domingo, 23 de febrero de 2014

BACCARAT, 250 ANS DE FASTE ET D´EXCELLENCE




Anniversaire

Louis XVIII, le tsar Nicolas II, le prince Rainier et Grace de Monaco, Joséphine Baker, Lenny Kravitz, tous ont craqué pour Baccarat ! Fabriqué en Lorraine, ce cristal étincelle au rythme du calendrier des bals et des grands noms. Récit.

 Louis XVIII, le tsar Nicolas II, le prince Rainier et Grace de Monaco, Joséphine Baker, Lenny Kravitz, tous ont craqué pour Baccarat ! Fabriqué en Lorraine, ce cristal étincelle au rythme du calendrier des bals et des grands noms. Récit.
Cette manufacture est une magicienne. Depuis sa fondation, en 1764, elle transforme un magma en fusion à 1 500 °C en pièces précieuses dont l’éclat et la transparence à 1 500 °C en pièces précieuses dont l’éclat et la transparence ont traversé les frontières et les époques. Ses lettres de noblesse, elle les doit au roi Louis XVIII. En 1823, à l’occasion de l’Exposition nationale de l’industrie française, le souverain s’extasie sur « la beauté du travail et la modicité du prix » des objets Baccarat. Il commande un service de verres, appelé par la suite « Louis XVIII », de 160 pièces où les flûtes à champagne font leur première apparition. Il instaure ainsi l’art de recevoir à la française. Baccarat devient le « cristal des rois ». Charles X fait réaliser un broc, estampillé de ses armoiries « Roi de France et de Navarre », peint en or et émaux polychromes. En 1840, Louis- Philippe a comme requête la fabrication d’un verre d’apparat. Un pied hexagonal, rappelant la forme de la France, une jambe ornée d’un bouton taillé, coloré en « rouge à or » (la couleur emblématique de la marque, fabriquée à partir du précieux métal). Ce verre a le privilège d’avoir rencontré les lèvres de la reine Victoria lors d’une réception officielle au château d’Eu en 1843. Il signe les prémices de l’iconique service Harcourt, créé en 1841 pour l’une des plus vieilles familles de la noblesse française, porteuse du même nom.


Le temple de Mercure créé pour l'exposition universelle de 1878. Une pièce majestueuse haute de 4,70 mètres pour 5,5 mètres de diamètre.

Pour recevoir somptueusement, il faut se parer de la lumière et de la sonorité du cristal des cours royales. L’ouverture du point de vente à Paris en 1832, rue de Paradis, offre une vitrine aux prestigieux voyageurs mais aussi à l’aristocratie et à la haute bourgeoisie françaises.
C’est le cas du tsar Alexandre II en 1867. Il commande pour la tsarine une fontaine de cristal, un guéridon et un candélabre. Plus tard, en 1896, son petit-fils, Nicolas II, en voyage de noces à Paris, souhaite s’offrir un candélabre de 79 lumières. Voulant ancrer son empire dans la modernité, il exige que celui-ci soit électrifié. Ce sera le premier des grands défis technologiques que la manufacture relèvera au cours de son histoire. Dès 1900, le succès du marché russe impose que, sur les trois fours de la manufacture, l’un y soit entièrement dédié. Les verres à vodka devant être, dans la plus pure tradition, brisés après avoir été vidés cul sec, il faut pouvoir les remplacer… Le shah de Perse, en 1905, scellera sa visite rue de Paradis par une photo souvenir entouré de ses gens. L’envie des hôtes d’éblouir leurs invités gagne l’Orient comme l’Occident.

Aga Khan III commandera un service. Aristote Onassis un gobelet. Grace et Rainier de Monaco des flacons à cognac.

1914. Nicolas II, dernier empereur de Russie, avec sa femme, Alexandra, et ses cinq enfants.

Plus tard, Joséphine Baker, qui imposa son excentricité dans les Années folles, à l’occasion de ses noces avec le chef d’orchestre Jo Bouillon en 1947, s’offrit un service à leurs initiales J.J. Les assiettes, au style épuré, sont des ronds taillés dans des formes carrées au bord biseauté. Recevoir avec du Baccarat est un gage d’élégance. Aga Khan III commandera un service. Aristote Onassis un gobelet. Grace et Rainier de Monaco des flacons à cognac. L’Elysée, le Vatican, l’ambassade des Etats-Unis à Paris des services de prestige… Plus récemment, Lenny Kravitz a dévoilé l’ambiance cool et chic de son hôtel particulier du XVIe arrondissement de Paris. Dans sa chambre, au-dessus de son lit, trône un lustre Zénith, dessiné par Starck. Et Karl Lagerfeld ne se cache pas : il boit son Coca light uniquement dans un verre Baccarat.

http://www.parismatch.com/Vivre/Art-de-vivre/Baccarat-250-ans-de-faste-et-d-excellence-539678

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