à l’Orchestre du
Concert de la Loge olympique, elle est créée sous le haut patronage de la reine
Marie-Antoinette. Elle tire son drôle de surnom d’un motif sautillant et
ironique (hautbois) du premier mouvement, qui rappelle le caquètement du
gallinacé !
La Symphonie n°88 en sol majeur (Hob I : 88), composée quant à elle en 1787, est une des œuvres les plus connues du compositeur autrichien, contemporain de Mozart. Il y expérimente une orchestration originale et audacieuse pour l’époque Classique qui associe dans le mouvement lent des timbres rarement rassemblés, et inclut les cuivres et les percussions.
Entre ces deux symphonies, qui allient subtilité de l’instrumentation et charme mélodique, le claveciniste et continuiste Francesco Corti rejoint l’ensemble orchestral pour le Concerto pour clavecin en ré majeur n°11 (Hob XVIII : 11). Haydn y développe un dernier mouvement emprunt de tradition nommé « Rondo à hongroise ». Ce folklore qui lui tient à cœur, il l’explorera à nouveau dans le Trio pour piano, violon et violoncelle en sol majeur (Hob XV : 25).
La Symphonie n°88 en sol majeur (Hob I : 88), composée quant à elle en 1787, est une des œuvres les plus connues du compositeur autrichien, contemporain de Mozart. Il y expérimente une orchestration originale et audacieuse pour l’époque Classique qui associe dans le mouvement lent des timbres rarement rassemblés, et inclut les cuivres et les percussions.
Entre ces deux symphonies, qui allient subtilité de l’instrumentation et charme mélodique, le claveciniste et continuiste Francesco Corti rejoint l’ensemble orchestral pour le Concerto pour clavecin en ré majeur n°11 (Hob XVIII : 11). Haydn y développe un dernier mouvement emprunt de tradition nommé « Rondo à hongroise ». Ce folklore qui lui tient à cœur, il l’explorera à nouveau dans le Trio pour piano, violon et violoncelle en sol majeur (Hob XV : 25).
http://www.opera-lyon.com/spectacle/mozart-haydn
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