jueves, 29 de noviembre de 2018
PAPA FRANCESCO BIMBO SALE SUL PALCO DURANTE L'UDIENZA, IL PAPA: «E' ARGENTINO, INDISCIPLINATO». MA POI SI SCOPRE IL SUO DRAMMA
Città del Vaticano - Un
vivace bimbetto di tre anni ha sorpreso il Papa durante l’udienza generale in
Sala Nervi. Il piccolo è riuscito a eludere la vigilanza della mamma mentre era
tra il pubblico ed è corso sul palco per avvicinarsi al Papa. Per nulla
intimorito è andato anche a vedere da vicino una guardia svizzera che montava
la guardia a fianco del tronetto papale, prendendo la mano del soldato, forse
incuriosito dall'alabarda o dai guanti bianche, mentre Francesco e monsignor
Georg Gaesnwein ridevano di gusto. Il Papa gli ha chiesto: Dammi un bacetto»
abbracciandolo. A questo punto la mamma è salita sul palco per cercare di
riprendere il piccolo che nel frattempo si metteva a correre. Il Papa le ha
detto di lasciarlo stare, commentando divertito: «E’ argentino, è indisciplinato».
Poi, al momento della
sintesi della catechesi per i fedeli di lingua spagnola, il Papa ha spiegato
che quel bambino non poteva parlare. «Anche se è muto sa comunicare, sa
esprimersi. E c’è una cosa di più: è libero; indisciplinatamente libero. Tutti
possiamo chiederci: sono altrettanto libero davanti a Dio? Davanti a Dio, tutti
dovremmo avere la libertà di un bambino
davanti a suo padre". "E chiediamo la grazia che questo bambino possa
parlare", ha aggiunto Francesco tra gli applausi dei settemila fedeli
presenti.
https://www.ilmessaggero.it/vaticano/papa_francesco_papa_vaticano_bambino_udienza_argentino_sordita-4137540.html
POURQUOI COLUCHE EST-IL LA MASCOTTE DES GILETS JAUNES
Des "Restos du
cœur" à Ben-Hur Marcel dans "Deux heures moins le quart avant
Jésus-Christ", le parcours et les prises de position de Coluche inspirent
ces Français en colère.
Par Anthony Berthelier
Était-il gilet jaune avant
l'heure? C'est en tout cas ce que ces Français en colère veulent croire. Depuis
le début du mouvement, les photos, vidéos, citations de Coluche et autres
références au comique disparu en 1986 fleurissent sur les pages Facebook du
mouvement. Certaines sont utilisées pour mieux fustiger le silence des
célébrités sur la condition de ces citoyens qui souffrent, quand d'autres
servent à montrer que rien n'a changé depuis la création des
"Enfoirés" en 1985
Exit les photos de Che
Guevara et autres figures révolutionnaires brandies comme totem dans de
nombreux mouvements contestataires. Chez les gilets jaunes, c'est l'engagement
de Coluche en faveur des plus démunis et ses coups de gueule anarcho-populistes
qui s'imposent.
Une sorte de figure
tutélaire incontestable qui entraîne avec lui quelques enseignements sur la
nature du mouvement, sa composition ô combien hétéroclite et ses
revendications.
"Il représentait
quelque chose de la révolte, une parole complètement différente", disait
de lui son ami Romain Goupil en 2016. Et c'est visiblement cet esprit que les
gilets jaunes essaient d'entretenir entre eux en partageant très régulièrement
des citations (humoristiques ou non) comme une sorte d'auto-motivation alors
que le mouvement tend à s'essouffler sur le terrain malgré le soutien de la
très grande majorité des Français.
Au bon souvenir de Coluche
Ces contestataires se
retrouvent en effet dans les discours particulièrement virulents de Coluche à
l'égard des responsables politiques et sur l'abandon d'une certaine partie de
la population. C'est d'ailleurs sur ces deux sentiments que l'humoriste avait
fondé sa candidature à la présidentielle de 1981, comme le montre l'extrait
ci-dessous de sa déclaration de candidature. Crédité de plus de 10%
d'intentions de vote, il avait finalement renoncé à briguer l'Élysée face aux
diverses menaces.
"J'appelle les
fainéants, les crasseux, les drogués, les alcooliques, les pédés, les femmes,
les parasites, les jeunes, les vieux, les artistes, les taulards, les gouines,
les apprentis, les Noirs, les piétons, les Arabes, les Français, les chevelus,
les fous, les travestis, les anciens communistes, les abstentionnistes
convaincus, tous ceux qui ne comptent pas pour les hommes politiques à voter
pour moi."
Ces charges anti-élites
dont l'artiste était coutumier sont désormais relayées en masse par les gilets
jaunes qui sont eux aussi animés par cette défiance envers les gouvernants.
"Il aurait pu se lâcher notre Coluche avec Macron", regrette par
exemple une internaute en publiant un trait d'humour attribué au comique.
Dans le même esprit, les
gilets jaunes ne manquent pas de publier des extraits d'interventions
médiatiques ou de spectacles dans lesquels Coluche s'en prend pêle-mêle aux
policiers, aux ministres, au président et aux classes supérieures dans leur
globalité.
Même le film "Deux
heures moins le quart avant Jésus-Christ" trouve sa place dans les
références culturelles de ce mouvement. Dans une scène relayée avec humour par
certains internautes on peut voir le personnage faussement niais de Ben-Hur
Marcel (joué par Coluche) traiter César (incarné par Michel Serrault) et son
consul de "cons." "Vous pensez qu'ils vous prennent pour des
cons? Et vous avez raison mais eux aussi. Parce que depuis le temps qu'ils vous
prennent pour des cons, vous êtes vraiment des cons", lance-t-il à la
foule, vêtu d'une tunique jaune.
Mais au delà de ces
envolées anti-élites, c'est aussi le discours humaniste et l'esprit de
compassion qui animaient Coluche qui inspirent aujourd'hui les gilets jaunes.
Beaucoup relaient notamment les interviews de l'artiste lorsqu'il a créé
"Les Restos du cœur" en 1985 ou quand il s'est engagé dans la course
à la présidentielle.
"On est dans la merde
en France. On est dans la merde. (...) Pour ceux qui sont obligés de rester c'est
vraiment le bordel. Il y a une pyramide sociale avec un mec en haut, tout seul:
Giscard. Et plus on descend, plus on est nombreux. Et quand on arrive en bas on
est vraiment dans la merde", lançait-il avec comme mot d'ordre:
"Remuer la merde pour que l'odeur monte jusqu'au nez de ceux qui
dirigent". Une ambition qui convainc bon nombre de gilets jaunes, d'autant
que dans la suite de la vidéo Coluche demande à ce qu'on arrête de prendre
"tout le pognon" des Français. Une revendication qui fait bien
évidemment échos à celle du mouvement contestataire qui secoue la France depuis
plus d'une semaine.
Où sont les enfoirés?
Ils sont également nombreux
à déplorer le silence des artistes actuels face à leur détresse. Beaucoup
appellent notamment la troupe des "Enfoirés", justement fondée par
l'humoriste à prendre fait et cause pour le mouvement.
Une absence de soutien qui
alimente le sentiment d'une France coupée en deux entre ceux qui se battent
pour leurs fins de mois et les privilégiés qui mépriseraient le peuple. Et qui
rend encore plus ardent le souvenir d'un artiste engagé pour les plus pauvres.
"Coluche doit se retourner dans sa tombe" cingle un visuel
particulièrement relayé sur les "pages gilets jaunes.
Et les appels - aussi
violents soient-ils - de ces gilets jaunes semblent porter leurs fruits. S'ils
ne font pas partie de la troupe des Enfoirés, Franck Dubosc et Patrick
Sébastien ont toutefois exprimé, ce mercredi 28 novembre leur soutien au
mouvement. Des messages d'approbations qui viennent s'ajouter à ceux du
chanteur Pierre Perret, de Arnaud Ducret et de Brigitte Bardot. L'acteur de
"Camping" a même promis aux gilets jaunes d'en "parler aux
copains."
Des soutiens bien
accueillis par le mouvement, même si on reste loin du "tous ensemble pour
leur foutre au cul" de Coluche.
https://www.huffingtonpost.fr/2018/11/28/pourquoi-coluche-est-il-la-mascotte-des-gilets-jaunes_a_23603541/?utm_hp_ref=fr-homepage
LUIGI VALADIER: SPLENDOR IN EIGHTEENTH-CENTURY ROME
Of the many artists
who flourished in Rome during the eighteenth century, the silversmith Luigi
Valadier (1726–1785) was particularly admired by popes, royalty, and
aristocrats across Europe. Heir to his father Andrea’s highly successful
workshop, Luigi had an unsurpassed technical expertise, which, combined with
his avant-garde aesthetic, resulted in extraordinary works in silver and
bronze. During his lifetime, Luigi’s fame and influence spread beyond the
borders of Italy, and he received commissions from patrons in France, England,
and Spain. He was, however, burdened by debts for commissions undertaken but
never paid for, and, in 1785, he committed suicide, drowning himself in the
Tiber. Following this tragic event, his workshop passed to his son Giuseppe.
Illustrating the
versatility of Valadier, the exhibition includes more than sixty works
carefully selected from the vast production of the workshop. Preparatory
drawings are displayed alongside finished works, including a full table
centerpiece, or deser, created about 1778 for the Bailli de Breteuil, in which,
atop a gilt-bronze base inlaid with precious stones, Valadier recreated
temples, triumphal arches, columns, and other miniature representations of
ancient Roman monuments. The featured objects also include finely worked silver
plates, tureens, salt cellars, and other tablewares, which demonstrate the
evolution of Valadier’s style from Baroque to Rococo to neoclassical.
Monochromatic silver objects are contrasted with polychrome works in
gilt-bronze, marble, and precious stones.
Luigi Valadier:
Splendor in Eighteenth-Century Rome is curated by Alvar González-Palacios. It
is part of a series of exhibitions that focus on masters of the decorative arts
and follows the groundbreaking and critically acclaimed Pierre Gouthière:
Virtuoso Gilder at the French Court. The exhibition is accompanied by the first
complete monograph on Luigi Valadier, written by González-Palacios and lavishly
illustrated with new photography.
Principal support
for the exhibition is provided by Jo Carole and Ronald S. Lauder, The Peter Jay
Sharp Foundation, an anonymous gift in memory of Melvin R. Seiden, Marina
Kellen French and the Anna-Maria and Stephen Kellen Foundation, and Nicola
Bulgari.
Additional support
has also been provided by Robilant + Voena; Alessandra di Castro; Monika
McLennan; Margot and Jerry Bogert; Ayesha Bulchandani; Carlo Orsi, Trinity Fine
Art; Walter Padovani; Rachel Fleishman and Paul Andrejkovics III; James C.
Marlas and Marie Nugent-Head Marlas; and Jane Richards in honor of Elizabeth
Eveillard.
https://www.frick.org/exhibitions/valadier
miércoles, 28 de noviembre de 2018
PACO ROCA CONVIERTE EL TESORO DEL ODYSSEY EN UNA NOVELA GRÁFICA DE AVENTURAS
El dibujante firma
esta ficción junto al diplomático Guillermo Corral, que participó en el rescate
de los restos de ‘La Mercedes’, en poder de una empresa cazatesoros
J. A. AUNIÓN
La historia de la
pelea entre el Gobierno de España y la empresa estadounidense Odyssey por el
tesoro de La Mercedes —un galeón español hundido a principios del siglo XIX—
tiene todos los ingredientes de una novela clásica de aventuras: medio millón
de monedas de plata y oro, piratas, batallas navales, relaciones
internacionales, información confidencial… Así que es casi lógico que haya
acabado siendo la base para una novela gráfica titulada El tesoro del Cisne
Negro, firmada por el dibujante Paco Roca (autor entre otros de Arrugas, Los
surcos del azar y El invierno del dibujante) y el diplomático y escritor
Guillermo Corral, que vivió en primera persona todo aquel proceso entre 2007 y
2012 desde el Ministerio de Cultura y la Embajada de España en Washington.
Entre ese punto de
partida verdadero que Corral quería llevar hacia la ficción de aventuras
clásicas —al estilo de Tintín o Indiana Jones— y que Roca quería mantener en un
plano casi de crónica documental, ha nacido esta obra que es un poco las dos
cosas. Un libro (publicado por Astiberri, llega a las librerías a finales de
este mes) en el que no hay ni héroes ni villanos puros y que acaba siendo un
homenaje a unos funcionarios y trabajadores anónimos cuyo esfuerzo no se suele
valorar, apunta Corral, aunque culminen hazañas como la de recuperar el tesoro
de La Mercedes que había rescatado del fondo del Atlántico, a unas 180 millas
al oeste de Portugal, una empresa cazatesoros.
“No hemos hecho un
documental, pero es evidente que está íntimamente ligado a la realidad. ¿En qué
medida y hasta dónde? Eso se lo dejamos a cada lector. Es parte del juego”,
explica Corral sobre un texto en el que hay agentes del CNI (Centro Nacional de
Inteligencia), pinchazos de comunicaciones internacionales, presiones de
embajadores y congresistas estadounidenses y, por supuesto, una historia de
amor. “A mí me hubiera gustado contar más, pero bueno, estamos jugando con
muchas personas que son reales.... La pátina de ficción nos salva un poco”,
añade Roca.
Ambos cedieron,
cuenta el dibujante, para lograr el equilibrio, y, si todos los nombres están
cambiados —la empresa cazatesoros del libro se llama Ithaca en la ficción—, los
despachos del ministerio que aparecen son los despachos del ministerio y el
búnker que sale es como el que custodiaba el tesoro en Estados Unidos; Corral
ha conservado imágenes que tomó durante el proceso. Y el ministro se parece
tremendamente a César Antonio Molina, el hombre que ocupaba el cargo cuando
España decidió llevar a los tribunales a la empresa que había encontrado los
restos de La Mercedes y se los había llevado a Florida vía Gibraltar. “En algo
así tienes que tener voluntad política. En algún momento alguien tiene que
decir: me la juego, voy a ponerles un pleito. Y si sale mal te crujen”, cuenta
Corral, que ha ejercido como diplomático en Turquía, Tanzania y Bruselas y ha
sido director general de Política e Industrias Culturales y consejero cultural
en las embajadas españolas de Washington y La Habana.
Para Roca, ese
realismo era fundamental para poder hacer suya la narración en un contexto
extraño, no solo por el tipo de relato, sino porque suele trabajar solo. “He
intentado llevarlo a mi terreno, con ese realismo y con algunos puntos de
humor. Al final, yo creo que, aunque sea un poco distinto, y siendo muy fiel a
lo que quería contar Guillermo [que firma como guionista], los lectores van a
reconocer que es una historia de las mías, de las que les pueden haber
gustado”.
Y lo cierto es que
en ella, aunque están todos esos elementos del relato de aventuras, la búsqueda
de veracidad ha trastocado las jerarquías tradicionales. Por ejemplo, porque
aquí la figura del cazatesoros aventurero no es tan atractiva y la mayor parte
de la acción no se narra a través de persecuciones y batallas navales (aunque
también están), sino en “conversaciones, despachos, juicios...”, explica Roca.
Él, como muchos de los que siguieron en la prensa el devenir del Cisne Negro
—nombre que se da a los galeones que conservan el tesoro completo—, empatizaba
al principio más con unos cazatesoros que habían hecho el esfuerzo de sacar los
restos y que defendían que, sin ellos, nunca habrían salido del fondo del mar.
“Pero ahora he comprendido que el valor del tesoro no es el económico, sino que
ese patrimonio nos pertenece a todos. Además, vi que habían destrozado el
yacimiento para sacar las monedas”, señala el dibujante. Añade, en todo caso,
que han huido en su libro de maniqueísmos y moralejas: “Queríamos también crear
debate. En estas cosas lo peor que puedes hacer es un panfleto”.
Por su parte,
Corral, como protagonista directo entre toda “la gente de patrimonio, del museo
naval, los militares, la Guardia Civil…”, quiere dejar algo claro: “La pelea
jamás fue por el tesoro; fue por la dignidad y por la memoria como nación. Y no
puede llegar alguien a expoliártela y venderla en cajitas de souvenirs”.
Mezcla de estilos
para una crónica de dos siglos
El 5 de octubre de
1804, la fragata La Mercedes pasaba frente al cabo de Santa María, muy cerca ya
de la Península, procedente de Perú junto a otras tres naves de la Armada
española que cargaban los caudales reclamados por el Gobierno dos años antes.
Aunque eran tiempos convulsos, su capitán estaba tranquilo porque todas las
noticias que le habían llegado confirmaban la neutralidad de España en la
guerra que mantenían Inglaterra y Francia. Por eso fue especialmente
sorprendente que varias fragatas inglesas de guerra se aproximaran a ellos y
les comunicaron su intención de llevarles a su país y quedarse con toda la
carga que transportaban. Al negarse los españoles, los cañones ingleses
comenzaron a disparar, haciendo saltar por los aires La Mercedes, que se llevó
con ella al fondo del mar a sus 249 pasajeros y más de medio millón de monedas
de plata y oro.
Un relato similar a
este —en el caso del tebeo La Merced— está insertado en mitad del Tesoro del
Cisne Negro, de Paco Roca y Guillermo Corral, con un formato muy diferente al
resto, esto es, con dibujos clásicos a página completa, como una novela de
época. Pero este no es el único juego de estilos de la obra, pues otras veces
las viñetas se convierten en mapas, en imágenes explicativas o en esquemas,
casi cuadros sinópticos para explicar algún momento de los juicios —una
sucesión de sentencias y recursos entre 2009 y 2012—, las enrevesadas
conexiones entre servicios de inteligencia o algún caso de compra de voluntades
políticas. “Ese es uno de los poderes del cómic y que precisamente en esta
historia funcionaba muy bien”, explica Roca. “Cuando tienes que narrar la
acción, es muy parecido al cine y está muy bien. Pero a veces eso tiene
límites, cuando lo que intentas contar son pensamientos abstractos o estás
explicando información muy complicada. Entonces tienes que romper con la idea
de que la viñeta es una cámara de cine y usar cualquier cosa que haga que lo
que estás contando sea más comprensible. El cómic es un género muy abierto a la
mezcla de estilos”, asegura el dibujante.
Y UN POSIBLE SALTO A
LA TELEVISIÓN
Las aventuras y
desventuras de los restos de La Mercedes también van camino de convertirse en
serie de televisión. La editorial Astiberri ha firmado una opción de venta de
derechos audiovisuales de El tesoro del Cisne Negro para una miniserie con la
productora Señor Mono. Aún no se ha hecho efectiva la venta, explica un
portavoz de la editorial, pero en su página web se revela que en el proyecto,
“actualmente en fase de escritura”, estarían también involucrados la plataforma
Movistar + y la distribuidora alemana Beta Film. El objetivo sería “que el
cómic se convierta en una miniserie de seis capítulos que se grabaría en las
localizaciones donde se desarrolló la historia”. Esto significaría hacerlo,
entre otros lugares, en las aguas del Atlántico, cerca de la costa de Portugal,
Gibraltar o Florida.
https://elpais.com/cultura/2018/11/02/actualidad/1541178920_941913.html
TROYA SOLO HAY UNA, LA DE HÉCTOR
Historia y leyendas de héroes y guerreros se mezclan en el
recorrido por los restos arqueológicos de la mítica ciudad de la 'Ilíada' de
Homero, en la península turca de Anatolia
CÉSAR ANTONIO MOLINA
Restos del odeón romano de la antigua ciudad de Troya, al oeste de
Turquía. ALAMY
Troya. Hay tantas Troyas que todas ellas terminan pareciendo la
misma y la única: la de Príamo y la de Héctor. La de Helena y Andrómaca. Todas
las Troyas, las del pasado o las que en el futuro vengan, siempre serán la
misma. La Troya nominada por sus héroes mitológicos y literarios. Los muros,
los templos, los palacios, las puertas, todos conducen a la misma Troya, la de
la mítica guerra con los aqueos, la llamada Troya VI (entre los siglos XVII y
XIII antes de Cristo).
Las piedras se apilan ahora en la puerta de los Dardanelos. En la
Ilíada, Homero le hace decir a Hera: “Mientras de la batalla ocupábase Aquiles
no pasaron jamás los Teneros de las puertas dardáneas”. Del megarón (el gran
salón) de Príamo solo quedan bloques de piedras desdentadas. Ni de los fúlgidos
pórticos, ni de las alcobas, ni de los patios descritos por Homero, nada. Los
cúmulos de Hisarlik cubiertos de monte bajo se ven desde la llanura de Simois y
desde aquí se vislumbra la torre del noroeste. El mar que estuvo a las puertas
de Troya apenas es una línea en el horizonte. Los marineros troyanos pescaban
arenques, atunes y otras especies en el estrecho de los Dardanelos, el cual
cita Homero con el nombre de Helesponto. Los barcos de guerra de Troya
controlaban el comercio de las rutas que comunicaban el mar Negro con el
Mediterráneo. Su puerto era muy transitado por naves cretenses, de Chipre y
otras muchas islas del Egeo.
Si la visita al sitio arqueológico de Troya, en la colina de
Hisarlik, al oeste de Turquía, se hace en primavera, se verán los campos rojos
de amapolas silvestres. Y el algodón, como una sábana blanquísima. Podemos
imaginarnos a Aquiles arrastrando el cuerpo de Héctor. Antes Zeus había
secuestrado a Ganimedes, hijo de Tros, el fundador de Troya, y se lo llevó al
Olimpo como copero. Campos de algodón y rebaños de ovejas que van y vienen del
pueblo de Kumkale.
¿Exactamente dónde debió producirse el combate? Todo es campo
abierto aún ahora. Héctor sale fuera de los muros para morir —él lo sabe— por
el honor de Troya. ¡Cuántas piras funerarias debieron de arder! La Ilíada
finaliza con la pira funeraria de Héctor tras la entrega de su cadáver por
Aquiles a su padre, Príamo. El príncipe troyano apostó por su honor y el de su
ciudad, pues, como dice Juvenal en Las sátiras, quien prefiere la vida al honor
salva la vida pero pierde la razón de vivir.
Troya solo hay una, la de
Héctor
JAVIER BELLOSO
Ruinas sobre ruinas, antes y después de la única Troya. Aún fluyen
los inocuos ríos Escamandro y Simoes. El primero, al sur. El segundo, al norte.
Aquiles, en el canto XXI, va matando troyanos y arroja sus cuerpos al río
Escamandro. El río se molesta, se enfurece y le grita al héroe: “Mi corriente
apacible está ahora repleta de cuerpos muertos que le impiden derramar las
aguas al mar divino, tantos muertos interrumpen el curso y sigues matando.
¡Para ya! Angustiado me tienes, caudillo de pueblos”. Aquiles no le hace caso,
el río acapara todas sus fuerzas e incluso llega a poner en peligro la
estabilidad del luchador.
De entre las huellas que aún podemos palpar están el templo de
Atenea, citado en la Ilíada y reconstruido varias veces en la antigüedad griega
y romana, y la torre del noreste, que amparaba la cisterna más importante de la
ciudad de Príamo y cuya escalera de piedra se conserva en bastante buen estado.
Las abundantes ruinas del gran teatro son muy posteriores a nuestra Troya.
Para la mayoría de los visitantes todo lo que allí ven son ruinas
que pertenecieron a la Ilíada. Jarras, vasijas, cántaros de arcilla cocida,
mosaicos, moldes de esteatita, relieves, husos, hachas de bronce, ídolos de
piedra y de huesos de animal, joyas de oro, farolillos de barro, figuras de
arcilla, relieves en mármoles, todo esto de diferentes y muy alejadas épocas
los unos de los otros son en el imaginario popular de muchos turistas de
Príamo, Paris, Helena, Andrómaca y tantos otros personajes reales o de ficción.
El descubrimiento en 1873 de las supuestas joyas de Helena produjo en Heinrich
Schliemann, millonario y amante de la arqueología, más destructor de Troya que los
propios aqueos, esa misma sensación homérica. Sin embargo, su descubrimiento
era más importante de lo que él creía por su mayor antigüedad. Provenía incluso
de épocas más remotas que las de Aquiles. Pero también para Schliemann había
una sola Troya.
Réplica de madera de caballo de Troya en la antigua ciudad de
Troya. Turquía. ELENA ODAREEVA GETTY IMAGES
El famoso caballo
Por la puerta oeste, donde todavía los muros se alzan a varios
metros de altura, parece ser que entró el caballo de madera arrastrándose no
sobre ruedas, sino sobre troncos. A la entrada de las excavaciones hay una
reproducción del equino. Debió tener una gran altura. En su interior cabían
bastantes soldados. En la puerta sur Schliemann identificó la puerta Escea de
la Troya homérica. Por aquí entraban y salían las tropas a luchar. En el lado
izquierdo había una gran torre. Aquí se sentaba el consejo de ancianos y desde
aquí mismo Helena identificó a los héroes griegos que ponían sitio a la ciudad
que la había acogido: Odiseo, Ayax, Idomeneo, Menelao, Cástor, Pólux… En esta
zona los vestigios pétreos son abundantes. Los monolitos, enfrente de la parte
derecha de la puerta, probablemente tendrían connotaciones religiosas. Había
también otra torre. Por dentro de la ciudad corría una ancha avenida central.
La Troya VI disponía de un buen urbanismo. Otro vestigio homérico es la casa de
las columnas.
Jerjes visitó estos lugares y Alejandro se dirigió al túmulo de
Aquiles, se ungió y corrió desnudo tres veces alrededor de la tumba. El
emperador Caracalla hizo lo mismo cinco siglos más tarde. Posteriormente
acamparon César y Constantino el Grande, quien dudó entre poner la capital en
la propia Troya o en Constantinopla. ¿Qué sensación daría ver aquella llanura
con los túmulos de Aquiles, Ayax, Patroclo y Antiloco y los restos de tantas
piras ardientes durante años?
El viento y la lluvia han dulcificado las ampulosas formas de estos
montículos que conservan ahora una apariencia muy distinta. Juliano el
Apóstata aseguró tres siglos después de Cristo haber visto hogueras encendidas
en honor de aquellos héroes. Todas las Troyas son la misma Troya, pues todos
nosotros únicamente volveríamos a morir por ella.
César Antonio Molina, exministro de Cultura, es autor de ‘Todo se
arregla caminando’ (editorial Destino).
https://elviajero.elpais.com/elviajero/2018/10/25/actualidad/1540455930_577091.html
TRINTIGNANT MILLE PIAZZOLLA
du martes, 11 de diciembre
de 2018 à 18h30 au sábado, 22 de diciembre de 2018 à 18h30
De Jules Laforgue, Allain
Leprest, Jacques Prévert, Boris Vian, Gaston Miron, Robert Desnos…
Mise en scène Alexandre
Vernerey
Avec Jean-Louis
Trintignant. Direction musicale Daniel Mille. Mise en scène Alexandre Vernerey.
Arrangements Samuel Strouk. Accordéon Daniel Mille. Violoncelle solo Grégoire
Korniluk. 2e violoncelle Paul Colomb. 3e violoncelle en alternance Frédéric
Deville, Jérôme Huille. Contrebasse Diego Imbert. Son Tristan Devaux.
Scénographie et lumière Orazio Trotta assisté de Gaëtan Lajoye.
Avec la participation
exceptionnelle de Denis Podalydès, Sociétaire de la Comédie-Française (sauf les
13, 14 et 22 déc.)
Le spectacle Un timbre de
voix reconnaissable au premier vers et des notes folles qui subliment le tempo
et la prose. Jean-Louis Trintignant et Daniel Mille, c’est un tango qui dure
depuis plus de dix ans. Aujourd’hui, le comédien vient glisser ses poèmes libertaires
favoris sur la musique d’Astor Piazzolla arrangée et orchestrée par Samuel
Strouk et interprétée par l'accordéoniste Daniel Mille et son quatuor à cordes.
Le compositeur argentin passionné et irrévérencieux a transcendé le tango pour
léguer une œuvre intemporelle. Daniel Mille nous fait redécouvrir toute
l’humanité de cette musique à la fois savante et populaire, dans une
instrumentation portée par la sensualité des cordes. Avec une attention
d’esthète, Jean-Louis Trintignant livre sans fard l’émotion et le plaisir des
mots de Jacques Prévert, de Gaston Miron, de Guillaume Apollinaire ou de Boris
Vian, prêts à atteindre directement les zones sensibles des cœurs et des
souvenirs.
http://www.portestmartin.com/spectacle/piece/trintignant-mille-piazzolla?utm_source=trintignant&utm_medium=news&utm_campaign=trintignant
THE “INDIANA JONES OF THE ART WORLD” RECOVERED A LOOTED 1,600-YEAR-OLD MOSAIC.
Dutch art detective Arthur Brand poses with the missing mosaic of
Saint Mark, a rare piece of stolen Byzantine art from Cyprus, in a hotel room
in The Hague. Photo by Jan Hennop/AFP/Getty Images.
Arthur Brand, a
Dutch detective known to some as “the Indiana Jones of the art world,” has
recovered a Byzantine mosaic missing since the 1970s and returned it to Cypriot
officials.
After chasing the
more than 1,600-year-old artifact across Europe for nearly two years, Brand
tracked it to an apartment in Monaco and returned it to the Cypriot embassy in
The Hague on Friday. “It was one of the greatest moments of my life,” he said.
The mosaic of Saint
Mark, valued at between €5 million and €10 million ($5.7–11.4 million)
according to The Telegraph, had been traced to a British family that bought the
piece in good-faith. “They were horrified when they found out that it was in
fact a priceless art treasure, looted from the Kanakaria church after the
Turkish invasion,” Brand said. Panayia Kanakaria church is located in the
Turkish part of Cyprus near the northeast end of the island.
In 2015, he tracked
down two enormous bronze statues. Referred to as “Hitler’s Horses,” they were
made by Nazi sculptor Josef Thorak. The following year, Brand assisted in the
recovery of five stolen artworks from a criminal ring in Ukraine.
Alex Wexelman
https://www.artsy.net/news/artsy-editorial-indiana-jones-art-world-recovered-looted-1-600-year-old-mosaic
HABITAR EL MEDITERRÁNEO
Más allá de la idílica visión del mar Mediterráneo que retrataran
los pintores norteños de principios del siglo XX, fascinados por la luz, el
Mediterráneo engloba una superposición, una mezcla y una confrontación de
lenguas, culturas y religiones desde los inicios de la historia. Se trata
también de un marco urbano, compuesto por ciudades históricas, destruidas y
reconstruidas, por aglomeraciones ilusorias de vacaciones, y por los
campamentos de quienes no tienen acceso a la ciudad.
El Mediterráneo acoge a ciudadanos desde la Grecia antigua, lo que
conlleva el rechazo de las personas que permiten que la ciudad viva pero a las
que no se les otorga el título de ciudadano, y compone el escenario de hábitos
y costumbres, de modos de vida, moldeados por un hábitat que los deja respirar
o los constriñe. El mar Mediterráneo es un mar de fondo.
Habitar el Mediterráneo es una exposición con un mosaico de
imágenes, de obras de la antigüedad y contemporáneas, de artistas de todas las
riberas, que traducen la compleja, contradictoria, inclusiva y excluyente
imagen de pueblos y ciudades, levantados con muros que ceden el paso o que
amurallan, bajo una luz que ilumina o que ciega.
Herbert List, Anna Marín, Camille Henrot, Ali Cherri, Ursula
Schulz-Dornburg, Marwan Rechmaoui, Rayyane Tabet, Susan Hefuna, Zarina Hashmi,
Dora García, Le Corbusier, Ismaïl Bahri, Joan Hernández Pijuan, Juan Muñoz,
Hrair Sarkissian, Sergi Aguilar, Gabriele Basilico, Abbas Kiarostami, Taysir
Batniji, Jordi Colomer, José Manuel Ballester, Juan Uslé, Marie Menken, Maria
Lai, Tonino Casula, Albert García-Alzórriz, Dieter Roth y Richard Hamilton,
Till Roeskens, Massinissa Selmani, Anne-Marie Filaire, Mohammed Al-Hawajri,
Majd Abdel Hamid, Khaled Jarrar, Rami Farah, Randa Mirza, Anila Rubiku, Kader
Attia, Martin Parr, Vasantha Yogananthan, Julia Schulz-Dornburg, Carlos
Spottorno, Corinne Silva, Yazan Khalili, Efrat Shvily.
https://www.ivam.es/es/exposiciones/habitar-el-mediterraneo/
martes, 27 de noviembre de 2018
CONFESIÓN EN EL BAR DEL PALACE. LORCA NUNCA QUISO CONOCER A JARDIEL PORQUE DECÍA QUE ERA UN AUTOR FESTIVO, MIENTRAS UNAMUNO COBRABA SIEMPRE UN DURO MÁS QUE ORTEGA
MANUEL VICENT
Una mujer en el bar del hotel Palace. CRISTÓBAL MANUEL
El café de La
Coupole de París estaba a punto de emerger sobre el solar de una carbonería y
por otra parte los dueños de la Rotonde habían comprado la carnicería de al
lado para ampliar el local. El decorado estaba ya preparado para el gran
espectáculo. De pronto se levantó el telón y comenzaron a actuar los locos más
maravillosos del mundo, unos genios hacinados en aquel tramo del bulevar de
Montparnasse en el periodo de entreguerras.
Ir por la acera
pisando poetas alucinados, que se habían arrojado desde los aleros al vacío
tocando el violín, abrirse paso en la niebla de los cafés dando codazos a
Hemingway, a Scott Fitzgerald, a Picasso, a Modigliani, a Foujita, a Henry
Miller; ver a los pintores surrealistas cómo se reblandecían los callos con
pediluvios de cocaína, esa era la rutina dorada en las cuatro esquinas de aquel
barrio, donde se concentró la mayor densidad de talento que se ha dado en la
historia.
Santiago Ontañón,
pintor y escenógrafo de la generación del 27 también estaba allí, convertido ya
en un animal de tertulia. Al final de su vida en el bar del hotel Palace oí su
confesión ante un oporto de media tarde.—De aquel tiempo de París recuerdo a
Unamuno, exiliado por la dictadura, a quien solía acompañar de madrugada a casa
desde Montparnasse a L’Etoile sirviendo de frontón a sus monólogos hasta que
don Miguel tomó de sustituto a un zapatero español que había sido voluntario en
la Gran Guerra.
Por allí andaba
Josep Pla, corresponsal de un periódico de Barcelona. El día en que lo conocí
estábamos en la mesa hablando de literatura rusa y él asentía a todo con sus
ojos sonrientes de mongol. Alguien le preguntó: “¿Y a usted, Pla, qué le parece
Dostoievski?”. Y él contestó: “Una mierda. Dostoievski es una olla podrida. Yo
ahora estoy leyendo a Virgilio”.
Otro que estaba en
nuestra peña de la Rotonde era Luis Buñuel, echando pulsos a todo el mundo.
Físicamente parecía un toro y eso fue lo que de Buñuel atrajo a los
surrealistas de París, porque entonces esa gente entraba en los cines y rompía
las butacas si la película no le gustaba. Y Buñuel era un buen elemento si
había que repartir leña. Por lo demás, tenía una personalidad arrolladora, con
mucho ascendiente sobre nosotros, en plan mandón. Por ejemplo, estábamos en una
reunión y decía: “Bueno, chicos, vamos a decir tonterías, pero media hora nada
más, ¿eh?”. Y de repente, con voz de energúmeno, cortaba: “Bueno, basta ya”. Y
callábamos todos.
El pintor y
escenógrafo Ontañón regresó a España en los primeros años veinte y se incorporó
a la peña de pintores y escritores, en la Granja de El Henar. Cuando a las dos
de la madrugada lo echaban de allí, se iba al café Castilla, donde acudían
periodistas, actores, autores y las chicas del coro de Celia Gámez. Y después
estaba la tertulia del Lyon, y allí veía pasar a los falangistas, a José
Antonio, a Ledesma Ramos, a Alfaro, que bajaban al sótano de la Ballena Alegre.
Al llegar a Madrid
me encontré con que el ambiente de aquí estaba marcado por la gente que yo
había conocido en París. Éramos los mismos. Enseguida, Regino Sainz de la Maza
me presentó a Lorca en un hotel de la calle de Alcalá. Recuerdo que se estaba
afeitando y me recibió a gritos con la cara enjabonada. Después ya fui con él a
la Residencia de Estudiantes, y ahí estaban todos.
Llegar a la amistad
con Federico era muy difícil, porque la Residencia funcionaba como una
masonería, con un aire muy elitista. Alguien tenía que darte el espaldarazo; de
lo contrario, no entrabas. Por ejemplo, Lorca no quiso conocer nunca a Jardiel
Poncela, con el que yo me veía todos los días. Se lo quise presentar varias
veces, pero Federico decía: “No, no; ese es un autor festivo”. Ni tampoco a
Gómez de la Serna, el amo de la tertulia de Pombo. Federico era un juglar,
capaz de pasarse meses sin parar de hablar; pero no podía soportar el segundo
plano; por ejemplo, estaba en la peña de la Granja de El Henar o en el café
Lyon y siempre se oía su voz entre risotadas. Todo el mundo pendiente de lo que
él decía. Pero si de repente otro cualquiera empezaba a contar algo que se
llevaba la atención del auditorio, entonces Lorca decía: “Bueno, tengo que ir a
no sé dónde”. Y se marchaba.
A la media hora
volvía con tema nuevo y recuperaba la primera posición en la tertulia. En casa
del diplomático chileno Carlos Morla cenábamos casi todas las noches. En una
ocasión me dijo Lorca: “Viene mañana Ramón Gómez de la Serna. No le vamos a
dejar hablar. Cuando yo flojee, entras tú con lo que sea”. Y, efectivamente, no
pudo abrir la boca. Entonces las únicas diversiones consistían en hablar y en
comer.
Con esto de la
farándula he conocido a medio mundo. Recuerdo que fui una vez a casa de Baroja
a contratarle un libro para el cine y le pregunté: “Don Pío, ¿cuánto quiere
cobrar?”. Y él me contestó: “Lo corrientito, hijo, lo corrientito. Yo no soy
como Unamuno, que cuando se entera de lo que cobra Ortega siempre pide un duro
más”.
https://elpais.com/cultura/2018/11/23/actualidad/1542992316_115674.html
Suscribirse a:
Entradas (Atom)