L'historien souffrait de
longue date de la maladie de Parkinson.
Max Gallo est mort.
L'historien, romancier, essayiste et ancien homme politique est décédé ce
mercredi 19 juillet à l'âge de 85 ans, a annoncé son éditeur à l'AFP,
confirmant une information du Figaro.
Ses obsèques seront
célébrées vendredi à 10h30, en l'église Saint-Étienne-du-Mont à Paris, a
indiqué à l'AFP la société des pompes funèbres missionnée par la famille. Au
printemps dernier, sa femme Marielle Gallet avait publié un livre Bella Ciao,
dans lequel elle racontait leur combat quotidien, souhaitant "se pencher
sur notre comportement et notre psychologie face à la maladie",
expliquait-elle à RTL.
Adepte des
"romans-Histoire", il avait été élu membre de l'Académie française le
31 mai 2007. Auteur de plusieurs romans, c'est en tant que biographe de
personnages historiques que Max Gallo s'est fait un nom, avec des ouvrages sur
Robespierre, Garibaldi, Jaurès, Victor Hugo, Napoléon Bonaparte et le Général
de Gaulle, son héros. "Max Gallo est un "homme d'hommes" plus
qu'un homme d'idées. En littérature, il se cherche des héros. Dans la
politique, il est attiré par des personnages", disait de lui François
Hollande.
De Mitterrand à Sarkozy
Sur le plan politique, Max
Gallo avait rejoint François Mitterrand, après un passage dans les rangs
communistes dans sa jeunesse. Il avait été élu député en 1981 puis nommé
secrétaire d'État Porte-parole du gouvernement en 1983. Son chef de cabinet
s'appelait alors François Hollande. Il démissionnera un an plus tard pour se
consacrer à ses travaux et à son mandat d'eurodéputé.
Après un engagement auprès
de Jean-Pierre Chevènement dans les années 1990, il a définitivement abandonné
la vie militante en 1994. Il s'était néanmoins prononcé pour le "non"
lors du référendum sur la constitution européenne en 2005 et avait appelé à
voter Nicolas Sarkozy en 2007.
Sur les réseaux sociaux,
Max Gallo fait l'objet de nombreux hommages publiés par des personnalités
politiques. Emmanuel Macron a salué un "homme d'engagement",
passionné par "la littérature, l'Histoire et la France". Christian
Estrosi a indiqué que les drapeaux de la Ville de Nice, dont était originaire
l'historien, seront mis en berne et qu'une avenue portera dorénavant son nom.
Né à Nice le 7 janvier
1932, ce fils d'immigrés italiens se fait connaître du grand public en 1975
avec la parution de La Baie des Anges, premier volet d'une saga romanesque qui
conte le destin d'une famille d'immigrés italiens dans la ville. Les deux tomes
suivants s'intitulent Le palais des fêtes et La promenade des Anglais.
http://www.huffingtonpost.fr/2017/07/19/mort-de-max-gallo-deces-de-lhistorien-a-lage-de-85-ans_a_23037780/?utm_hp_ref=fr-homepage
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