Il était une fois un garçon, Léo, qui aimait une
fille, Alma. Il lui a promis de la faire rire toute sa vie. La Guerre les a
séparés, Alma a fui à New York, mais Léo a survécu à tout pour la retrouver et
tenir sa promesse.
Depuis, il n’a jamais oublié son grand
amour et mène une vie fantasque auprès de son ami Bruno Leibovitch à Chinatown.
De nos jours, à Brooklyn, vit une
adolescente pleine de passion, d’imagination et de fougue, elle s’appelle aussi
Alma. A Brooklyn, de nos jours, la jeune Alma connaît ses premiers émois
amoureux. Elle sort avec un garçon mais le repousse pour qu’il ne pense pas
qu’elle est facile. Malgré son jeune âge, la jeune fille ne se fait guère
d’illusions sur l’amour.
De l’autre côté
du pont, à Chinatown, Léo, devenu un vieux monsieur espiègle et drôle, vit avec
le souvenir de «la femme la plus aimée au monde», le grand amour de sa
vie. Rien ne semble lier Léo à la jeune Alma. Et pourtant leurs routes
vont se croiser. De la Pologne des années 30 à Central Park aujourd’hui,
un voyage à travers le temps et les continents unira leurs destins.
C’est un film de
Radu Mihaileanu, qui doit sortir en salles le 6 novembre. Servi par une
brochette d’acteurs magnifiques, Derek Jacobi, Sophie Nélisse, Gemma Arterton,
Elliott Gould, Mark Rendall, le scénario mélange les époques et revient sur des
thèmes déjà traités par le scénariste, celui de la shoah, celui du peuple juif,
de sa vie après la shoah.
Le scénario est
basé sur le roman éponyme de Nicole Krauss, sorti en 2006. Cet admirable roman,
hanté par la Shoah, offre une méditation déchirante sur la mémoire et le deuil.
Mais c’est avant tout un hymne à la vie, l’affirmation d’un amour plus fort que
la perte.
http://www.tribunejuive.info/cinema/lhistoire-de-lamour-dernier-film-de-radu-mihaileanu
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