sábado, 26 de marzo de 2022

ET LE DÉCOR IMPRESSIONNISTE AUX SOURCES DES NYMPHÉAS. MUSÉE DE L´ORANGERIE. AND BOOK BY BOLTON ON JOHN GALLIANO. ÉDITIONS ASSOULINE


 Jusqu'au 11 juillet 2022

Claude Monet (1840-1926), Chrysanthèmes, 1897

Collection particulière

©Fredrik Nilsen Studio / Fredrik Nilsen

Chapeau

L’impressionnisme est rarement associé au terme décoration. Pas plus aux murs, aux objets, éventails, céramiques et autres bas-reliefs. Pourtant, des œuvres impressionnistes regardées aujourd’hui comme des tableaux de chevalet – paysages, fleurs ou scènes de la vie moderne – ont d’abord été conçues comme des décorations. Soucieux de la place du beau dans la vie quotidienne, les artistes impressionnistes en ont fait un terrain d’expérimentation, s’aventurant sur des supports variés dont ils ont exploré toutes les possibilités.

« Ç’a été le rêve de toute ma vie de peindre des murs », confiait Degas. L’artiste n’était pas le seul à vouloir participer aux nombreux chantiers décoratifs de la fin du XIXe siècle. Si Manet et les impressionnistes n’ont pas reçu de commandes officielles, ils ont réalisé, tout au long de leurs carrières, des peintures et des objets décoratifs. Ils ont expérimenté de nombreuses techniques tout en redéfinissant à leur manière l’idée même de « décoratif », notion paradoxale, à la fois positive et dépréciative, au cœur de la pratique artistique, de la réflexion esthétique et sociale à la fin du XIXe siècle.

Cet aspect de l’impressionnisme est peu connu aujourd’hui. Pourtant, le cycle des Nymphéas de l’Orangerie, que Monet nommait ses « grandes décorations », vient couronner plus de soixante années d’incursions dans ce domaine. Et si les tableaux exposés par les impressionnistes ont choqué, c’est aussi parce qu’ils étaient vu telles de simples décorations, dénuées de signification et vouées au seul plaisir des sens. Un critique n’a-t-il pas écrit en 1874 que ce que Monet peignait s’apparentait à un « papier peint » ?

Cette exposition invite donc pour la première fois à explorer une autre histoire de l’impressionnisme avec des œuvres de Cassatt, Cézanne, Degas, Manet, Monet, Morisot, Pissarro et Renoir, venant du monde entier, pour certaines rarement ou jamais présentées en France. Elle montre comment, à travers quelque quatre-vingt peintures, éventails, céramiques ou dessins, les impressionnistes ont tracé un chemin nouveau, avec la conviction que, pour citer Renoir, l’art est fait avant tout pour « égayer les murs ».

https://www.musee-orangerie.fr/fr/expositions/le-decor-impressionniste-201205

AND...

A new coffee table book immortalizing John Galliano's tenure as creative director of Dior is an expansive, visually gorgeous look at the British couturier's body of work — but you won't find any mention of the controversy inextricable from his legacy.

Dior by John Gallianopublished by Assouline, begins by contextualizing the designer's appointment at the maison — a move that caused uproar among purists, who were enraged that a Brit would helm a French house — via an expertly written introduction by Andrew Bolton, head curator at The Met Museum's Costume Institute.

Illustrated by stark photographs by Laziz Hamani and editorials excavated from the archives of major fashion magazines, Bolton gets into the nitty-gritty of each and every Galliano-designed Dior haute couture collection, an oeuvre that spans from 1997 to 2011.

Fans of Galliano will recognize looks from some of his most history-making shows: there's the fetishistic horse-inspired ensemble, complete with a tail, from his Fall/Winter 2000 collection; the iconic newsprint pieces from Spring/Summer 2000; his wonderfully romantic Spring/Summer 2006 outing, inspired by the French Revolution and the insouciant, post-revolutionary subculture known as "Les Incroyables."

As stunning as the book is, its omission of Galliano's unceremonious exit from Dior is glaring (a visual presenting the timeline of his career simply ends with, "John Galliano resigns from his post as artistic director at Christian Dior.").

Yes, the book is clearly a fond homage to the designer's unparalleled work, and yes, over a decade has passed Galliano was dismissed from Dior for going on an anti-Semitic tirade while drunk at a Parisian bar.

Many argue that the designer has paid his dues, going into recovery for addiction and meeting with Jewish leaders to make amends. (It's worth noting that Galliano has not re-entered the spotlight for making derogatory remarks since then.)

Still, the circumstances surrounding Galliano's exit from Dior have made an indelible mark on the history of the house, as well as on Galliano's own legacy. To pretend none of it happened does a disservice to all parties involved.

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