Présent dans notre liste
des douze films européens à découvrir en salles en 2017, le long métrage
franco-italien Les Confessions (Le confessioni) de Roberto Andò est une fable
politique habile et drôle sur nos sociétés néo-libérales.
Synopsis :
Daniel Roché (Daniel
Auteuil), directeur du FMI, organise un sommet du G8 avec les différents
ministres de l’économie dans un hôtel en Allemagne. Ils s’apprêtent à
adopter secrètement une mesure qui aura des conséquences dramatiques pour
certains pays. Parallèlement, Daniel Roché invite une célèbre écrivaine
(Connie Nielsen), une rock star (Yohan Heldenbergh) et un moine (Toni Servillo)
pour fêter son anniversaire. Le week-end tourne au tragique lorsque le
directeur du FMI est retrouvé mort dans sa chambre. On découvre vite qu’il
s’est livré à des confessions avant de mourir. Un terrible climat de doute,
de suspicion et de peur s’installe alors…
UN FABLE POLITIQUE LUCIDE
ET PLEINE D’HUMOUR
Le long métrage Les
Confessions est une fable politique lucide et pleine d’humour sur ces sommets
mondiaux où le sort de l’Humanité se décide par une poignée de personnes. Et
dans ce huis-clos élitiste, l’un des membres de ce G8 a décidé d’inviter trois
« civils » pour y fêter son anniversaire : « Nous privons le monde de l’espoir.
Rendons-lui au moins les illusions ».
L’un d’entre eux est un
moine chartreux (Toni Servillo), tout de blanc vêtu, qui fait son apparition au
tout début du film derrière un groupe de femmes voilées. Et cet homme qui a
fait vœu de silence (et non de mutisme) va jeter un regard spirituel, voire
mystique, sur les dérives de cette élite. Aidé en cela par son hôte, le
calculateur directeur du FMI (Daniel Auteuil), qui va se confesser à lui avant
de mourir et par la curiosité et l’engagement militant d’une écrivaine de
contes pour enfants (Connie Nielsen).
http://bullesdeculture.com/2017/01/critique-les-confessions-2016.html
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