Les gilets jaunes
étaient à nouveau dans la rue dimanche 17 février. À notre micro, certains se
sont désolidarisés des insultes reçues par Alain Finkielkraut.
Par Hortense de Montalivet
GILETS JAUNES - On
remet ça. Pour les trois mois de leur mobilisation, les gilets jaunes ont
décidé d'y passer le week-end. 45.000 manifestants se sont mobilisés en France,
samedi 16 février, selon le ministère de l'Intérieur. À Paris, ils étaient 5000
et pour certains d'entre eux, les rues de la capitale ont été le théâtre
d'actes antisémites. Pris à partie par des manifestants, le philosophe Alain
Finkielkraut a en effet été en effet l'objet d'insultes. "Sale sioniste de
merde", a-t-on pu notamment entendre sur certaines vidéos.
Le lendemain, les
gilets jaunes battaient toujours le pavé. Mais cette fois, pour Emmanuelle,
cette mobilisation dominicale est l'occasion de montrer son désaccord avec les
dérapages. "Ces propos antisémites sont une honte", a déclaré à notre
micro cette scénariste et aspirante avocate, "c'est pour ça que je suis
revenue aujourd'hui [...] Les gilets jaunes ne sont pas antisémites!"
"Ces gens-là
dénonçaient le sionisme et le système qui soutient Israël", Le HuffPost
tombe sur Yvan Benedetti, ancien président de l'association d'extrême-droite
l'Œuvre française. En 2013, le mouvement ultra-nationaliste et anti-sioniste
est dissout par Manuel Valls. Il explique sur les comportements de la veille:
"Les gens n'ont pas insulté le juif, ils ont insulté l'idéologie
sioniste."
Après lui, Martin et
Joël ont, eux, déploré la place qu'a pris l'incident dans la critique du
mouvement. "C'était choquant. Mais les gilets jaunes ne se réduisent pas à
cette histoire-là", veut croire Martin.
https://www.huffingtonpost.fr/2019/02/17/alain-finkielkraut-insulte-ces-gilets-jaunes-reagissent_a_23671382/?utm_hp_ref=fr-homepage
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