martes, 30 de mayo de 2017

35 ANS APRÈS SA MORT, UNE EXPOSITION FÊTE ROMY SCHNEIDER

Toutes les Nouvelles (Rambouillet / Chevreuse)24 May 2017
L’exposition aura pour thème : une comédienne embarquée dans l’histoire.
À l’occasion du 35ème anniversaire du décès de Romy Schneider, l’amicale Romy Passion organise, du 25 au 28 mai à la maison Jean-monnet, une exposition photographique autour du thème : une comédienne embarquée dans l’histoire. Elle retracera sa carrière professionnelle influencée par le contexte historique et sa nationalité. Une femme impliquée dans son époque
« Romy Schneider a marqué le cinéma européen. Elle a pris soin d’interroger son parcours. Les rôles qu’elle a joués ont mis en lumière une mémoire vive des événements mondiaux ainsi que certains aspects de l’évolution de la société. Elle est devenue une femme impliquée dansson époque », explique Sylvie Amédro, présidente de l’amicale Romy Passion.


Les jeunes années de cinéma de l’actrice ont été marquées du sceau royal ou impérial : elle a interprété Victoria, jeune fille insouciante jusqu’au jour où la mort de son père, le roi Guillaume, la fit monter sur le trône d’angleterre. Elle fut bien sûr l’incarnation d’un mythe, Sissi, grâce à la trilogie réalisée par Ernst Marischka dans les années 50. Pour Luchino Visconti, elle fut une interprète enthousiaste de Ludwig en 1972 qui lui permit d’aborder d’autres facettes plus subtiles de ce même personnage.
« Romy Schneider devint aussi une femme impliquée dans son époque. Elle appartenait à la nouvelle génération qui arrive à l’âge adulte dans les années 60. Le cinéaste Claude Sautet lui a créé des personnages féminins, des êtres aux facettes multiples, complexes, des portraits de femmes qui se battent pour leur émancipation et qui subissent des préjugés que leur impose leur condition », analyse Sylvie Amédro.
Son passé personnel et national l’a marqué à jamais dans sa vie et dans ses choix professionnels. Rejetant, au début des années 1960, l’image passéiste et idéalisée d’une Sissi dans laquelle elle ne se reconnaissait pas, elle s’est alors engagée dans un cinéma où il était encore question d’histoire, de faits les plus sombres du XXE siècle, et plus particulièrement de la Seconde Guerre mondiale. Elle a joué, entre autres, dans Le train (1973), Le vieux fusil (1975) et
La passante du sans souci (1982) dont le réalisateur Jacques Rouffio est décédé en juillet dernier.
Romy Schneider a enthousiasmé les publics européens en privilégiant la France. Elle s’est doublée elle-même, dans les langues allemande, française et anglaise. « Sa maîtrise de plusieurs langues a alimenté sa soif de défis. Son voisinage, le temps d’une exposition, avec la personnalité de Jean Monnet, considéré comme un des pères de l’europe fait écho à celle de la comédienne »,


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