Bien au-delà du statut
Facebook, c'est tout le concept de vie privée qui disparaît dans cette
adaptation de best-seller.
- "Partager, c'est
faire le bien": derrière ce slogan inoffensif très marketing, se cache un
Facebook de fiction imaginé par l'auteur Dave Eggers dans "The
Circle", dont l'adaptation au cinéma sort le 12 juillet. Dans une société
en tous points similaires à n'importe quel pays développé des années 2010,
l'entreprise tentaculaire réussit, à travers des innovations guidées par
l'envie de partager et de se rendre plus transparent, à imposer l'idée que
toute vie privée est une zone d'ombre de l'humanité.
Cette vision d'un
totalitarisme nouveau, à laquelle adhère la population, et les technophiles en
tête, n'est pas nouvelle, comme vous pouvez le découvrir dans la vidéo en tête
de cet article. Depuis l'émergence des réseaux sociaux auprès du grand public,
nombreux sont les thrillers a y avoir entrevu la possibilité d'une tyrannie.
Sur le petit écran, la série "Black Mirror" est allée
particulièrement loin dans l'analyse, abordant épisode après épisode les
aspects dangereux d'un monde entièrement connecté.
À l'aune de ces fictions,
la référence des amateurs de dystopies, "1984", pourrait sembler
dépassée. Mais les multiples facettes de l'oeuvre de Georges Orwell et sa
vision profonde du totalitarisme permettent, même 70 ans plus tard, de s'y
référer. Car si le monde gris et dictatorial de "1984" ne correspond
pas à la tyrannie soft que nous décrit Eggers, l'interdiction d'y avoir un
jardin secret est à la base de toute l'intrigue. Les êtres humains y sont alors
si transparent que "pour garder un secret, vous ne devez même pas le
confier à vous-même".
http://www.huffingtonpost.fr/2017/07/11/avec-le-film-the-circle-votre-page-facebook-est-le-debut-du-t_a_23015763/?utm_hp_ref=fr-homepage
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