Par Anne-Cécile Huprelle
Séverine Cojannot
dans le rôle de Françoise-Thérèse de Choiseul-Stainville, princesse de Monaco,
face à l’écrivain Louis-Sébastien Mercier, interprété par Patrick Courtois.©
Fabienne Rappeneau
L’écrivain monégasque Alain Pastor a imaginé le face-à-face
émouvant entre une jeune aristocrate française devenue princesse de Monaco et un écrivain, tous deux
emprisonnés pendant la Terreur.
C’est un fil, souvent tendu, parfois délicat, entre deux
personnages au même destin tragique mais que tout oppose. Paris, juillet 1794.
Françoise-Thérèse de
Choiseul-Stainville, jeune aristocrate française, nièce du ministre du roi Louis XV, devenue princesse de
Monaco après avoir épousé Joseph Grimaldi, est détenue depuis plusieurs
mois. Elle attend sa condamnation devant le Tribunal
révolutionnaire. Et peut-être l’échafaud. Une arrivée inopportune rompt un
moment sa grande solitude : Louis-Sébastien Mercier est écrivain. Le
dramaturge, témoin privilégié de cette époque, auteur d’un étonnant roman
d’anticipation, L’An 2440, rêvait jusqu’ici d’une révolution "pacifique
et heureuse". Toutes les circonstances lui prouvent le contraire. Un gouvernement
révolutionnaire, centré sur le Comité de salut public et le Comité de
sûreté générale, a été mis en place. Issu de la Convention nationale, il
se donne pour mission de mater les révoltes et insurrections.
https://www.pointdevue.fr/culture/arts/le-reve-de-mercier-la-princesse-de-monaco-et-le-revolutionnaire-au-theatre
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