sábado, 1 de febrero de 2020

MESSIAS, MOZARTWOCHE: CLASSICISME ET MINIMALISME À SALZBOURG AVEC "LE MESSIE" DE MOZART

„Messias“ bei der Salzburger Mozartwoche: Fragt nicht, warum


Rätselspiele und keimfreie Assoziationsware: Robert Wilson greift beim „Messias“ für die Mozartwoche in seinen Bilderzauberkasten.
Salzburg - Die Dämme brechen schon im ersten Teil. Just, als der Chor von der Ankunft des Erlösers frohlockt, videogischtet es über die Leinwand. Man kann das nehmen als Kommentar zum Bibelgeschehen. Man kann es aber auch einfach genießen als Illustration aus einer Perfektionsmaschine, die seit Jahrzehnten die Theater mit keimfreier Assoziationsware beliefert. Robert Wilson, Regisseur, Bühnenerfinder, Lichtkünstler, hat erstmals für die Salzburger Mozartwoche (als Koproduktion mit den Sommerfestspielen) in seinen Bilderzauberkasten gegriffen. Und weil es der Festivalnamensgeber so verlangt, spielt man nicht „Messiah“ in Händels Original, sondern in Mozarts farbsatter, mit allerlei Bläserrankwerk versehenen Fassung.


Par Andrea Buring 
Voyage spirituel, "Le Messie" de Haendel revu et corrigé par Mozart ("Der Messias") a été présenté lors de la Semaine Mozart de Salzbourg dans une nouvelle mise-en-scène de Robert Wilson, le maître du minimalisme.


"Mieux écouter les yeux ouverts"
Le célèbre metteur en scène américain nous explique sa démarche : "Que puis-je faire pour donner de l'espace à la musique ? Quand je ferme les yeux, j'écoute avec une plus grande attention ; d__'où cette question : suis-je capable de créer quelque chose sur scène qui avec les yeux ouverts, m'aide à mieux écouter la musique ?" explique-t-il.

Directeur artistique de la Semaine Mozart, le ténor franco-mexicain Rolando Villazón décrit ainsi le travail de Robert Wilson : "C'est comme une peinture qui se développe, qui montre des facettes diverses, comme si on marchait à travers un énorme tableau, comme si on pénétrait à l'intérieur et si on pouvait voir comme la lumière change," s'enthousiasme-t-il.

Touches de Mozart
Cette version mozartienne de "The Messiah" de Haendel est le fruit d'une commande que l'illustre compositeur de Salzbourg a honoré en 1788 : il a traduit le plus célèbre oratorio du répertoire de l'anglais vers l'allemand, mais aussi modifié certaines tonalités et utilisé d'autres instruments.


"Mozart a installé un orchestre plus symphonique," fait remarquer Marc Minkowski qui assure la direction musicale de cette production. "Il a ajouté de petits éclairages, comme si Van Gogh repeignait la Mona Lisa, comme un peintre qui ajoute ses couleurs avec des harmonies différentes," poursuit-il. "C'est un changement de monde complet, mais cela reste toujours "Le Messie" de Haendel, c'est sûr," estime le chef d'orchestre français.
"De nombreux messages philosophiques"
"J'adore vraiment cette version de Mozart "Der Messias", comment il a fait passer l'œuvre du baroque au classique," insiste Rolando Villazón.

Robert Wilson ajoute : "Ce qui est magnifique dans la musique de Mozart, c'est qu'elle renferme de la lumière qui amène de l'espoir."

Le chef d'orchestre Marc Minkowski renchérit : "On a l'Alléluia et on va vers la résurrection et l'espérance. C'est sûrement une œuvre qui contient de nombreux messages philosophiques et c'est peut-être pour cela qu'elle est si populaire et intemporelle," estime-t-il.

"Le Messie" ("Der Messias") sera présenté les 24 et 26 juillet au Festival de Salzbourg et les 16, 18 et 19 septembre au Théâtre des Champs-Élysées à Paris.



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